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Russie : au sport comme à la guerre Une vague de sanctions inédite contre le sport russe ébranle un système que Vladimir Poutine a placé au cœur de son régime et de son pouvoir personnel. Composée de proches, d’athlètes et d’oligarques, la « sportokratura » est devenue une arme géopolitique. EnEn envahissant l’Ukraine, Vladimir Poutine n’a probablement pas anticipé l’ampleur sans précédent des sanctions contre le sport russe. La mise au ban du mouvement sportif mondial est massive : exclusion des athlètes des Jeux paralympiques de Pékin et des équipes de football des Coupes d’Europe et de la Coupe du monde, annulations de compétitions, boycotts, ruptures de contrats de sponsoring, etc. Avalisé par le Comité international olympique (CIO) sous la pression, notamment, des fédérations qui avaient d’emblée annoncé leur refus d’affronter la Russie, le mouvement a été suivi par les institutions comme par les sportifs et les acteurs économiques. Symbole de cet effacement, l’éditeur de jeux vidéo EA Sports est allé jusqu’à retirer les équipes russes de sa simulation de football FIFA 2022. Selon Jean-Baptiste Guégan, enseignant et consultant en géopolitique du sport, ces sanctions sont « inédites, historiques, et remettent définitivement en cause le mythe de l’apolitisme du sport ». Ces sanctions menacent tout l’édifice du système sportif russe, déjà fragilisé par les affaires de dopage qui ont obligé ses athlètes à concourir sous bannière neutre lors des trois dernières olympiades. Or ce système, méthodiquement construit depuis plus de vingt ans, est au cœur du pouvoir. Poutine, corps de la nation russe « Poutine s’est emparé du sport dès le lendemain de sa première investiture, en invitant au Kremlin son ancien entraîneur de judo et en expliquant que, grâce à lui, il avait été sauvé de la vie de voyou qui lui tendait les bras – bien qu’il n’eût que 11 ans lorsqu’il poussa les portes de son dojo à Leningrad », rappelle Lukas Aubin, docteur en études slaves à l’université Paris-Nanterre, auteur de La Sportokratura sous Vladimir Poutine. Une géopolitique du sport russe (éd. Bréal, 2021). Le redressement de la Russie par le sport est figuré par le président lui-même, que l’imagerie officielle présente dans les panoplies du hockeyeur, du judoka, du skieur ou du nageur. Un redressement au sens littéral, selon Lukas Aubin : « Vladimir Poutine arrive comme l’antithèse de son prédécesseur Boris Eltsine : il se tient droit, est un sportif accompli, dans le contrôle de lui-même. Il joue l’incarnation physique du corps de la nation. » Après la « décennie perdue » des années 1990, il veut raviver les heures de gloire du sport soviétique. Il renoue aussi, relève le chercheur, avec l’hygiénisme que prônait Lénine dans les années 1920, afin d’améliorer la santé et l’espérance de vie des ouvriers. La nation russe doit, à l’image de son président, redevenir saine et forte. Au-delà des symboles, « Vladimir Poutine construit un système “politico-économico-sportif” très élaboré, en utilisant les oligarques pour financer le sport, les hommes et les femmes politiques pour le régenter, et les athlètes de haut niveau pour le promouvoir – formant une nomenklatura destinée à faire du sport une arme pour le pouvoir russe », décrit Lukas Aubin. Vladimir Poutine participe à un entraînement avec l'équipe nationale du judo russe, le 14 février 2019 à Sotchi. © Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP Partenaires de judo, amis d’enfance, oligarques, membres du parti Russie unie, « athlètes d’État » : « Presque tous les organes sportifs et fédérations les plus influentes vont être dirigés par des proches du pouvoir, des personnalités de confiance – une manière de procéder commune à beaucoup d’autres domaines de la vie politique russe. » Même l’Église orthodoxe est mise à contribution. Lukas Aubin a conçu le terme « sportokratura » pour « nommer ce système que le pouvoir russe ne nomme pas lui-même ». « La sportokratura part de tout en haut pour aller tout en bas : les élites vont sur le terrain pour toucher la population. Poutine va chercher à renouer avec le “meilleur” du système soviétique en créant une forme de capitalisme administré du sport dont les financeurs sont les oligarques. » Sur 90 milliardaires russes identifiés en 2018, 51 « investissent massivement dans le sport », selon l’universitaire. Les membres de la puissante famille Rotenberg, par exemple, dirigent des fédérations, des sociétés de marketing sportif, des clubs de football et de hockey, construisent des stades… Et cette « sportivisation » de la société est hautement patriotique : les événements et les installations sont pavoisés de symboles nationaux, de bannières de Russie unie, de portraits de Poutine. Politiser les victoires « Dans ses directives aux grandes fortunes figurait aussi l’impératif d’investir le sport international afin d’être plus influent à l’étranger. Les investissements dans le sport européen de Gazprom, dirigé par l’oligarque Alexeï Miller, ont par exemple été pilotés par le Kremlin », souligne Lukas Aubin. La semaine dernière, l’UEFA et le club allemand de Schalke 04 ont rompu leurs contrats de sponsoring avec l’entreprise. Points d’orgue de cette politique de nation branding, l’accueil des JO d’hiver de Sotchi 2014 et celui de la Coupe du monde de football 2018. Alors que le gigantisme et les coûts des grands événements sportifs internationaux les rendent impopulaires auprès des démocraties, la Russie se range avec la Chine ou le Qatar parmi les « nouveaux clients » du CIO et de la FIFA, peu soucieux du respect des droits humains dans ces pays. Avec un budget estimé entre 36 et 50 milliards d’euros, Sotchi 2014 pulvérise tous les records, Jeux d’hiver et d’été confondus. Les Russes dominent l’olympiade avec 33 médailles, la fierté nationale culmine, les critiques internationales aussi. Un mois plus tard, la Russie annexe la Crimée. « Miracle » de Sotchi mis à part, les résultats sont médiocres : le pays navigue entre la quatrième et la onzième place aux JO, brille peu dans les disciplines majeures. « Son niveau de performance sportive est conforme à son niveau de puissance économique, pondère Jean-Baptiste Guégan. Le sport russe, corrompu ou désorganisé à tous les étages, est contraint de recourir à une politique de “coups”, voire à des moyens illicites. L’essentiel est de pouvoir politiser les victoires. » Et même les revers. Sport power plutôt que soft power Dès la fin de 2014, un vaste système de dopage et de dissimulation des contrôles positifs est mis au jour, entraînant une cascade de suspensions et de retraits de médailles. Les dirigeants crient au complot. « La réponse russe ne va pas consister à mettre de l’ordre chez soi et à se conformer aux injonctions, mais à contester ou retourner les accusations, à désigner les Occidentaux », analyse Lukas Aubin. « Dans son rapport au monde, à plus forte raison occidental, la Russie de Poutine conçoit l’étranger essentiellement au travers de puissances à concurrencer, voire à défier, poursuit-il. Il y a un malentendu sémantique autour de la notion de soft power : la Russie va définir sa stratégie de géopolitique par le sport comme un instrument offensif ou défensif, mais toujours comme une arme. » Rien de « soft », en effet, dans cette diplomatie sportive. « Il vaut mieux parler de sport power, le sport étant conçu par la Russie comme un élément de puissance, confirme Jean-Baptiste Guégan. Le sport est aujourd’hui à l’avant-garde des relations internationales, il précède les événements. Le discours de dénégation et de victimisation, d’inversion des responsabilités tenu par Poutine à propos de l’Ukraine y était déjà à l’œuvre. » En sortant du régime de demi-mesures qui prévalait jusqu’alors, « les instances sportives internationales pourraient bien mettre à terre tout ce que Poutine a construit autour du sport depuis vingt-deux ans », pronostique Lukas Aubin. Le pouvoir russe y verrait toutefois moins un échec que « la suite d’un affrontement qui dure depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». On prête déjà à Vladimir Poutine l’intention de fonder des institutions sportives et des compétitions alternatives réunissant la Russie et ses alliés, voire la Chine. Bloc contre bloc, avec un entêtant parfum de guerre froide.
