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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

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Invité

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Joli coup de pub ahhahaha

 

La source ces SaveTheChildren ! L'association elle meme démens c'est un truc de ouffff jamais vu dans l(histoire hahahaha

[center][img]http://i.imgur.com/JO4uMRz.gif[/img][/center]

[quote post="450289" timestamp="1331157145"]

[center][b]Pouaah Messi qui inscrit un quintuplé, alors là chapeau. Il rentre un peu plus dans l'histoire du football.[/b] Pour une fois que je fais un compliment à un joueur du Barça, je suggère aux catalans de quoter mon post et de le garder bien au chaud, ce sera probablement le seul et unique que vous aurez à vous mettre sous la dent [img]https://forum.gunners.fr//public/style_emoticons/default/happy.png[/img][/center]
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Joli coup de pub ahhahaha

 

La source ces SaveTheChildren ! L'association elle meme démens c'est un truc de ouffff jamais vu dans l(histoire hahahaha

Je ne vois ça nul part.

 

Poste ta source.

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[center][img]http://i.imgur.com/JO4uMRz.gif[/img][/center]

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[center][b]Pouaah Messi qui inscrit un quintuplé, alors là chapeau. Il rentre un peu plus dans l'histoire du football.[/b] Pour une fois que je fais un compliment à un joueur du Barça, je suggère aux catalans de quoter mon post et de le garder bien au chaud, ce sera probablement le seul et unique que vous aurez à vous mettre sous la dent [img]https://forum.gunners.fr//public/style_emoticons/default/happy.png[/img][/center]
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Bah l'information de base était qu'il avait donné à savethechildren, c'est bien pour ça que c'est eux qui démentent , aprce que ça les concerne directement 

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[center][b]Pouaah Messi qui inscrit un quintuplé, alors là chapeau. Il rentre un peu plus dans l'histoire du football.[/b] Pour une fois que je fais un compliment à un joueur du Barça, je suggère aux catalans de quoter mon post et de le garder bien au chaud, ce sera probablement le seul et unique que vous aurez à vous mettre sous la dent [img]https://forum.gunners.fr//public/style_emoticons/default/happy.png[/img][/center]
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Comment ça peut être faux Sborn ? C'est l'association qui démens, c'est comme si La croix rouge, faisait un communiqué et disait : Nicos Aliagas n'a jamais fait de don de 150000€ à  la CRF , mais nous sollicitons M.Aliagas et des personnes influentes comme lui pour servir notre cause.

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[center][b]Pouaah Messi qui inscrit un quintuplé, alors là chapeau. Il rentre un peu plus dans l'histoire du football.[/b] Pour une fois que je fais un compliment à un joueur du Barça, je suggère aux catalans de quoter mon post et de le garder bien au chaud, ce sera probablement le seul et unique que vous aurez à vous mettre sous la dent [img]https://forum.gunners.fr//public/style_emoticons/default/happy.png[/img][/center]
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Ok.

 

Il baisse énormément dans mon estime si cette information s'avère fondée...

 

Il baisse dans ton estime parce qu'une info sortie de nulle part (peut être juste de la tête d'un journaliste,nulle part quoi !) est démentie ? Ok.

"To all the Arsenal lovers take care of the values of the club."

 

Merci Arsène

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Je me demande comment ça peut être vrai.

Enfin quelqu'un qui ment là-dessus sait pertinemment que l'association démentira. Ça n'a absolument aucun sens.

Je crois que CR n'a jamais dit officiellement qui l'avait donné cet argent, c'était une rumeur.

Loin des endroits où être mauvais n'est plus un tabou, celui que tu aides devient celui qui t'abat.

 

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Concrètement c'est du foot qu'est ce qu'on en a à foutre du reste, Messi peut adorer Hitler que ca resterai le meilleur hein on s'en branle du reste. Ya tellement de chose à dire sur le Ronaldo actuel au niveau football que parler de ses dons c'est inutile. Un peu comme les cons qui parlaient des problèmes fiscaux de Messi.

