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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

Politique


aurelien

Messages recommandés

 

Pourquoi on te tomberai dessus, la seule chose qui tombe c'est ta remarque, car elle tombe sous le sens mon pote. Non tu as tout à fait raison et tu prêches un convaincu. Sauf que je refuse qu'on dise qu'il nous a sauvé alors que ce système est en grande partie notre garde fou en France.

 

Maintenant tu as raison en partie sur une chose, ce ne sont pas les personnes qui gagnent 2000€ (car 2000€ pour une personne est un salaire plutôt bon faut dire) mais ce sont les ménages à 2000€ et eux s'endettent au dessus de leurs moyens grâce aux cofidis et consort. Ceci dit ce que tu dis est très censé et te le reprocher serai une faute assez grave. Tu as raison sur ce point le nier serait bidon mon pote.

L'endettement des ménages est poussé par plusieurs facteurs :

* Le matérialisme (on en est tous un peu là, le superflu est rassurant ...)

* L'appartenance aux groupes : étant fan d'un club, ce sentiment est facile à comprendre. L'astuce consiste à remplacer les couleurs d'un club par une marque, un produit, ou encore un mode de vie. Le désir d'appartenance est partout.

* Le consumérisme, et plus précisément le système qui invite à consommer toujours plus, quitte à gaspiller. Pour preuve, les politiques nous bassinent en permanence avec la "croissance" ... Pour faire un parallèle, c'est comme si notre corps refusait d'accepter sa taille adulte, et continuait de vouloir grandir, encore et encore. Pire, notre corps refuserait l'idée de vieillir, et donc, d'approcher d'un déclin et d'une fin. Le politique actuel (et donc, une bonne partie de son éléctorat) est tout bonnement incapable de s'imaginer le déclin d'un système. Il suffit de regarder l'histoire et de se rendre compte que bon nombre de civilisations (quelque soit sont degré d'évolution, de culture, ou même de rayonnement culturel) ne sont pas parvenues à survivre jusqu'à aujourd'hui (ou alors, dans des conditions plus qu'insignifiantes)

* Le système économique et financier (Banques Fédérales), les banques (privées) et leurs pires rejetons, les sociétés de crédit. Ces dernières vous proposent miraculeusement d'augmenter les précédents critères cités ci-dessus par un moyen purement factice : la capacité à rembourser. Vivre au dessus de ses moyens, c'est exactement ce que vante ces sociétés qui ne font de profits, non pas sur le dos des gens qui sont en redressement, mais bien sur le dos de ceux qui, coûte que coûte, et bien souvent par honnêteté, respectent leurs engagements et paye les intérêts souscrits bien avant. A ne pas confondre avec un investissement, qui consiste à dépenser de l'argent dans le but d'en gagner au moins autant, si ce n'est bien évidemment plus.

 

Je ne vais pas détailler plus longuement sur ce sujet, mais il me semble bon de rappeler à tous les partisans de chaque clan que, si les miracles sont contestés au sein de la religion, ils ne sont que promesses intenables en politique !! Juste pour rigoler, les deux candidats pour dimanche ont, tous les deux, tablé leur programme économique sur une croissance (encore elle) au delà de toute espérance de la part des économistes ... je pense que l'argument du "c'est pas ma faute, mais c'est le contexte économique", suite aux échecs des politiques entamées va être réchauffé et servit brûlant. Je vous laisse deviner qui va boire la tasse x)

Les lois d'Arsenal :
[i] * Un Gunner ne peut pas être blessant vis à vis de ses supporters, anciens ou actuels, ni, par son inaction, permettre que la planète football soit humiliée.[/i]
[i] * Un Gunner ne peut porter atteinte à son club, ni, restant passif, permettre que son club soit exposé au danger des pétro-dollars.
* Un Gunner doit obéir aux consignes que lui donne son entraîneur, sauf si de telles consignes entrent en conflit avec la Première loi.
* Un Gunner doit protéger son honneur tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.[/i]

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D'ici deux ou trois ans si par malheur Hollande devient président, faudra penser à conserver ce topic, ce sera amusant de relire les posts de certains qui affabulent sur Sarko et qui encense Hollande ou bien qui vote pour Hollande simplement parce qu'ils sont anti Sarko.

 

Un vote par défaut, y'a rien de pire. On ne joue pas avec le destin de millions de gens, et malheureusement y'a énormément de personne qui vont voter Hollande pour cette raison. Y'a vraiment un problème de mentalité dans notre pays et ça me désole parce que j'aime la France, vraiment mais quand je vois ce qu'elle est devenue et ce qu'elle risque de devenir, ça m'effraie vraiment.

 

Tous nos intellectuels (ingénieurs, grands scientifiques, PDG etc...) se font la mal à l'étranger et ils ont bien raisons, il ne restera bientôt plus que les navets à ce train là, c'est effarant. A l'heure d'aujourd'hui la France est un des derniers pays d'Europe dans de nombreux domaines ultra important, notamment l'éducation et les résultats au niveau de l'école, alors qu'on est sois disant une grande puissance mondiale et on va certainement se taper un président qui pendant 5 ans va continuer de nous enfoncer un peu plus dans la moise à tous les points de vue.

 

Bref on court à la catastrophe et ça tous ceux qui ont un minimum de clairvoyance l'ont bien compris. Je n'ai que 19 piges je n'ai pas des diplômes de fou furieux et je suis loin d'être un grand intellec, néanmoins y'a des choses qui me dépasse et élire une burne pareille avec des arguments aussi affligeants que nous sorte certains je trouve ça vraiment déconcertant.

 

Honnêtement, un jour ça va péter dans ce pays j'en suis intimement convaincu et je ne cesse de le prêcher à mon entourage, un jour quelqu'un dira stop ça suffit et ce jour là ce sera la guerre civile. Or si on ne fait pas évoluer rapidement les choses, d'ici 10 ou 15 ans, voir même plutôt ça va péter et quand je vois qu'on préfère se saborder plutôt que d'avancer, ça me fait mal.

 

Certains diront que j'affabule, que je suis un naïf déganté, un illuminé ou je ne sais quoi, à ces gens là je répond : à dans 5 ans pour faire le triste bilan de notre situation.

L'espoir survit toujours, c'est pour cette raison qu'on l'appelle l'espoir.

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Tous nos intellectuels (ingénieurs, grands scientifiques, PDG etc...) se font la mal à l'étranger et ils ont bien raisons, il ne restera bientôt plus que les navets à ce train là, c'est effarant. A l'heure d'aujourd'hui la France est un des derniers pays d'Europe dans de nombreux domaines ultra important, notamment l'éducation et les résultats au niveau de l'école, alors qu'on est sois disant une grande puissance mondiale et on va certainement se taper un président qui pendant 5 ans va continuer de nous enfoncer un peu plus dans la moise à tous les points de vue.

 

Si il y a bien une chose qu'on peut pas reprocher a Hollande, ou en tout cas il ne serait pas pire que Sarko, c'est l'éducation :)

Mais dans l'ensemble je suis d'accord !

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D'ici deux ou trois ans si par malheur Hollande devient président, faudra penser à conserver ce topic, ce sera amusant de relire les posts de certains qui affabulent sur Sarko et qui encense Hollande ou bien qui vote pour Hollande simplement parce qu'ils sont anti Sarko.

 

Un vote par défaut, y'a rien de pire. On ne joue pas avec le destin de millions de gens, et malheureusement y'a énormément de personne qui vont voter Hollande pour cette raison. Y'a vraiment un problème de mentalité dans notre pays et ça me désole parce que j'aime la France, vraiment mais quand je vois ce qu'elle est devenue et ce qu'elle risque de devenir, ça m'effraie vraiment.

 

Tous nos intellectuels (ingénieurs, grands scientifiques, PDG etc...) se font la mal à l'étranger et ils ont bien raisons, il ne restera bientôt plus que les navets à ce train là, c'est effarant. A l'heure d'aujourd'hui la France est un des derniers pays d'Europe dans de nombreux domaines ultra important, notamment l'éducation et les résultats au niveau de l'école, alors qu'on est sois disant une grande puissance mondiale et on va certainement se taper un président qui pendant 5 ans va continuer de nous enfoncer un peu plus dans la moise à tous les points de vue.

 

Bref on court à la catastrophe et ça tous ceux qui ont un minimum de clairvoyance l'ont bien compris. Je n'ai que 19 piges je n'ai pas des diplômes de fou furieux et je suis loin d'être un grand intellec, néanmoins y'a des choses qui me dépasse et élire une burne pareille avec des arguments aussi affligeants que nous sorte certains je trouve ça vraiment déconcertant.