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comparativement à d'autres années, le classement n'est pas scandaleux Je préfère Mané personnellement, suffit de voir comment pool est moins étincelant depuis son départ, déjà titulaire indiscutable au Bayern... mais Benzema a également fait une saison exceptionnelle et les trophées dans la poche donc pas scandaleux Même combat entre Courtois et Alisson , puis Courtois a fait de superbes performances en LDC , sans ça pas certains que le Réal la gagne et ce qui s'en suit Modric mérite d'être plus haut , à la place de Mbappé qui passerait 7éme Pareil pour Kane que je n'affectionne pas particulièrement et moins présent statistiquement mais son influence est hautement décisive pour Tottensh*t à la place de Marhez ce serait mérité mais bon , tel est le choix des experts ... .
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je viens de revisionner l'action Viera Van Nistelroy de l'époque en fait Viera prend jaune , et vu que c'était son deuxième il prend rouge c'est bien arbitré au final et sur l'ensemble du match également, même si le hors jeu qui améne l'action du pénalty aurait du être sifflé... Gabriel a fait un bon match , il doit se canaliser dans les moments importants le régen de koscielny
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MichelMichel Platini a-t-il reçu un tableau de Pablo Picasso afin de voter en faveur de la Coupe du monde de football en Russie ? Cette piste, déjà évoquée par le Sunday Times, est aujourd’hui relancée par des écoutes judiciaires réalisées dans le cadre de l’enquête préliminaire pour « corruption » menée par le Parquet national financier (PNF) sur l’attribution des Mondiaux 2018 (à la Russie) et 2022 (au Qatar), lors d’un même vote de la Fifa, la Fédération internationale de football, le 2 décembre 2010. Le volet le plus connu de cette enquête judiciaire concerne le Qatar, et en particulier le fameux déjeuner de l’Élysée au cours duquel le président Nicolas Sarkozy et l’actuel émir du Qatar auraient sécurisé le vote de Michel Platini (lire ici). Mais les écoutes ordonnées par le PNF sur le téléphone de l’ancien joueur vedette des Bleus, que Mediapart a pu consulter, contiennent également une information cruciale sur la Russie. Dans une conversation de 2017 avec son épouse, Michel Platini a reconnu avoir reçu un tableau de Pablo Picasso offert par un certain « Ouchmanov », selon la retranscription phonétique réalisée par les policiers. Ce patronyme pourrait correspondre à celui de l’oligarque russe Alicher Ousmanov, proche du président russe Vladimir Poutine, et aujourd’hui placé sous sanctions à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Michel Platini n'a pas donné suite à nos questions. Quelques heures après la publication de cet article, il a reconnu dans Le Monde puis dans L'Equipe avoir reçu en cadeau d'Alicher Ousmanov une lithographie de Picasso intitulée « Football » et datée de 1961. L’entourage de l’ex-numéro 10 des Bleus a affirmé qu'il « ignore totalement la valeur » de cette oeuvre, qui lui a été offerte pour son 61e anniversaire, « en juin 2016 et donc après le vote d’attribution du Mondial 2018 ». Contacté par Mediapart, Alicher Ousmanov a démenti. « Il n’a jamais offert ou proposé de tableaux, y compris de Picasso, à M. Platini, tout comme M. Platini ne lui a rien offert. L’amour de M. Ousmanov pour l’art et le sport n’a rien à voir avec la politique et l’intrigue. Ils communiquaient juste de manière amicale et chaleureuse avec M. Platini, puisque M. Platini était le joueur préféré de M. Ousmanov », nous a répondu le porte-parole du milliardaire