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Mercredi 6 mai 2015, Camp Nou, Barcelone. Il est presque 22h30 et Lionel Messi vient de renier 300 ans d’esclavage aux yeux du monde entier après avoir rendu Jérôme Boateng tétraplégique. Evidemment, Messi confirme –si tant est qu’un doute persistait– qu’il est le meilleur joueur du monde. Qu’ils sont loin, lui et ses potes, tellement loin de leurs adversaires. Tellement loin de Cristiano l’égoïste tout juste bon à tirer les pénaltys, et la tronche quand son pote Arbeloa lui vole un but. Alors, une fois de plus, la populasse ricane. Bande d’ingrats.

 

Contre vents et marrées

 

L’histoire aurait pu s’arrêter un 12 janvier à Zürich, lorsque Cristiano Ronaldo soulève son deuxième Ballon d’Or consécutif et son troisième personnel. L’histoire aurait pu s’arrêter là, aux échos d’un « Suuuuuuu » presqu’aussi ridicule que la déclaration qui allait suivre : « Je vais peut-être rattraper Messi… mais ça ne m’empêche pas de dormir ». Voilà donc à quoi pense un joueur qui vient de remporter la plus prestigieuse distinction individuelle de son sport. Enfin, pas un joueur. Ce joueur. Celui-là même dont le seul et unique leight-motiv depuis toutes ces années est d’être le meilleur, envers et contre tout, contre tous ceux qui estimaient le combat perdu d’avance. Contre tous ces ignorants qui voudraient voir Cristiano capituler.

 

La vérité est pourtant là, sous nos yeux. Soyons parfaitement clairs, Lionel Messi est intrinsèquement et factuellement le meilleur joueur du monde. Vivacité, technique, dribbles, créativité, finition, vista, l’argentin allie toutes les qualités dont peut rêver un footballeur. S’il apparaît très clair qu’au maximum de ses capacités l’argentin surplombe tous les joueurs de la planète, cela ne doit en aucun cas se transformer en immunité face aux quelques hérétiques qui oseraient le tutoyer. Car c’est bien de ça qu’il s’agit au fond. Personne -si ce n’est quelques comptes Twitter dédiés à chaque minute de la vie de Ronaldo- ne nie la supériorité intrinsèque de Messi sur le portugais. Mais cela doit-il clore le débat pour autant ? Le talent inné de Messi sera toujours supérieur à celui, acquis à la sueur de son front, de Cristiano. Alors quoi ? On ferme la boutique, Messi était, est et sera toujours le meilleur ? No way sir.

 

N’en déplaise à certains, cette vérité établie s’est parfois cassée la figure face au travail et à l’acharnement à devenir le meilleur d’un homme. Ils auraient tant aimé qu’il s’y fasse, qu’il finisse par se lasser lui aussi. Qu’il se dise que la marche était trop haute. Mais il n’en fut rien. La vérité, c’est que d’aussi loin qu’il ait pu partir par rapport à Messi en terme de qualités intrinsèques, Ronaldo a, sur de nombreuses périodes et même sur une ou deux saisons, plus que titillé l’argentin : il s’est hissé à son niveau et l’a, parfois, dépassé. Alors, évidemment, Ronaldo ne sera jamais cet ailier capable de se muer en numéro 10 afin de bonifier le jeu de son équipe. Évidemment, Ronaldo aura toujours moins de facilité à combiner dans les petits espaces. Bien sûr, ses dribbles auront toujours l’air moins naturels. Et alors ? Le football ne serait donc qu’un unique style, une seule façon d’y jouer ? Si Messi possède des caractéristiques techniques que ni Cristiano ni aucun autre joueur sur la planète ne possède, rien n’interdit à ceux-ci de développer leurs propres forces et aptitudes afin de tenter de s’en rapprocher. Le style « ailier capable de redescendre pour prendre le jeu à son compte » n’est pas donné à tout le monde, et de ce fait, il ne constitue pas le critère suprême pour déterminer qu’un joueur serait meilleur qu’un autre. Non, tout ce qui ne rentre pas dans le cadre du jeu de l’argentin n’est pas moins bien. Non, ne pas avoir les mêmes caractéristiques ne condamne pas à être en-dessous, toujours, tout le temps.