 

Honnêtement, un jour ça va péter dans ce pays j'en suis intimement convaincu et je ne cesse de le prêcher à mon entourage, un jour quelqu'un dira stop ça suffit et ce jour là ce sera la guerre civile. Or si on ne fait pas évoluer rapidement les choses, d'ici 10 ou 15 ans, voir même plutôt ça va péter et quand je vois qu'on préfère se saborder plutôt que d'avancer, ça me fait mal.

 

Certains diront que j'affabule, que je suis un naïf déganté, un illuminé ou je ne sais quoi, à ces gens là je répond : à dans 5 ans pour faire le triste bilan de notre situation.

 

 

Fly, je suis totalement d'accord avec toi. Et je pense qu'il ne nous faudra même pas attendre 5 ans avant de faire le bilan, ça va péter bien avant. Je nous donne 2 ans si Hollande est élu pour que la france explose ! Franchement élire Hollande ?

Ce type nous raconte des projets aussi idéalistes et irréalistes les uns que les autres, il n'a jamais eu un poste à haute responsabilité comme l'avait eu Sarko, par exemple Ministre, il n'a jamais pris de décision importante à l'échelle d'un pays et il veut devenir président ? Je pense sincèrement que des personne comme Obama, Poutine, ou autres vont bien se foutre de notre gueule si Hollande est élu ! Il nous ferra devenir une espagne bis, c'est tout ce qu'il réussira à faire.

Je ne suis pas pro-sarko et anti-hollande, loin de là, mais vu le contexte actuel de la France, élire Hollande qui n'a aucune expérience au plus au niveau, c'est du suicide. Sarkozy au moins sait ce que la France à besoin, il sait prendre ces responsabilités ! Il n'a pas peur de dire non quand il le faut, ce qui fait sa force, le contraire de Hollande qui ne fait que changer d'avis toutes les 2 minutes et qui se contredit tout le temps.

 

France, si tu m'écoutes, c'est de Sarko dont tu as besoin

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D'ici deux ou trois ans si par malheur Hollande devient président, faudra penser à conserver ce topic, ce sera amusant de relire les posts de certains qui affabulent sur Sarko et qui encense Hollande ou bien qui vote pour Hollande simplement parce qu'ils sont anti Sarko.

 

Un vote par défaut, y'a rien de pire. On ne joue pas avec le destin de millions de gens, et malheureusement y'a énormément de personne qui vont voter Hollande pour cette raison. Y'a vraiment un problème de mentalité dans notre pays et ça me désole parce que j'aime la France, vraiment mais quand je vois ce qu'elle est devenue et ce qu'elle risque de devenir, ça m'effraie vraiment.

 

Tous nos intellectuels (ingénieurs, grands scientifiques, PDG etc...) se font la mal à l'étranger et ils ont bien raisons, il ne restera bientôt plus que les navets à ce train là, c'est effarant. A l'heure d'aujourd'hui la France est un des derniers pays d'Europe dans de nombreux domaines ultra important, notamment l'éducation et les résultats au niveau de l'école, alors qu'on est sois disant une grande puissance mondiale et on va certainement se taper un président qui pendant 5 ans va continuer de nous enfoncer un peu plus dans la moise à tous les points de vue.

 

Bref on court à la catastrophe et ça tous ceux qui ont un minimum de clairvoyance l'ont bien compris. Je n'ai que 19 piges je n'ai pas des diplômes de fou furieux et je suis loin d'être un grand intellec, néanmoins y'a des choses qui me dépasse et élire une burne pareille avec des arguments aussi affligeants que nous sorte certains je trouve ça vraiment déconcertant.

 

Honnêtement, un jour ça va péter dans ce pays j'en suis intimement convaincu et je ne cesse de le prêcher à mon entourage, un jour quelqu'un dira stop ça suffit et ce jour là ce sera la guerre civile. Or si on ne fait pas évoluer rapidement les choses, d'ici 10 ou 15 ans, voir même plutôt ça va péter et quand je vois qu'on préfère se saborder plutôt que d'avancer, ça me fait mal.

 

Certains diront que j'affabule, que je suis un naïf déganté, un illuminé ou je ne sais quoi, à ces gens là je répond : à dans 5 ans pour faire le triste bilan de notre situation.

Je plussoie a ton post et je partage ton avis. Ceci dit sarkozy est a 200 % responsable de l'échec scolaire. En 2007, souvenez vous il dit qu'il allait faire en sorte d'améliorer l'éduction, la scolarité changer la façon d'enseigner les profs, reformé certains diplomes (bts)... mais il a rien fait... et pour moi c'est a cause de ce sale type (sarko) qu'il y a peu de débouchés dans le tourisme, bizarre depuis 2008 ce secteur est parti en crise (source : l'echo touristique, tour hebdo) quel coincidence l'année ou sarko est président... alors qu'avant 2007 ce secteur fonctionnait pas trop mal...

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Fly, je suis totalement d'accord avec toi. Et je pense qu'il ne nous faudra même pas attendre 5 ans avant de faire le bilan, ça va péter bien avant. Je nous donne 2 ans si Hollande est élu pour que la france explose ! Franchement élire Hollande ?

Ce type nous raconte des projets aussi idéalistes et irréalistes les uns que les autres, il n'a jamais eu un poste à haute responsabilité comme l'avait eu Sarko, par exemple Ministre, il n'a jamais pris de décision importante à l'échelle d'un pays et il veut devenir président ? Je pense sincèrement que des personne comme Obama, Poutine, ou autres vont bien se foutre de notre gueule si Hollande est élu ! Il nous ferra devenir une espagne bis, c'est tout ce qu'il réussira à faire.

Je ne suis pas pro-sarko et anti-hollande, loin de là, mais vu le contexte actuel de la France, élire Hollande qui n'a aucune expérience au plus au niveau, c'est du suicide. Sarkozy au moins sait ce que la France à besoin, il sait prendre ces responsabilités ! Il n'a pas peur de dire non quand il le faut, ce qui fait sa force, le contraire de Hollande qui ne fait que changer d'avis toutes les 2 minutes et qui se contredit tout le temps.

 

France, si tu m'écoutes, c'est de Sarko dont tu as besoin

t'es pour sarko ? il nous as bien foutu dans la m**** pendant ces 5ans et tu le soutiens...

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Je plussoie a ton post et je partage ton avis. Ceci dit sarkozy est a 200 % responsable de l'échec scolaire. En 2007, souvenez vous il dit qu'il allait faire en sorte d'améliorer l'éduction, la scolarité changer la façon d'enseigner les profs, reformé certains diplomes (bts)... mais il a rien fait... et pour moi c'est a cause de ce sale type (sarko) qu'il y a peu de débouchés dans le tourisme, bizarre depuis 2008 ce secteur est parti en crise (source : l'echo touristique, tour hebdo) quel coincidence l'année ou sarko est président... alors qu'avant 2007 ce secteur fonctionnait pas trop mal...

T'es au courant que la crise a commencé ces années la ??? La baisse du tourisme est plus à mettre en relation avec ca qu'avec l'arrivé de Sarko ! Si ca c'est pas de l'anti Sarkozysme....

 

PS : les doubles postes, on évite.

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Je suis partisan de personne, ni de Sarko et surtout pas de Hollande, c'est les deux des kiwis, les deux vont couler la France. J'avais de la compassion pour le phrasé de Melanchon et son programme qui faisait plaisir à voir. Mais c'est tout.

 

Ceux qui votent Sarko: vous dites que Sarko est bien, mais combien de promesses a-t-il tenues ? J'aimerais bien savoir moi, si j'étais à votre place...

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bizarre depuis 2008 ce secteur est parti en crise

 

Mmh... voyons voir... qu'est-ce qu'il s'est passé en 2008 ? Cherche un peu tu devrais trouver...

 

De plus, il y a toujours eu peu de débouchés dans le secteur du tourisme, il fallait pas t'attendre à des miracles.


 

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Je ne soutiens aucuns des deux ! Seulement est-ce que tu n'oublies pas qu'il a obtenu le poste de président en plein durant la crise ? Peu sont les pays pouvant se vanter avoir un meilleur bilan que le sien, même si son bilan est négatif, comme dans presque tous les pays, il a juste eu la malchance d'avoir les rennes du pays pendant cette période, j'aurai bien voulu savoir ce qu'Hollande aurait fait à sa place ! Pas mieux en tout cas.