russe. L’histoire commence le 30 novembre 2014, lorsqu’un article du Sunday Times affirme que Michel Platini, alors président de la Fédération européenne de football (l’UEFA) et vice-président de la Fifa, aurait reçu un tableau de Pablo Picasso en provenance de Russie. L’hebdomadaire britannique cite un rapport d’enquête réalisé par le comité de candidature britannique au Mondial 2018, lequel s’est basé sur des informations fournies par des ambassades britanniques et des cabinets de renseignement privés. Selon le Sunday Times, ce rapport affirme que Vladimir Poutine, premier ministre russe à l’époque, aurait personnellement monté une opération secrète pour décrocher la Coupe du monde, en faisant appel à un réseau d’« oligarques de confiance » chargés de convaincre certains votants. Michel Platini avait démenti des accusations « totalement fictives », ajoutant que le Sunday Times ne détenait « aucune preuve venant étayer cette rumeur ridicule ». Des écoutes embarrassantes L’affaire aurait pu en rester là. Mais trois ans plus tard, le 14 décembre 2017 au petit matin, les policiers de l’office anticorruption (OCLCIFF) perquisitionnent simultanément l’appartement de Michel Platini à Saint-Cloud, en proche banlieue parisienne, et sa maison de Cassis, près de Marseille. Dans la foulée, l’ancien patron de l’UEFA est interrogé comme suspect libre par un procureur du PNF. Les enquêteurs étaient manifestement sur la piste du Picasso russe. C’est ce que raconte le jour même Michel Platini au téléphone à son conseiller en communication, juste après son interrogatoire : « Je pense qu’ils voulaient […] perquisitionner pour trouver des preuves, […] un Picasso. […] Ils me demandent si j’ai reçu un cadre des Russes. Je m’en souviens plus, mais si ça avait été un cadre de valeur, je m’en serais souvenu. » Mais le lendemain matin à 10 h 27, Christelle Platini appelle son mari et se charge de lui rafraîchir la mémoire. La conversation porte sur la perquisition à Cassis. Le couple Platini n’étant pas présent sur place (ils se trouvaient à Saint-Cloud), c’est leur gardienne qui a servi de témoin aux policiers. Elle leur a indiqué qu’un service à whisky a été offert à Michel Platini par un étranger. "Michel ! […] Y a le tableau de Ouchmanov." Christelle Platini à son mari Michel, inquiète de possibles découvertes policières Christelle Platini l’a appris. Elle en veut à la gardienne (« elle doit faire du zèle à trop parler »), mais aussi aux policiers : « Ça doit coûter mille euros même pas. […] Pourquoi ils s’arrêtent là-dessus et s’arrêtent pas sur autre chose qui a plus de valeur ? », s’interroge-t-elle. « Parce que y a rien d’autre. Y a que ça, le truc à whisky, c’est tout », lui répond Michel Platini. Christelle Platini rappelle alors à son époux qu’il y avait un autre objet de valeur : « Michel ! […] Y’a le tableau de Ouchmanov [phonétique]. — Oui. — En bas. — Oui. — […] Je pense qu’on a gardé le papier, mais je sais pas où il est. […] Peut-être qu’ils l’ont trouvé en fouillant dans les papiers dans notre chambre. — Bah peut-être, tant mieux. — […] J’avais gardé, tu sais, le truc d’Ouchmanov. Parce que y a le Picasso en bas d’Ouchmanov. — Oui, bah c’est bien qu’on ait gardé le [inaudible]. — Bah je pense que je l’ai gardé. Toi tu avais dit : “J’en veux pas de ce truc là”, […] quand il l’avait offert. — Oui. » « Ouchmanov » pourrait correspondre à Alicher Ousmanov, un oligarque russe proche de Vladimir Poutine, très influent dans le monde du sport, qui a présidé pendant 14 ans la Fédération internationale d’escrime – il a dû démissionner le 2 mars dernier après avoir été placé sous sanctions par l’Union européenne à la suite de la guerre en Ukraine. Ce milliardaire, présent dans la métallurgie et les télécoms, a également été actionnaire jusqu’en 2018 du club de football anglais d’Arsenal et était, jusqu’à l’invasion de l’Ukraine, l’un des principaux sponsors du club d’Everton. Lors de la perquisition, les policiers n’ont pas trouvé de