Et le fait est que cette stratégie a déjà fonctionné : outre l’escroquerie intellectuelle qui consiste à faire croire que Ronaldo n’a jamais été aussi déterminant pour son Real que Messi ne l’a été pour son Barça, que dire de la saison 2012/2013, où dans un Madrid déchiré entre le camp Mourinho et celui de Casillas, Cristiano surnageait et portait à bout de bras son club ? Aux oubliettes, également, la saison dernière où Cristiano emmène son équipe sur le toit de l’Europe pendant que Messi vomissait sur de rustres terrains d’Amérique du Sud ? Aux orientations du jeu de Messi, répondaient la percussion de Ronaldo. Aux changements de directions toujours plus déroutants, répondaient une détente phénoménale. A la précision millimétrée d’un pied gauche diabolique, répondait un pied droit infatigable.

Qu’à forme égale, l’argentin soit supérieur au portugais apparaît très peu discutable. Mais cela ne lui garantit aucunement le fait d’être le meilleur sur une période donnée. En l’occurrence, de 2013 à 2015, Cristiano s’est arraché, a redoublé d’efforts dans un seul et unique objectif : aligner de meilleures performances que son rival. Job done.

 

Vous kiffez sur des gros pédés...Vous m'oubliez !

Vous kiffez sur des gros pédés…Vous m’oubliez !

C’est sans doute cet aspect-là de la personnalité du portugais qui le rend si particulier. A son arrivée au Real, il se heurte d’emblée à la période de domination Pep/Messi. On le croit loin derrière, définitivement dépassé. Et 3 ans plus tard, à force d’entraînement, de pompes et d’abdos, il finit par repasser devant. Sporadiquement, certes, qui serait assez idiot pour le nier ? Tôt ou tard, l’argentin reprendra son trône. Mais aucun autre joueur sur la planète, et très peu dans l’Histoire, n’aurait réussi l’immense exploit de prendre deux Ballon d’Or à Messi durant sa période de domination sur le football mondial. Alors, on nous expliquera que Messi était blessé, qu’il n’avait plus la tête au foot ou qu’il préparait la Coupe du Monde. Grand bien lui fasse. En attendant, c’est Cristiano qui en a profité, et aucun autre joueur ne peut en dire autant.

N’en déplaise à certains, Messi n’a rencontré que très peu de joueurs capables de lui tenir la dragée haute. En réalité, Messi n’a connu -et ne connaîtra sans doute- qu’un seul rival capable de se hisser à son niveau. Et il s’appelle Cristiano Ronaldo.

 

Psychologie dominicale

 

Que n’entend-on pas de la part des psychologues de comptoir sur Cristiano Ronaldo, que n’apprend-on pas sur la personnalité de cet égoïste obnubilé par sa course au titre de Pichichi depuis le but d’Arbeloa face à Almeria. Triste personnage que ce joueur qui râle après le but d’un coéquipier, n’est-ce pas ? Et pourtant, il conviendrait –une fois encore– de nuancer la vindicte populaire qui s’est abattue sur le portugais. Non pas pour aller à contre-courant ou défendre un joueur apprécié, cela n’aurait que peu de sens, mais bien pour alerter quant à la mémoire sélective, partielle et partiale quand il s’agit du numéro 7.