Sarko est une ordure, est un manipulateur, je le reconnais, mais Hollande, c'est quoi ? Un produit médiatique que les médias n'ont pas arreté de soutenir pendant qu'il cassait Sarko. Enfin quoi m**** ouvrez les yeux, c'est bien notre problème aux français ! Hollande n'a pas du tout la stature d'un président ! Sarko a du prendre des décisions radicales pour aider la France durant la crise ! Hollande n'a jamais pris de décision importante et on aimerait l'avoir président ? Hollande va faire pire que Sarko ! Entre entre encore plus dans la m**** durant les 5 prochaines années et rester sur un seuil de stabilité voir mieux, je choisis la 2e possibilité !

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t'es pour sarko ? il nous as bien foutu dans la m**** pendant ces 5ans et tu le soutiens...

 

Justement non, la majeur partie de ce qu'on nous raconte est faux au sujet de Sarko (et non je ne suis pas pro Sarko, je constate simplement qu'on essaie de nous faire croire certaines choses pas toujours véridique). Si on se fie à ce qu'on nous dit, Sarko est une raclure, un raciste de la pire espèce, un mafioso, un criminel, un bureaucrate, un menteur, un voleur et un magouilleur.

 

Je suis désolé, mais tout ça c'est du foutage de gueule. Qu'il est magouillé quelques trucs comme la plupart des politiciens, je veux bien c'est même probable, qu'il est menti sur certaines choses également (et encore c'est une question de point de vue), mais pour le reste faut arrêter les calomnies deux secondes.

 

Comme je l'ai maintes fois répétés, il a commis des erreurs et n'a pas été en mesure de tenir bon nombres de promesses (comme tous ces prédécesseurs et tous ces successeurs d'ailleurs) mais en aucun cas il nous a plongé dans la m****. Au contraire il a limiter la casse à bien des niveaux en refusant d'adhérer à certains projets de l'UE.

 

C'est trop facile de rejeter la faute uniquement sur Sarkozy et de l'accabler de tous les malheurs de la France, c'est une mentalité qui me révulse et qui est bien française malheureusement. Je suis désolé, mais avec la crise et tout ce qui a frappé le reste du monde et notre pays ces dernières années, on a éviter le pire et si on en est là aujourd'hui c'est uniquement notre faute à nous citoyens français.

 

On a commis bien des erreurs par le passé et on est sur le point de les reproduire en élisant Hollande. Ce n'est pas Sarkozy qui a creuser la dette de la France, ni Chirac, c'est bel et bien Mittérand et depuis ses successeurs font ce qu'ils peuvent, en vain bien entendu. Maintenant si on veut que les choses évoluent positivement, va falloir adopter un système radicale qui risque de déplaire à beaucoup (non je ne parle pas forcément du FN, mais d'un système inédit afin de rétablir certaines priorités et certaines valeurs qui ne sont plus d'actualité aujourd'hui).

 

D'façon y'a même pas à argumenter quoique ce soit, si les français étaient un minimum censé, le simple fait de mentionner la situation de la Corrèze aurait du logiquement faire tilter les gens, mais non certains vivent dans un monde de bisounours et pensent que Hollande va nous sortir de la galère en claquant des doigts grâce à son fabuleux programme miracle, bah voyons. Ces gens là sont déconnecter de la réalité pour moi. Si c'était aussi simple on serait pas une telle m**** et Sarko aurait déjà rétabli la situation depuis longtemps.

 

A ces gens là je dis : ouvrez les yeux deux minutes avant qu'il ne soit trop tard, ce type est une pure arnaque et il ne peut apporter que la ruine de la France. Votez Hollande et dans 5 ans vous viendrez pleurer parce que Le Pen sera élu parce que le peuple français en aura eu définitivement assez. Franchement si j'ai un conseil à donner à ceux qui ont les moyens financiers et culturels, si Hollande est élu, barrez-vous en Allemagne, au Canada ou en Scandinavie vous y trouverez votre bonheur (tous ceux que je connais qui ont optés pour cette décision sont unanime).

 

Bien entend que l'idéal ce serait d'avoir un type qui tienne la route comme président à bien des niveaux, moi aussi comme beaucoup je ne suis ni pour Sarko ni pour Hollande mais là on a pas le choix, c'est soit Hollande soit Sarkozy, y'a pas 36 solutions y'en a que deux, alors le choix il est très simple c'est soit on se stabilise, soit on sombre définitivement, inutile de pleurer ou de s’apitoyer sur notre sort ça ne fera pas avancer les choses.

 

Par contre le jour ou ça explose, que ces gens là (ceux qui ne vote pas parce qu'ils s'en branle, ceux qui vote par défaut, ceux qui ont un poids chiche dans la crâne à la place du cerveau et vote pour des raisons bidons du genre "lui il légalise le canabis donc je vote pour lui et je me fou du reste de son programme") ne viennent pas pleurer sur leur sort, parce que ce seront les premiers à sauter et ils l'auront bien chercher. On a beau avoir évolué et être en 2012, l'homme au fond de lui est toujours le même qu'il y a des siècles, il n'a pas changé d'un pouce et à toujours vouloir tenter le diable un jour on le paye suffit d'étudier l'histoire du monde pour se rendre compte qu'on se rapproche un peu plus chaque jour de la catastrophe.

L'espoir survit toujours, c'est pour cette raison qu'on l'appelle l'espoir.

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Je ne suis pas sûr que ce point précis représente l'état général du pays mais je vais y répondre : ce mécanisme existe en effet depuis longtemps, c'est le bon sens ! On va encore me tomber dessus mais j'ai pas peur de le dire : il faut quand même être sacrément con pour être surendetté ! Quand tu vois des gens qui contractent des prêts à 10% d'intérêts pour s'acheter une télé, ou qui veulent vivre au-dessus de leurs moyens avec 2000€ de salaire par mois, ben à un moment il ne faut pas s'étonner de se prendre un sacré retour de bâton !

 

nan mais c'est pas sérieux.... les banquiers ont usés de ces crédits à tord et à travers... la base de la crise c'est pile ça: des banquiers qui promettent monde et merveille aux prolos américains avec un taux d'intérêts très faible. le problème c'est que ces taux étaient flexibles hors les prolos pensaient qu'ils étaient fixe.... bien évidement les banquiers ont joué la dessus pour ce faire plus de biftons et on connait la suite pour ce retrouver dans la m**** ou l'on est....

 

Moi ce qui me sidère c'est la manière dont on a aider les banques alors que c'est elles les premières responsables (goldman sachs, jb bank, daxia et j'en passe...). on nomme mario draghi à la bce alors qu'il à contribuer à la perte de la gréce lorsqu'il était le N. 2 de goldman sachs avec le produit financier SWAT... ET pourquoi? pour les $$$ encore et toujours, goldman sachs à spéculé sur l'effondrement économique de la gréce au début des années 2000.... La gréce n'est pas toute propre mais des mec comme draghi l'on foutu encore plus dans la m****...... la peur c'est propagé dans toute l'europe et l'on voit ce que cela donne maintenant.... et ce mec nous sort "le modèle social européen est mort" et a côté il file 1 000 milliards € aux banques mais WTF on marche sur la tête et tout le monde la ferme.... Cela me sidérent

 

Quand à la façon de renflouer les banques par sarko c'est juste catastrophique.... On aurait pu justement diminuer notre dette grace à ce renflouement, et bin non le type leur à donné l'argent sans contrôle, alors ce qu'il c'est passé c'est que cette argent à servi à spéculé sur les marché boursiers une nouvelle fois (je passe plein d'étape pour faire simple) et ils ont regagnés encore plus d'argent, de ce fait elle nous ont rembousé l'a dessus pas de probléme (sans bénéfice pour nous vue que l'on est gentil ou des gros pigeons au choix) et elle ont pu engraisser leurs actionnaires alors qu'a côté elle refuse de prêté de l'argent parce que sois disant "la confiance " n'est pas la" , ce qui fou dans la m**** le monde de l'entreprise, de l'immobilier ect ect

 

Alors blamer les prolos quand on voit l'horreur qu'a mis en place le systéme financier ça se passe de commentaire... Dorénavant on spécule sur les crises et de ce fait on les crées: enjoy cette sociéte

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Pelé:"He is the best player in the world; He has just been a little unlucky in the past.";                   Maradona: "Totti is the world's number one" ;                     Mourinho: "He's the best player in the Italian championship in terms of spectacle and quality of play."                    Ferguson: "Totti is the fantastic player";                           Wenger: "Totti is a top, top class player. He used to play in behind the strikers and then one day they had no central striker so they played him up front and won game after game. He suddenly became the topscorer in Italy as a central striker. That means this guy has absolutely everything"             Platini: " Totti est un artiste du football. Son seul défaut est d'être romain."