tableau de Picasso dans la maison de Cassis. Ils ont par contre repéré une œuvre du maître espagnol sur un mur de l’appartement de Michel Platini à Saint-Cloud. Mais il s’agissait d’une lithographie, dont la valeur est bien moindre que celle d’un tableau, comme nous l’ont expliqué les experts des sociétés spécialisées Artprice et Sotheby’s. Si certaines œuvres imprimées de Picasso se sont vendues plusieurs millions d’euros, il est possible d’acheter des lithographies de l’artiste pour quelques centaines d’euros seulement. L'entourage de Michel Platini a affirmé au Monde qu'il possédait deux lithographies de Picasso: celle repérée à Saint-Cloud par les policiers, offerte par un journaliste italien, et celle offerte par Ousmanov, qui se trouvait à Cassis. Après avoir entendu Christelle Platini parler d'un « tableau » de Picasso le 15 décembre 2017, les policiers auraient normalement du retourner d’urgence perquisitionner les domiciles des époux Platini, puis les interroger. Mais il y a eu un gros loupé dans l’enquête. Selon nos informations, les écoutes de décembre 2017 n’ont été retranscrites sur procès-verbal par les policiers que le 19 août 2019. Soit un an et demi plus tard… et deux mois après le second interrogatoire de Michel Platini du 18 juin 2019, sous le régime de la garde à vue, dans les locaux de l’office anticorruption à Nanterre. Les enquêteurs n’ont donc pas pu évoquer avec lui le contenu des écoutes. Mais ils l’ont malgré tout questionné sur le Picasso évoqué dans l’article du Sunday Times. « Vous avez fouillé chez moi et vous avez trouvé un tableau ? Je ne suis pas corruptible, c’est impossible », leur a répondu Michel Platini lors de son audition, dont Mediapart avait déjà révélé des extraits. Ce raté dans la retranscription des écoutes est d’autant plus regrettable que l’enquête préliminaire a par ailleurs montré que Michel Platini aurait changé d’avis au sujet de la candidature russe dans les six mois qui ont précédé le vote du 2 décembre 2010. Kevin Lamour, l’un des plus proches collaborateurs du président de l’UEFA à l’époque, a confié aux policiers qu’en juin 2010, Michel Platini lui a dit que si la Russie et le Qatar gagnaient, ce serait une catastrophe en termes d’image pour la Fifa. Selon plusieurs de ses proches, Michel Platini a d’abord soutenu à la mi-2010 la candidature du Royaume-Uni, puis un peu plus tard celle du duo Belgique-Pays-Bas. Le 23 novembre 2010, deux semaines avant le vote, Michel Platini participait à un déjeuner à l’Élysée, en présence du président Nicolas Sarkozy et du prince héritier du Qatar, candidat pour le Mondial 2022. Si l’objectif premier de ces agapes était de convaincre Platini de voter pour l’émirat, la candidature de la Russie pour l’édition 2018 semble aussi avoir été évoquée. Juste après le déjeuner, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, ordonnait en effet par écrit à l’un de ses collaborateurs de réserver un créneau à l’agenda du président, afin qu’il s’entretienne avec le président russe Dmitri Medvedev ou son premier ministre Vladimir Poutine au sujet de « Russie 2022, coupe du monde de football suite déjeuner Platini ». Interrogé au sujet de cette note de l’Élysée lors de sa garde à vue, Michel Platini a démenti avoir été influencé : « Moi j’ai dit que j’allais voter pour le Qatar et la Russie. Après, Nicolas Sarkozy a pu profiter de mon vote pour faire le barbot auprès de qui il voulait… pour les besoins de la France, j’espère. » Après trois ans d’enquête préliminaire, le PNF a ouvert en décembre 2019 une information judiciaire sur l’attribution des Mondiaux, désormais menée par les juges d’instruction Marc Sommerer et Virginie Tilmont. Les magistrats n’ont à ce stade prononcé aucune mise en examen. Michel Platini est présumé innocent. Selon nos informations, d’autres trouvailles ont été réalisées lors des perquisitions de 2017. Les policiers ont découvert que Michel Platini possédait de nombreuses montres de luxe, reçues en cadeau lors de