 

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Bien sûr, Cristiano aurait aimé pousser lui-même ce ballon au fond, ni lui ni personne d’autre ne prétendra le contraire. Toutefois, le prolongement de ce raisonnement qui amène à clamer que Ronaldo tirerait son groupe vers le bas de par « sa mentalité de gamin » et son obsession de concurrencer Messi se fracasse lui aussi la figure face à la réalité. De tous les joueurs qui ont côtoyé le portugais, pas un ne fait exception quant à la description de son attitude: c’est un formidable coéquipier et un bon gars dans la vie de tous les jours. Tous les entraîneurs qui l’ont eu sous leurs ailes, et pas des moindres (Ferguson, Pellegrini, Mourinho, Ancelotti), le décrivent comme un formidable apport pour le vestiaire, Carlo allant même jusqu’à déclarer que son groupe actuel est le plus soudé qu’il ait eu sous ses ordres. Bizarre, alors, que celui-ci comporte en son sein un gamin égoïste et plus préoccupé par la lutte avec son rival que par la réussite de ses potes.

Au-delà de toutes les spéculations psychologiques basées sur un Vine de 6 secondes, ce qui est factuel et vérifié, c’est qu’avec son talent, son perfectionnisme et sa notoriété, Cristiano aurait très bien pu être néfaste à un collectif et jouer la diva dans quelques vestiaires. Pourtant, rien de ce genre n’est jamais remonté, et ce n’est pas la qualité de la cible qui aurait fait défaut : la presse spécialisée *rires de la salle* se serait aussitôt empressé de décortiquer la mentalité du Despot Ronaldo (et cela s’applique à tous, Messi « le dictateur » en est témoin). Si les témoignages de ses différents coachs et coéquipiers ne sont –évidemment– pas paroles d’évangiles, nul doute qu’une telle unanimité quant à son comportement quotidien et son influence sur un groupe traduit beaucoup mieux la réalité qu’un geste d’humeur interprété par des millions de procureurs au service du si précieux « bon comportement ».

 

« Cristiano est unique de par son talent et son professionnalisme – il est extraordinairement régulier. C’est un professionnel remarquable, il est entièrement dévoué à l’équipe et au club, il ne parle pas beaucoup, mais c’est un leader. » Carlo Ancelotti

Personne ne peut nier que Cristiano peut se transformer en gamin capricieux quand les choses ne tournent pas dans le sens qu’il veut. Personne ne peut nier qu’il accorde beaucoup (trop ?) d’importance aux statistiques dans sa lutte avec Messi, au point de le rendre idiot. Mais c’est le revers de la médaille. C’est cette obsession perpétuelle, cette haine de la défaite et cet acharnement à remplir les objectifs fixés qui l’ont amené à concurrencer l’argentin depuis 2010. Que ceux qui le haïssent crachent sur un Cristiano aussi à cheval sur chaque détail, chaque action, chaque fait de jeu est finalement assez logique, car c’est précisément ce qui l’a emmené si près d’un Messi pourtant si loin intrinsèquement.

 

Aussi, les mauvaises langues pourront toujours se marrer de ce portugais mégalomane qui se tue à la tâche pour égaler un concurrent qui le surclasse sans même le considérer. Elles pourront toujours perdre leur salive à expliquer qu’un mec qui fait tourner le Real Madrid depuis 2010 est comparable à Gareth jepoussetoutdroitmonballon Bale. Elles pourront toujours, au gré de la culture de l’instant, tenter de placer Neymar, Suarez et d’autres joueurs plus spectaculaires à son niveau de performance et de régularité. Si la Coupe du Monde est l’occasion pour elles de ricaner une énième fois de Cristiano, elle témoigne en réalité de tout ce dont est fait le bonhomme : sa lutte héroïque, depuis son triplé de gladiateur à Solna jusqu’à son ultime tentative face au Ghana, autour du champ de ruine que représente son Portugal est une magnifique ode au football. Mais ils ne comprennent pas. Ils ne comprendront jamais. « Le football de Ronaldo est d’une profondeur inaccessible aux bien-pensants » écrivait Thibault Leplat. C’est exactement cela. Qu’ils se marrent donc, ces ignorants. Ils sont son plus beau moteur.

 

https://ultimodiez.wordpress.com/2015/05/14/cristiano-ronaldo-ou-lamnesie-generale/

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C'est très malhonnête de dire que Ronaldo a porté son équipe en C1 la saison dernière alors qu'il était diminué physiquement et très peu influent dans cette période.