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nan mais c'est pas sérieux.... les banquiers ont usés de ces crédits à tord et à travers... la base de la crise c'est pile ça: des banquiers qui promettent monde et merveille aux prolos américains avec un taux d'intérêts très faible. le problème c'est que ces taux étaient flexibles hors les prolos pensaient qu'ils étaient fixe.... bien évidement les banquiers ont joué la dessus pour ce faire plus de biftons et on connait la suite pour ce retrouver dans la m**** ou l'on est....

 

Moi ce qui me sidère c'est la manière dont on a aider les banques alors que c'est elles les premières responsables (goldman sachs, jb bank, daxia et j'en passe...). on nomme mario draghi à la bce alors qu'il à contribuer à la perte de la gréce lorsqu'il était le N. 2 de goldman sachs avec le produit financier SWAT... ET pourquoi? pour les $$$ encore et toujours, goldman sachs à spéculé sur l'effondrement économique de la gréce au début des années 2000.... La gréce n'est pas toute propre mais des mec comme draghi l'on foutu encore plus dans la m****...... la peur c'est propagé dans toute l'europe et l'on voit ce que cela donne maintenant.... et ce mec nous sort "le modèle social européen est mort" et a côté il file 1 000 milliards € aux banques mais WTF on marche sur la tête et tout le monde la ferme.... Cela me sidérent

 

Quand à la façon de renflouer les banques par sarko c'est juste catastrophique.... On aurait pu justement diminuer notre dette grace à ce renflouement, et bin non le type leur à donné l'argent sans contrôle, alors ce qu'il c'est passé c'est que cette argent à servi à spéculé sur les marché boursiers une nouvelle fois (je passe plein d'étape pour faire simple) et ils ont regagnés encore plus d'argent, de ce fait elle nous ont rembousé l'a dessus pas de probléme (sans bénéfice pour nous vue que l'on est gentil ou des gros pigeons au choix) et elle ont pu engraisser leurs actionnaires alors qu'a côté elle refuse de prêté de l'argent parce que sois disant "la confiance " n'est pas la" , ce qui fou dans la m**** le monde de l'entreprise, de l'immobilier ect ect

 

Alors blamer les prolos quand on voit l'horreur qu'a mis en place le systéme financier ça se passe de commentaire... Dorénavant on spécule sur les crises et de ce fait on les crées: enjoy cette sociéte

 

D'accord mais je ne vois pas le rapport avec mon message.

 

On en revient aux gens qui vivent au-dessus de leurs moyens en voulant acheter leur maison blanche en banlieue avec la petite barrière et le jardin devant, sauf qu'ils n'ont pas l'argent pour. L'étape suivante c'est de contracter un prêt à taux variable et beaucoup trop risqué parce qu'on réfléchit pas 2 secondes. C'est sûr que si on fait confiance aveuglément aux banques, on va pas loin dans la vie avec son fric.

Mais ici je parlais pas vraiment des prêts immobiliers, mais surtout des prêts à la consommation. 91% des surendettés ont contracté un crédit à la consommation. Est-ce qu'on peut les plaindre parce qu'ils ne savent pas gérer leur argent et demandent un crédit pour la télé, puis la voiture, le frigo et je ne sais quoi encore ? De mon point de vue, clairement non, on vit déjà suffisamment dans un pays d'assistés.

 

Je suis d'accord avec toi sur un point, le fait que la BCE prête aux banques 1000 milliards à un taux de 1% qui vont ensuite être prêtés aux Etats à 3%, c'est complètement absurde. La BCE devrait prêter directement aux Etats, c'est un de mes rares points de convergence avec Hollande, même si je me sens plus proche idéologiquement d'un Dupont-Aignan qui défendait la même chose. C'est un enjeu crucial de l'euro, l'UE doit se mettre d'accord sur une politique de création monétaire cohérente. Pendant que la Fed fait tourner allègrement la planche à billets aux USA, nous on se plombe pour faire plaisir aux banques, en agitant la menace de l'inflation, crainte historique de la BCE (dont les américains n'ont toujours pas vu le bout du nez malgré les milliards injectés). Si on continue dans cette politique, autant sortir de l'euro et permettre à la Banque de France de réellement financer l'économie.


 

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D'accord mais je ne vois pas le rapport avec mon message.

 

On en revient aux gens qui vivent au-dessus de leurs moyens en voulant acheter leur maison blanche en banlieue avec la petite barrière et le jardin devant, sauf qu'ils n'ont pas l'argent pour. L'étape suivante c'est de contracter un prêt à taux variable et beaucoup trop risqué parce qu'on réfléchit pas 2 secondes. C'est sûr que si on fait confiance aveuglément aux banques, on va pas loin dans la vie avec son fric.

Mais ici je parlais pas vraiment des prêts immobiliers, mais surtout des prêts à la consommation. 91% des surendettés ont contracté un crédit à la consommation. Est-ce qu'on peut les plaindre parce qu'ils ne savent pas gérer leur argent et demandent un crédit pour la télé, puis la voiture, le frigo et je ne sais quoi encore ? De mon point de vue, clairement non, on vit déjà suffisamment dans un pays d'assistés.

 

Je suis d'accord avec toi sur un point, le fait que la BCE prête aux banques 1000 milliards à un taux de 1% qui vont ensuite être prêtés aux Etats à 3%, c'est complètement absurde. La BCE devrait prêter directement aux Etats, c'est un de mes rares points de convergence avec Hollande, même si je me sens plus proche idéologiquement d'un Dupont-Aignan qui défendait la même chose. C'est un enjeu crucial de l'euro, l'UE doit se mettre d'accord sur une politique de création monétaire cohérente. Pendant que la Fed fait tourner allègrement la planche à billets aux USA, nous on se plombe pour faire plaisir aux banques, en agitant la menace de l'inflation, crainte historique de la BCE (dont les américains n'ont toujours pas vu le bout du nez malgré les milliards injectés). Si on continue dans cette politique, autant sortir de l'euro et permettre à la Banque de France de réellement financer l'économie.

Pas la peine de faire des calculs savant pour comprendre que le monde économique, tel qu'il a été établit il y a 150 ans environ est tout bonnement voué à l'auto destruction ...

Le principe du crédit est de payer plus que ce que tu as emprunter. Hors, les pays ne peuvent créer de monnaie (sinon, il n'emprunteraient pas). Cependant, si nous sommes 10 pays à emprunter 100 Euros, le circuit monétaire est donc de 1 000 Euros. Qui peut me dire comment ces pays peuvent rembourser un total de 1 010 Euros (avec un taux à 1%) ??? Qui va créer les 10 Euros pour les banques ???? Bah, les banques, pardi !! Elles vont vous prêter les 10 Euros, qu'il vous faudra rembourser avec un taux ... C'est le serpent qui se mord la queue.

Donc, aussi longtemps que nous ne trouverons pas de solution à ce principe, la dette des états ne pourra JAMAIS être remboursée, ou alors, au dépends de pays qui devront mourir (littéralement parlant) en se faisant saigner afin de prendre leur pognon pour rembourser les taux d'intérêts ...

Un de ces quatres, je tenterai de faire un post sur l'économie spéculative, et les soucis engendrer. Pour faire court, une petite stat intéressante de notre monde actuel : l'ensemble des valeurs économiques (bas de laines, économies à la banque, capitaux d'entreprises, valeurs boursières ...) n'existe qu'à hauteur de 10%. En clair, l'argent qui transite par le monde entier est fictif à 90%. Seul 10% de l'économie mondiale existe en pièces et billets. Le reste, ce ne sont que des chiffres spéculatifs (valeur à la revente à l'instant T).

C'est pour ça que, qui que soit l'ahuri qui court à prendre un fauteuil comme celui de président, ne pourra strictement rien faire du tout, hormis espérer que le système pètera dans les mains du successeur.

Pour finir, notre système électoral à deux tours consiste à choisir ce que l'on veut, au premier tour, puis, d'éliminer celui que l'on ne veut pas, au second tour. De plus, le vote blanc // nul n'a aucune espèce de valeur. Si une majorité de votant n'exprimait que des bulletins blanc ou nul, ça ne changerai absolument rien ... Preuve, une fois de plus, que l'élu ne l'est que par une poignée de votant, certainement pas par la maojorité.

