Dans le monde du foot, il y a beaucoup de copinage, de conflits d’intérêts et de réseaux en tous genres. C’est un milieu où la confiance joue un rôle énorme, parfois même plus que les contrats eux-mêmes.
Quand un directeur sportif donne sa parole, il s’exprime au nom du club. Et quand cette parole est trahie, c’est toute l’image du club qui en prend un coup. Ce qu’on observe ici, c’est que le Sporting manque de fiabilité, et ça, dans le foot business, c’est un gros problème.
Cette affaire ne restera pas sans conséquence. À l’avenir, les joueurs du Sporting vont exiger des clauses spécifiques dans leurs contrats. Oui, on peut toujours dire “tant que c’est pas écrit, ça vaut rien”, mais dans le milieu, la parole a une valeur. Revenir dessus, c’est passer pour un club non fiable.
Prenons un exemple : le transfert de Nico Williams au Barça a capoté parce qu’il a exigé un engagement écrit disant qu’il serait bien inscrit pour la Liga. Pourquoi ? Parce qu’avant lui, Olmo s’était fait promettre ça verbalement… et ça n’a pas été tenu. Résultat : confiance perdue.
Dans cette histoire, ce n’est pas Gyökeres qui est sali, ni Arsenal. Bien au contraire. Arsenal a posé 60M€ + 10M€ de bonus pour un attaquant de 27 ans qui joue au Portugal, et qui ne représente même pas une grosse valeur de revente. Ce n’est pas un coup spéculatif, c’est un vrai choix sportif. Donc niveau sérieux et engagement, le club est irréprochable.
Finalement, c’est surtout l’image du Sporting qui sort écornée de cette saga.