 

Il a été bien moins déterminant que Di Maria Modric Benzema and co . Puis ce n'est pas CR7 qui a dépassé ou titillé Messi mais plutôt qui était à la peine physiquement et/ou en période de gros relâchement.

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Quand tu plantes 17 buts tu es déterminant. Mis à part la finale. Il marque à tous ses matchs. Le seul où il joue pas face à Dortmund. Le Real était à un but de se faire sortir.

 

L'article précise bien que CR7 n'a pas l'influence dans le jeu que Messi a à Barcelone.

 

Je pense que l'apport de CR7 est trop souvent minimisé. Il est ultra décisif avec le Real 90% du temps. Il participe au jeu infame du Real vu qu'il ne le bonifie pas mais il n'en est pas moins decisif.

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messi ballon d'or cette année ce sera pas volé contrairement à d'autres années

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Pelé:"He is the best player in the world; He has just been a little unlucky in the past.";                   Maradona: "Totti is the world's number one" ;                     Mourinho: "He's the best player in the Italian championship in terms of spectacle and quality of play."                    Ferguson: "Totti is the fantastic player";                           Wenger: "Totti is a top, top class player. He used to play in behind the strikers and then one day they had no central striker so they played him up front and won game after game. He suddenly became the topscorer in Italy as a central striker. That means this guy has absolutely everything"             Platini: " Totti est un artiste du football. Son seul défaut est d'être romain."

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Article de sofoot, je pense que ça résume bien le souci au Real et ce dont parle beaucoup sur le forum.

 

Le temps est cruel. Il glisse entre nos doigts impuissants. On peut certes retarder ses effets sur le corps humain au moyen d'une bonne hygiène de vie, mais rien de plus. Boire des litres d'eau, éviter la gnôle, la malbouffe, bouffer des légumes et des fruits, supprimer le gluten, le lactose, le fructose de son alimentation, ingérer les bonnes vitamines et pousser de la fonte tous les jours permettent sans aucun doute de rester compétitif plus longtemps, mais le temps finira toujours par avoir le dernier mot. C'est contre lui que se bat aujourd'hui Cristiano Ronaldo. Un ennemi bien plus redoutable que Lionel Messi. Si l'Argentin l'a fait progresser, le nouvel antagoniste prend un malin plaisir à le faire régresser lentement mais sûrement. Quoi de plus dramatique, pour un véloce prédateur comme lui, que de sentir son coup de rein le quitter, le rendre quasiment inefficace en un contre un, départ arrêté, lui qui autrefois était désigné par Luís Figo comme « le meilleur du monde dans ce domaine » ?

 

Le collectif au service de Ronaldo

 

 

Évidemment, le triple Ballon d'or n'est pas encore cuit, loin s'en faut. Contre la Juventus, on l'a vu courir vite, avec ou sans ballon. Mais à chaque fois, c'était sur contre ou quand le bloc adverse avait été suffisamment bousculé pour laisser au Portugais l'espace nécessaire pour prendre son envol. Le temps a enlevé à CR7 cette capacité à pourfendre les lignes, à déséquilibrer. Avant, ses jambes lui permettaient de jouer plus bas, et donc de débloquer des situations fortement compromises. Aujourd'hui, ce sont ses coéquipiers, Benzema et Modrić les premiers, qui déséquilibrent pour le servir dans les meilleures conditions possibles. Et quand ces derniers n'y parviennent pas, le prédateur se retrouve comme pris en cage. En 2015, bloquer le collectif du Real Madrid est le meilleur moyen de mettre Cristiano Ronaldo hors d'état de nuire. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui expliquent pourquoi il s'est montré incapable de peser sur les derniers gros matchs auxquels il a pris part. Plus le niveau s'élève, plus les adversaires sont rigoureux tactiquement et forts physiquement, plus ils sont capables de gêner les pourvoyeurs de ballons et donc de couper les vivres du natif de Funchal. De ce point de vue, la Juve, roublarde et agressive, constituait sans doute le pire ennemi possible pour la star madrilène.