Les lois d'Arsenal :
[i] * Un Gunner ne peut pas être blessant vis à vis de ses supporters, anciens ou actuels, ni, par son inaction, permettre que la planète football soit humiliée.[/i]
[i] * Un Gunner ne peut porter atteinte à son club, ni, restant passif, permettre que son club soit exposé au danger des pétro-dollars.
* Un Gunner doit obéir aux consignes que lui donne son entraîneur, sauf si de telles consignes entrent en conflit avec la Première loi.
* Un Gunner doit protéger son honneur tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.[/i]

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Pas la peine de faire des calculs savant pour comprendre que le monde économique, tel qu'il a été établit il y a 150 ans environ est tout bonnement voué à l'auto destruction ...

Le principe du crédit est de payer plus que ce que tu as emprunter. Hors, les pays ne peuvent créer de monnaie (sinon, il n'emprunteraient pas). Cependant, si nous sommes 10 pays à emprunter 100 Euros, le circuit monétaire est donc de 1 000 Euros. Qui peut me dire comment ces pays peuvent rembourser un total de 1 010 Euros (avec un taux à 1%) ??? Qui va créer les 10 Euros pour les banques ???? Bah, les banques, pardi !! Elles vont vous prêter les 10 Euros, qu'il vous faudra rembourser avec un taux ... C'est le serpent qui se mord la queue.

Donc, aussi longtemps que nous ne trouverons pas de solution à ce principe, la dette des états ne pourra JAMAIS être remboursée, ou alors, au dépends de pays qui devront mourir (littéralement parlant) en se faisant saigner afin de prendre leur pognon pour rembourser les taux d'intérêts ...

Un de ces quatres, je tenterai de faire un post sur l'économie spéculative, et les soucis engendrer. Pour faire court, une petite stat intéressante de notre monde actuel : l'ensemble des valeurs économiques (bas de laines, économies à la banque, capitaux d'entreprises, valeurs boursières ...) n'existe qu'à hauteur de 10%. En clair, l'argent qui transite par le monde entier est fictif à 90%. Seul 10% de l'économie mondiale existe en pièces et billets. Le reste, ce ne sont que des chiffres spéculatifs (valeur à la revente à l'instant T).

C'est pour ça que, qui que soit l'ahuri qui court à prendre un fauteuil comme celui de président, ne pourra strictement rien faire du tout, hormis espérer que le système pètera dans les mains du successeur.

Pour finir, notre système électoral à deux tours consiste à choisir ce que l'on veut, au premier tour, puis, d'éliminer celui que l'on ne veut pas, au second tour. De plus, le vote blanc // nul n'a aucune espèce de valeur. Si une majorité de votant n'exprimait que des bulletins blanc ou nul, ça ne changerai absolument rien ... Preuve, une fois de plus, que l'élu ne l'est que par une poignée de votant, certainement pas par la maojorité.

 

Eh bien justement, la création monétaire est une alternative. Bien sûr il faut en user avec précaution pour ne pas affaiblir considérablement notre monnaie (même si cette dévaluation peut être profitable) et générer de l'inflation. Cependant, la Fed a injecté 600 milliards dans l'économie américaine et l'inflation n'est que de 2% là-bas, contre 0.8% en France. Je pense qu'on pourrait se permettre une inflation un peu plus forte étant donné les bénéfices dont on pourrait en tirer, notamment en termes de croissance. Mais apparemment, la BCE est trop frileuse pour ça et préfère favoriser les banques.

Concernant ta dernière phrase, je pense que le vote blanc reste quand même largement minoritaire, même si ça serait effectivement assez intéressant de le comptabiliser. De toute façon, les présidents sont aujourd'hui plus élus pour leur programme social qu'économique, leur marge de manoeuvre étant très limitée de ce côté-là.


 

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Eh bien justement, la création monétaire est une alternative. Bien sûr il faut en user avec précaution pour ne pas affaiblir considérablement notre monnaie (même si cette dévaluation peut être profitable) et générer de l'inflation. Cependant, la Fed a injecté 600 milliards dans l'économie américaine et l'inflation n'est que de 2% là-bas, contre 0.8% en France. Je pense qu'on pourrait se permettre une inflation un peu plus forte étant donné les bénéfices dont on pourrait en tirer, notamment en termes de croissance. Mais apparemment, la BCE est trop frileuse pour ça et préfère favoriser les banques.

Concernant ta dernière phrase, je pense que le vote blanc reste quand même largement minoritaire, même si ça serait effectivement assez intéressant de le comptabiliser. De toute façon, les présidents sont aujourd'hui plus élus pour leur programme social qu'économique, leur marge de manoeuvre étant très limitée de ce côté-là.

D'accord avec toi pour la planche à billets ... seulement, si tous les pays font tourner leur planche à billets, cela démultiplie la force de ce procédé (qui plus est avec une monnaie unique et partagée par plusieurs pays : Europe). Les States peuvent le faire : ils sont seuls, le dollar reste une monnaie d'échange très forte (les barils de brut se vendent en dollars) et n'ont que peu de scrupules économiques vis à vis de leurs amis (tant les voisins Canada et Mexique que les autres pays du monde économique). Enfin, leur balance commerciale leur permet (en tout cas, bien plus que la nôtre) d'appliquer ce procédé.

Pour le vote blanc (et le vote nul, ofc), si le taux est si bas, c'est bien parce que les gens savent que cela n'a aucune valeur démocratique puisque pas reconnu par les politiques (et ce n'est pas prêt de changer). Ensuite, comme je l'ai expliqué juste avant, le vote du deuxième tour ne peut pas être un vote d'adhésion, mais bien un vote sanction !! On élimine celui que l'on ne veut pas voir !!! Et c'est là que le vote blanc perds encore de sa puissance : il est "noyé" par le choix au premier tour, puis, il est incongru de l'utiliser au second tour !! Avec une course à l'australienne, ton vote blanc aurait réellement de la valeur, puisque si cette variable augmente trop fort, tu peux te retrouver au dernier tour avec plus de 50% de la population à avoir voté blanc (et donc, la majorité du peuple refuserai de voir les participants proposés à la tête du pays ... imagine la crise politique qui en découlerai !! XD )

Les lois d'Arsenal :
[i] * Un Gunner ne peut pas être blessant vis à vis de ses supporters, anciens ou actuels, ni, par son inaction, permettre que la planète football soit humiliée.[/i]
[i] * Un Gunner ne peut porter atteinte à son club, ni, restant passif, permettre que son club soit exposé au danger des pétro-dollars.
* Un Gunner doit obéir aux consignes que lui donne son entraîneur, sauf si de telles consignes entrent en conflit avec la Première loi.
* Un Gunner doit protéger son honneur tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.[/i]

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Avant d'aller voter les amis...

Pour l'économiste et historien Nicolas Baverez, ce qui se joue ce dimanche est rien de moins que le maintien, au prix d'immenses efforts, de la France dans le peloton de tête des pays développés... ou son inexorable déclin.

 

La Ve République est un régime conçu pour l'action en temps de crise. Le président de la République, qui incarne la nation et répond du pouvoir de l'État, en constitue la colonne vertébrale. Son élection structure le système politique tout en mettant les citoyens en situation d'examiner les grands enjeux de l'heure et de décider de leur destin. Or, l'élection présidentielle de 2012 se présente comme une dangereuse dérobade. Jamais depuis les années 1930 la France n'a été aussi affaiblie, notamment vis-à-vis de l'Allemagne, et aussi en porte-à-faux par rapport à l'économie mondiale et à l'environnement international. Jamais depuis les années 1930 la classe politique n'a fait preuve d'une telle légèreté et le débat public ne s'est enfermé dans un tel déni du réel. Les Français ne s'y trompent pas. Leur forte mobilisation du premier tour, avec un taux de participation de 80%, témoigne d'une conscience aiguë de la gravité de la situation et du caractère décisif du moment. Leur vote à 33% contre les partis dits de gouvernement exprime leur désarroi et leur déception face à l'insuffisance des projets en présence.

 

En 2002, c'est l'abstention qui avait été le vecteur de leur colère et leur frustration. En 2012, ce fut le vote en faveur du Front du rejet, au confluent d'un règlement de comptes entre les électeurs et le président sortant, d'une crise de nature déflationniste qui lamine les classes moyennes, d'un appel enfin à réassumer les valeurs de la République qui ont été abandonnées aux populistes qui les instrumentalisent. Intellectuellement et politiquement, ces derniers ont réussi leur OPA sur la campagne, placée sous le signe de la démagogie, de la nostalgie et du ressentiment. Et ce, en complète rupture avec les récentes élections en Europe qui, du Royaume-Uni à l'Espagne, ont débouché, au terme d'un débat authentique autour des très sérieuses difficultés de ces nations et de l'Europe, sur des alternances associant le renouvellement des équipes dirigeantes, des stratégies claires de gestion de la crise, des idées originales pour mobiliser l'énergie des citoyens, à l'image du programme britannique de Big Society.

 

L'élection présidentielle de 2012 ne va pas seulement choisir le prochain président de la République, qui aura la très lourde responsabilité de diriger le pays et l'État au cours de cinq années terribles. Elle donnera une indication décisive sur la capacité de notre démocratie à délibérer et à relever les immenses défis qui se présentent devant elle, sur la capacité de la France à accomplir les changements majeurs requis pour enrayer trois décennies de déclin, sur la capacité des Européens de trouver les compromis nécessaires pour sauver l'euro et les acquis de soixante ans d'intégration du continent. Voilà pourquoi le vote de 2012 est décisif. Voilà pourquoi, sous les avatars d'une campagne en trompe-l'oeil, il doit être éclairé et guidé par la compréhension de ses enjeux réels à l'aune des révolutions du XXIe siècle.

 

Accélération de l'Histoire, régression de l'Europe...

 

Jamais depuis 1958 une élection présidentielle ne s'est déroulée sur fond de plus grands bouleversements historiques. La Ve République est née de l'impuissance du régime parlementaire à trouver une issue à la guerre d'Algérie, dans un contexte de forte croissance et de stabilisation de la guerre froide après la disparition de Staline. L'élection de François Mitterrand, en 1981, dut beaucoup aux chocs pétroliers et à la crise déclenchée par l'implosion de la régulation keynésienne sous les assauts conjugués du chômage et de l'inflation, tandis que sa réélection précéda d'un an la chute du mur de Berlin.

 

Le scrutin de 2012 se situe pour sa part au confluent de quatre révolutions qui remettent en cause la situation de la France et de l'Europe.La première révolution est liée à la mondialisation, qui fait basculer le centre de gravité du capitalisme vers les pays émergents - ces derniers assurent désormais 52% de la production industrielle, réalisent 48% des exportations et détiennent 80% des réserves de change mondiales. D'où un double choc pour les pays développés, confrontés à la désindustrialisation et à un chômage structurel qui déstabilise leurs classes moyennes, tandis que l'Occident voit contester le monopole qu'il détenait sur l'histoire du monde depuis le XVIe siècle. La deuxième découle du cumul de la crise mondiale du capitalisme dérégulé et de la crise européenne des risques souverains qui ne sont nullement achevées. Elles entraînent le recul relatif des États-Unis et leur recentrage stratégique autour de leur territoire et de l'Asie, tandis que l'Europe se trouve aspirée dans une dynamique déflationniste comparable à celle du Japon, mêlant vieillissement démographique, surendettement, perte de compétitivité et surévaluation de la monnaie. Le troisième bouleversement est à chercher dans l'onde de choc du soulèvement des peuples lancée par les révolutions du monde arabo-musulman et qui a gagné jusqu'à la Russie et à la Chine. Animées par la révolte contre les autocraties, la corruption et les inégalités, elles n'ont pas pour autant comme objectif, contrairement à l'automne des peuples de 1989, le passage à la démocratie occidentale et à l'économie de marché. Enfin, une nouvelle révolution technologique se poursuit, portée par l'information, la génétique mais aussi la transition énergétique sous la pression de la raréfaction des ressources, du réchauffement climatique et de la catastrophe de Fukushima.

 

L'Europe est la grande perdante de cette nouvelle donne. La zone euro, épicentre de la crise des dettes souveraines, est devenue le plus important risque pour l'économie mondiale, que l'implosion de la monnaie unique plongerait dans une grande dépression. Elle est le seul des grands pôles de la mondialisation dont la production reste inférieure à son niveau de 2007 et à rechuter dans la récession, accompagnée d'un chômage qui touche 10,8% de la population active tandis que les déficits et la dette publics atteignent 4,1%, et 87% du PIB. Elle compte trois États en situation de défaut, qui menacent d'être rejoints par l'Espagne, prise en tenailles par la récession et le chômage (25% de la population active), d'une part, la faillite du système bancaire qui ploie sous 200 milliards d'euros de créances douteuses et l'explosion des coûts de la dette publique, d'autre part.

 

À l'exception du nord du continent, l'Europe est devenue l'otage de modèles de croissance à crédit caducs et d'États providence insoutenables au regard de l'évolution de la démographie et de la chute de la croissance potentielle. Au moment où les déséquilibres de la mondialisation tendent à se réduire, la divergence entre les pays de la zone euro s'exacerbe. L'Allemagne, forte de sa réunification et de ses réformes, affiche une croissance stable, des excédents commerciaux et courants records (158 et 135 milliards d'euros), un retour au plein emploi avec un chômage revenu en dix ans de 12 à 6% de la population active, ce qui lui vaut d'attirer des dizaines de milliers de jeunes diplômés d'Europe du Sud.

 

La faiblesse de la gouvernance européenne achève de rendre la situation critique. La crise a démontré la fausseté des principes qui ont présidé à la création de l'euro et l'incapacité à gérer les crises en l'absence d'un gouvernement économique, d'une Banque centrale qui dispose du statut de prêteur en dernier ressort, d'une solidarité financière et d'une responsabilité budgétaire. Mais alors que chacun s'accorde sur le fait que la survie de la zone euro passe par une intégration renforcée, les nations qui la composent ne cessent d'afficher leurs désaccords, leurs difficultés à nouer des compromis et à exécuter les décisions arrêtées. Dans l'Union tout entière, les États renationalisent à marche forcée la politique économique et restaurent les frontières sous la pression des populismes qui érigent l'Europe en bouc émissaire et manipulent les peurs provoquées par les grandes transformations historiques.

 

... et déclin de la France

 

De cette Europe aspirée par le vide et la désintégration, la France est désormais le grand corps malade. La crise a en effet donné un spectaculaire coup d'accélérateur à son déclin économique et social. La croissance, limitée à 1,2% au cours des années 2000, est à l'arrêt en raison de l'euthanasie du secteur privé, du retard de l'investissement et du blocage de l'innovation, provoqué par la chute des profits, de l'effondrement de la compétitivité dont témoigne le déficit commercial le plus élevé de la zone euro (70 milliards en 2011). La dette publique s'est envolée et atteindra 90% du PIB en 2012, seuil à partir duquel elle pèse négativement sur l'activité et l'emploi. Le chômage frappe 10% de la population active depuis trois décennies. Il en résulte une paupérisation rapide des Français, dont le revenu par tête est désormais inférieur à celui des Européens. La nation se balkanise avec la reconstitution d'un sous-prolétariat de 6 millions d'exclus vivant dans des ghettos, plongés dans l'anomie sociale et dépendant uniquement des transferts sociaux. Confrontés à la fermeture du marché du travail et de la société, les jeunes - dont 161.000 abandonnent chaque année le système éducatif sans aucune formation - basculent dans l'exclusion ou font le choix de l'exil.

 

Le décrochage de la France, contrairement aux autres pays développés, ne résulte pas de l'éclatement de l'économie de bulle en 2007, mais d'un modèle de croissance par la dette publique où le seul moteur d'une activité en baisse régulière est fourni par la consommation, alimentée par des transferts sociaux qui culminent à 33% du PIB et sont financés majoritairement par la hausse de la dette et accessoirement par celle des prélèvements publics. La montée parallèle des dépenses et des recettes publiques, qui culminent à 56,6% et 49 % du PIB, mine la production et l'emploi marchands, avivant l'anxiété sociale, qui légitime de nouvelles demandes de protection. L'État providence a ainsi cannibalisé l'État régalien et la redistribution, évincé la production. Dans le même temps, l'étatisme et le corporatisme figent et ferment la société. Et la France de se couper du monde ouvert du XXIe siècle. Loin d'être anecdotique, la dégradation financière a ainsi acté le déclassement de la France en Europe et dans le monde.