 

Rarement sauveur contre les meilleurs

 

Le problème avec le cas Ronaldo, c'est que l'excuse du déclin n'est valable que depuis peu. Irina l'a largué, ok très bien, le bonhomme est sans doute dans le dur psychologiquement et fait les frais d'un début de saison ahurissant. Il a besoin de repos pour repartir du bon pied. Mais même au fait de sa forme, on a toujours eu du mal à voir CR7 comme un homme de grands matchs, surtout depuis son arrivée en Espagne. Évidemment, il y a tous ces buts lors de Clásicos, les « calma, calma », l'aile de pigeon solaire… mais en regardant en arrière, il y a comme un sentiment d'inachevé qui se dégage de ces prestations. En y réfléchissant bien, Cristiano Ronaldo a rarement réellement sauvé le Real Madrid contre de gros adversaires. Il ne surnage pas. Il lui est arrivé d'être bon, voire très bon contre Barcelone, Manchester ou le Bayern, mais seulement parce que ses coéquipiers étaient aussi dans un bon jour, parce que l'équipe allait bien. Ironiquement, c'est avec le Portugal (où on lui a souvent reproché d'être fantomatique), qu'il est parvenu à s'élever le plus. Contre la France en 2006 (malgré la défaite et les simulations), contre les Pays-Bays en 2012 et face à la Suède en 2013, on l'a vu sur tous les fronts. Il a été grand. Mais surnager au milieu de Postiga, Éder ou Meireles est plus aisé que de surpasser des coéquipiers galactiques.

 

Prévisible à un certain niveau

 

Quand Lionel Messi évolue au plus haut niveau contre le Bayern, il se distingue des autres. Non seulement il offre la qualification à son équipe, mais fait en plus passer Neymar et Suárez pour des joueurs normaux de par le caractère exceptionnel de ses actions. L'Argentin est capable de choses extraordinaires dans des conditions extraordinaires. Ronaldo est avant tout remarquable de régularité, de constance. Mais sa première qualité est aussi son plus grand défaut. Tout, dans son jeu, est planifié à l'avance. Courses, appels de balle, contrôles…tout est minutieusement travaillé à l'entraînement, reproduit en match et donc prévisible. En devenant le buteur le plus régulier du monde, le joueur formé au Sporting a fait le choix de laisser son instinct de dribbleur de côté et ses chances de s'illustrer face aux meilleurs avec. CR7, c'est le calcul plutôt que le frisson. Sa méthode a fait et continuera de faire ses preuves jusqu'à un certain niveau à partir duquel entraîneurs et défenseurs l'auront suffisamment étudié pour pouvoir le neutraliser. Pelé, Maradona, Cruijff, Zidane ont sorti leurs plus beaux gestes et marqué leur buts les plus importants en laissant libre cours à leur talent, tels des artistes. En devenant un cyborg, Ronaldo s'est assuré de ne jamais connaître de vraie disette, mais il a surtout abandonné l'idée d'atteindre de toucher les étoiles quand ça compte vraiment. Il avait pourtant le talent pour. Il l'a toujours...

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Ronaldo doit surtout se remettre en question et adapter son jeu avec l'âge. Il peut pas rester le joueur qu'il était à 25 ans, à provoquer balle au pied tout le temps et compter sur des exploits individuels à tous les matchs.

 

Le talent technique il l'a, physiquement il est encore très bien (même si moins tranchant) et il a l'expérience en plus. À lui de devenir plus collectif (parfois il l'a été), perdre beaucoup moins de ballons et jouer pour l'équipe (et non pour sa gloire).

 

Il peut pas afficher un tel taux de déchets et perdre autant de ballons sur une demi-finale de LDC. Tevez de l'autre coté, s'arrache les tripes pour conserver chaque ballon qu'il touche, là où Ronaldo s'agacera bêtement comme un ado parce qu'il aura loupé son dribble.

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