 

Avec la maîtrise de ses comptes publics, notre pays a perdu sa souveraineté face aux marchés financiers comme à l'Allemagne, qui assume désormais seule - et non sans erreurs - le leadership de la zone euro et de l'Europe continentale. Il sera le coeur du prochain choc sur la zone euro. En dépit du faux calme qui a prévalu depuis la dégradation de sa notation financière, le télescopage du mur de la dette se rapproche. La France doit lever 180 milliards d'euros en 2012 et plus de 200 milliards en 2013 sur les marchés, dont les deux tiers auprès des investisseurs internationaux. Or, elle se trouve prise dans une double tenaille. La première, intérieure, entre la course folle de la dette publique, d'une part, le blocage de la croissance et la chute de la compétitivité, d'autre part. La seconde, européenne, entre l'Allemagne d'Angela Merkel, leader de l'Europe du Nord compétitive, et l'Italie de Mario Monti, symbole de l'Europe du Sud qui se réforme. Le choc annoncé sur la dette française entraînera une dégradation immédiate de nos banques tout en relançant spectaculairement la déstabilisation de la zone euro à travers la mise en risque d'une dette de 1700 milliards mais aussi des mécanismes de secours que notre pays garantissait.

 

Réinventer le modèle français et l'Europe

 

Pour la France et l'Europe, la décennie 2010 sera décisive et déterminera largement leur place dans le XXIe siècle. Sans réforme de son modèle économique et social, la France ne figurera plus dans les dix premières puissances mondiales en 2025. Elle ne peut plus affronter seule un choc sur sa dette et devra compter sur l'aide de l'Europe. Une Europe qui devra choisir entre la relance de son intégration ou l'éclatement de la zone euro, sans pouvoir se reposer sur le renfort d'une Amérique surendettée et profondément divisée, ni sur l'appui d'un Japon ravagé par la déflation, le tsunami et la catastrophe de Fukushima, ni sur le secours des émergents tout entiers tendus vers leur rattrapage de l'Occident et animés d'une volonté de revanche contre les anciennes puissances coloniales. En bref, la France et l'Europe vont devoir décider au cours des prochaines années de se réinventer ou de sortir de l'Histoire universelle.

 

Pour la France, l'enjeu prioritaire concerne la modernisation du modèle économique, qui passe par un nouveau pacte productif. Dès lors que la consommation excède la production de 10%, le choix est entre la déflation par la baisse des salaires et la reflation par l'augmentation du travail, de l'investissement et de l'innovation. D'autres pays européens se sont engagés avec succès dans cette voie, à l'image de l'Allemagne ou de la Suède. Et il n'existe aucune fatalité à ce que la France figure parmi les perdants de la mondialisation, comme le montrent le dynamisme des Français installés à l'étranger ou les performances des grands groupes. De fait, notre pays dispose d'atouts majeurs: la vigueur de sa démographie, la productivité d'une partie de sa main-d'oeuvre, l'abondance de l'épargne - en dépit d'une taxation aberrante approchant 40% -, la qualité de ses infrastructures, l'excellence de certains pôles publics et privés en situation de leadership mondial, un patrimoine, une culture, un mode de vie, des paysages et un climat exceptionnels. Ces atouts doivent devenir le socle pour le redressement de l'offre nationale.

 

Le schéma keynésien d'une croissance tirée par des dépenses publiques financées par la dette est mort. Parce que la consommation se porte sur les importations dans une économie ouverte si l'appareil de production n'est plus performant. Parce que la dépense publique et l'impôt euthanasient l'activité et l'emploi marchands. Parce que l'excès de dette publique ruine le crédit de l'État et la confiance. Voilà pourquoi ce ne sont pas les dépenses publiques mais les réformes de structure qui peuvent relancer la croissance. Voilà pourquoi la priorité doit aller à la maîtrise des coûts de production, à l'investissement, à l'innovation et à la recherche.

 

La reconstruction d'une offre nationale compétitive a pour condition le retour à l'équilibre des finances de la nation, qui implique la rupture avec la préférence pour la dépense publique. Pierre Mendès France aimait à rappeler que «les comptes en désordre sont la marque des nations qui s'abandonnent». Le modèle de croissance fondé sur la dette publique et privée - qui atteint 160% du PIB contre 128% en Allemagne et 126% en Italie - est caduc. La Cour des comptes a établi que l'effort d'économie pour ramener les comptes publics à l'équilibre s'élève à 120 milliards d'euros sur cinq ans. Les stratégies de redressement conduites dans les pays développés, de la Suède à l'Allemagne en passant par le Canada, montrent qu'il doit être effectué à hauteur d'un quart par des hausses d'impôts centrés sur les ménages et de trois quarts par des baisses de dépenses. Les impôts et taxes ont augmenté de 32 milliards d'euros dans les deux dernières années, dont plus de la moitié à la charge des entreprises, dont le taux de marge se situe à un point bas historique depuis les années 1980. La priorité doit donc aller aux coupes dans les dépenses publiques et au basculement des dépenses stériles vers les usages productifs: le travail, l'investissement, l'éducation et la recherche.

 

Il ne fait aucun doute que la France ne pourra continuer à emprunter sur les marchés les mêmes volumes aux mêmes prix au cours des prochaines années. Voilà pourquoi il n'existe pas d'alternative à la rigueur, qui sera soit décidée volontairement par les autorités françaises, soit imposée par les marchés financiers et nos partenaires européens. Les déficits et la dette publics ne sont pas les alliés mais les fossoyeurs de la solidarité, car ils sont des impôts sur les pauvres et les générations futures. La France reste en quête d'un pacte social et citoyen qui permette de refonder la nation. Le chômage permanent est un cancer qui ronge l'économie mais aussi la société. Il ne peut être combattu que par une réunification et une libéralisation du marché du travail, qui lient flexibilité et sécurité. La protection absolue des uns ne peut continuer à avoir pour pendant la précarité et l'exclusion d'un nombre sans cesse croissant de Français. Il est par ailleurs impératif d'interrompre la dégradation des performances du système éducatif et de mettre un terme à l'échec scolaire, qui constitue une machine à reproduire l'exclusion. La même stratégie de réunification doit être conduite à l'échelle de la nation, où la volonté de vivre ensemble s'efface de plus en plus devant les clivages entre riches et pauvres, inclus et exclus, jeunes et vieux, actifs et retraités, villes et campagnes. L'atomisation des individus sous le choc de la crise et la divergence du corps social trouvent une traduction directe dans la vie publique avec la radicalisation et la poussée des populismes. Il n'est d'autre antidote à cette crise démocratique que le renforcement de l'État de droit et la mobilisation de l'énergie des citoyens au service du redressement du pays.

 

Le chemin de sortie de crise de l'euro existe

 

Comme en 1983, mais beaucoup plus rapidement, la France sera confrontée, après l'élection présidentielle de 2012, à une décision cruciale avec le heurt programmé du mur de la dette: soit la sanctuarisation d'un modèle social insoutenable qui implique l'éclatement de l'euro; soit la réaffirmation de l'engagement dans l'euro qui exige des réformes radicales. Le chemin de sortie de crise de la zone euro existe. Il repose sur la poursuite de l'assouplissement monétaire engagé par Mario Draghi à la tête de la BCE, le retour progressif à l'équilibre des pays déficitaires prévu par le traité budgétaire et l'introduction de règles d'or nationales, l'accord sur une initiative de croissance portée par les pays excédentaires - Allemagne au premier chef - et par les institutions européennes. Il implique surtout des actes politiques en faveur d'une relance de l'intégration du continent, via la constitution d'un gouvernement économique de la zone euro, la poursuite du grand marché, l'engagement d'une politique de sécurité et de défense du continent, rendue indispensable par le retrait américain.

 

Le refus de la France de traiter ses problèmes de compétitivité et de déficits tuerait dans l'oeuf la nouvelle donne monétaire de la BCE comme les possibilités de soutien de la croissance. Il achèverait de déséquilibrer le couple franco-allemand et, partant, la capacité à passer et mettre en oeuvre des compromis politiques au sein de l'Union. Voilà pourquoi la réforme du modèle français est non seulement la clé du redressement national mais de la survie de l'euro et de la possibilité pour l'Europe de figurer parmi les grands pôles qui structurent la mondialisation.Le choix cardinal qui se présente aux Français reste celui de leur rapport à la société ouverte du XXIe siècle. La France s'est engagée dans une voie totalement régressive avec la multiplication des propositions protectionnistes, les appels à la reconstitution des frontières, le déchaînement de la démagogie hostile à l'Europe et de la xénophobie. La volonté d'ériger des lignes Maginot contre la mondialisation est aussi chimérique que dangereuse. Elle réédite l'erreur tragique des années 1930, lorsque la France s'est coupée du monde réel en refusant de s'adapter à l'environnement de la grande déflation et de répondre à la montée en puissance des régimes totalitaires.

 

Il n'existe pas aujourd'hui de menaces extérieures directes mais un danger latent, celui d'une marginalisation doucereuse allant de pair avec la dépossession de la souveraineté qui accompagnerait l'incapacité à équilibrer les comptes publics. La fermeture et le repli sur un passé mythifié ne constituent pas une stratégie alternative de redressement mais la promesse d'un déclin accéléré. Marc Bloch, dans L'Étrange Défaite, conclut sur l'origine du désastre de 1940 dans les termes suivants: «Ce n'est pas seulement sur le terrain militaire que notre défaite a eu ses causes intellectuelles. Pour pouvoir être vainqueurs, n'avions-nous pas, en tant que nation, trop pris l'habitude de nous contenter de connaissances incomplètes et d'idées insuffisamment lucides?» La France de 2012 doit cesser de vivre dans le passé ou de cultiver des chimères pour se penser et agir dans le monde du XXIe siècle. Et les Français sont à la veille d'un choix décisif: soit se secouer et s'engager par la voie démocratique dans les réformes; soit prendre le risque d'une tutelle étrangère, voire d'une contre-révolution nationale destructrice de la liberté, avant de se relever.


 

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Qui est Nicolas Baverez ? Un ami de Sarkozy, un "décliniste" qui a beaucoup travaillé pour placer sur un piédestale Sarkozy. Ce type a était fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 2007 par Sarkozy.

 

Allez bisous t'aura pas de médaille cette fois. :)

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Un pavé pour expliquer pourquoi la politique de Hollande n'est pas applicable, avec arguments, et tu réponds en dénigrant la personne. Un vrai disciple de Hollande.

Je suis toujours aussi étonné par les capacités formidables de ton cerveau : tu sais utiliser Google. Mais si t'avais cherché un peu plus, t'aurais lu que Baverez avait aussi critiqué Sarkozy. Try again.


 

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Un pavé pour expliquer pourquoi la politique de Hollande n'est pas applicable, avec arguments, et tu réponds en dénigrant la personne. Un vrai disciple de Hollande.

Je suis toujours aussi étonné par les capacités formidables de ton cerveau : tu sais utiliser Google. Mais si t'avais cherché un peu plus, t'aurais lu que Baverez avait aussi critiqué Sarkozy. Try again.

 

Vu comment tu répondais en une seule phrase a mes pavé de manière systématiquement hautaine (pavé que j'écris moi même soit dit en passant je ne fait pas de copié collé), je me suis dit que je me devait de te renvoyer une crotte de nez dans la face quoi. Tu comprends hein, c'est sportif :)

Quand Caneton t'a demander de répondre avec de l'argumentaire et pas en une ligne, tu l'a envoyer chier, donc tu vois je ne pense pas que tu soit le plus à même de me faire ce genre de remarques Weale.

 

Tu a un esprit binaire, tu voit le bien ou le mal, le con ou l'intelligent, la réussite Sarkozy ou la défaite Hollande, ce qui fait que tu est convaincu que tu détient la vérité et tu devient méprisant et hautain.

La différence entre moi et toi c'est que je ne suis pas prêt à me cogner la tête contre un mur pour montrer que j'ai raison.

Si je suis disciple de Hollande (ce que je veux bien admettre même si tu n'en sais rien), toi tu est disciple de Sarkozy. Je ne vois pas ou est le problème, toi apparemment si : tout ce qui provient d'Hollande c'est de la chiasse en conserve.

 

Mon post précédent avait seulement pour but de montrer le rapport amical qui existe entre Sarkozy et Baverez, et dénoncer la légitimité douteuse de cette médaille.

Tu répond (encore de façon méprisante) en me visant directement moi et mes pauvres capacités mentales, pourquoi ? parce que j'ai fait une recherche Google.

 

Ce soir les résultats je viendrai peux être t'envoyer une 2eme crotte de nez dans la face si j'suis d'humeur, et je retournerai à mes vrais préoccupations, parce que la politique : mouais. On ne me fera pas croire que l'on est vraiment libre et que les 2 partis qui nous gouvernent depuis des années ne sont pas corrompus et soumis.

 

Rien de personnel.

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Les premiers résultat selon les belges et Twitter donne FH gagnant avec 53% .

 

Venez sur Twitter sur #radiolondres et vous rigolerez bien avec les messages codés du genre:

Aujourd'hui se dispute un match très important entre le Pays-Bas et la Hondrie, le gagnant aura l'acquisition du stade (l’Élysée Stadium) et pour l'instant les Pays-Bas gardent bien la balle avec 53% de possession et 47% pour la Hongrie.

 

C'est très drole!!

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Et surtout, arrêtez de vous battre, peu importe le guignol qui aura la place, de toute façon, aucune des deux politiques ne pourra être appliquée.

 

Faut vraiment avoir rien d'autre à faire que de défendre des types qui ne parviendrons jamais à faire tout ce qu'ils ont dit. De plus, je ne sais pas comment l'on peut être "Sarkozyste" ou "Hollandien", puisque pour ma part, il y a des choses qui me plaisent dans chacun de leurs programmes, et d'autres choses qui me sont complètement aberrantes.

 

Comme je l'ai dit plus haut : le premier tour, tu votes pour un programme (ou si le QI ne le permet pas, pour une personne) ; le second tour, tu élimines un programme (ou, si le QI n'a toujours pas augmenté, une personne). Point à la ligne !!!

 

Gardez vos forces, sincèrement, gardez les, car quand les choses n'iront pas comme vous le voudrez, ce sera dans ces moments là qu'il vous faudra monter au créneau !!!!

Les lois d'Arsenal :
[i] * Un Gunner ne peut pas être blessant vis à vis de ses supporters, anciens ou actuels, ni, par son inaction, permettre que la planète football soit humiliée.[/i]
[i] * Un Gunner ne peut porter atteinte à son club, ni, restant passif, permettre que son club soit exposé au danger des pétro-dollars.
* Un Gunner doit obéir aux consignes que lui donne son entraîneur, sauf si de telles consignes entrent en conflit avec la Première loi.
* Un Gunner doit protéger son honneur tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.[/i]

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Et surtout, arrêtez de vous battre, peu importe le guignol qui aura la place, de toute façon, aucune des deux politiques ne pourra être appliquée.

 

Faut vraiment avoir rien d'autre à faire que de défendre des types qui ne parviendrons jamais à faire tout ce qu'ils ont dit. De plus, je ne sais pas comment l'on peut être "Sarkozyste" ou "Hollandien", puisque pour ma part, il y a des choses qui me plaisent dans chacun de leurs programmes, et d'autres choses qui me sont complètement aberrantes.

 

Comme je l'ai dit plus haut : le premier tour, tu votes pour un programme (ou si le QI ne le permet pas, pour une personne) ; le second tour, tu élimines un programme (ou, si le QI n'a toujours pas augmenté, une personne). Point à la ligne !!!

 

Gardez vos forces, sincèrement, gardez les, car quand les choses n'iront pas comme vous le voudrez, ce sera dans ces moments là qu'il vous faudra monter au créneau !!!!

 

Entièrement d'accord avec toi

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Sinon, pour ceux que cela intéresse, Hollande a Gagné:

 

 

 

Selon Twizz Radio, le premier sondage officiel a été communiqué aux QG des partis à 17h30. Hollande l'emporterait avec 52,6% contre 47,4% à Sarkozy.

http://event.lalibre.be/l-actu-principale-de-ce-jour/

Roy Batty : J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir. * Derniers mots de Roy Batty à la fin du film. * Blade Runner, Hampton Fancher et David Peoples, 1982, Rutger Hauer [quote name='expresso' date='10 février 2011 - 20:11 ' timestamp='1297365088' post='276689'] Il m'a aussi dit que nasri était une mauviette plus jeune, que lui et song lui mettait des grosses claques et que nasri chialait comme une fillette. [/quote] Go Saints! New Orléans évidemment. Wilshere... I love you!
Après la paix avec la Grande-Bretagne et alors qu'il participait à un dîner en présence de ses anciens ennemis britanniques, l'un d'eux lui dit : « Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous battions pour l'honneur… » Surcouf lui répondit d'un ton calme : « Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas. »

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