sa carrière, dont certaines étaient stockées dans un coffre. Parmi ces montres, il y a une Patek Philippe d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros, acquise par les services du palais de l’émir du Qatar et offerte à Michel Platini lors d’un voyage à Doha en décembre 2008. Lors de sa garde à vue, Michel Platini a indiqué n’avoir reçu aucun cadeau en lien avec la campagne de Qatar 2022 mais a reconnu avoir reçu cette montre fin 2008, deux ans avant le vote. « Comme vous allez les visiter, ils [les Qataris – ndlr] ont toujours tendance à vous offrir une montre. Ce n’est pas qu’eux, tous les gens riches qui sont dans le football offrent souvent des montres. Doit-on les accepter, les refuser ? », a-t-il répondu aux policiers. Michel Platini avait aussi évoqué cette montre au téléphone le 14 décembre 2017, le jour de la perquisition, lors d’une conversation téléphonique avec son conseiller en communication Jean-Christophe Alquier : « Ils ont fait toutes les perquisitions. Ils ont photographié toutes les montres. Tous les cadeaux que j’ai reçus depuis 40 ans, hein, tu sais, je vais te dire, il y en a un paquet, hein ! — Je sais [rires], c’est ce que tu me disais. […] Ils sont allés voir dans le coffre ? — Eh oui, dans le coffre. — Et ils ont regardé tout ce que tu avais, quoi ! — Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. Il y a des montres avec des brillants, des diamants, des trucs, oui. — Oui, des trucs que tu as même jamais portés, quoi ! — Il y a même une montre que j’avais reçue, une Patek Philippe avec des diamants, en 2008 à Doha, je ne sais pas du tout pourquoi. […] Ça devait être Bin Hammam qui me l’a offerte. Bah, je leur ai dit, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, il fallait que je vous montre des montres à 500 euros ? […] Ils m’ont offert des cadeaux, qu’est-ce que je leur fais ? Je leur jette dans la gueule ? Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? — Mais bien sûr, mais bien sûr Michel. […] Je sais très bien. » Le Qatari Mohammed bin Hammam, ancien président de la confédération asiatique de football, est soupçonné d’être l’un des principaux architectes de l’opération de corruption présumée du Qatar pour obtenir le Mondial 2022. Il a été banni de la Fifa en 2011. "Ils ont fait toutes les perquisitions. Ils ont photographié toutes les montres. Tous les cadeaux que j’ai reçus depuis quarante ans." Michel Platini, lors d’une conversation téléphonique interceptée par la police Les enquêteurs tentent également de percer le mystère de la société de Michel Platini au Panama, dont l’existence a été révélée en 2016 par Le Monde grâce aux Panama Papers. Cette coquille offshore nommée Balney Enterprises Corp, titulaire d’un compte en Suisse, a été créée en décembre 2007, 11 mois après son élection à la présidence de l’UEFA, basée en Suisse. L’avocat de Michel Platini avait indiqué à l’époque que sa société panaméenne était « connue de l’administration fiscale suisse » (où Michel Platini était résident à partir de 2007) et n’avait « rien à voir » avec son rôle à l’UEFA et à la Fifa, se refusant à tout autre commentaire. Lors de sa garde à vue, Michel Platini a expliqué que cet argent venait de ses gains de footballeur en Italie, lorsqu’il a été recruté par la Juventus de Turin en 1982 : « C’était lié à mon contrat de 1982 et mon contrat de 1984. Cela a été régularisé en 2014 ou 2015 auprès des autorités suisses. » Mais cette déclaration ne lève pas complètement le mystère. Michel Platini a-t-il déclaré cet argent aux fiscs italien puis français, après son retour dans l’Hexagone en 1988 ? Pourquoi a-t-il créé une société au Panama pour y loger les fonds en 2007, juste après son élection à l’UEFA et son installation en Suisse ? Et pourquoi a-t-il attendu « 2014 ou 2015 » pour régulariser la situation auprès des autorités helvétiques ? Sollicité par Mediapart, Michel Platini n’a pas répondu. L’ancienne gloire de la Juve et des Bleus avait également évoqué ces fonds au téléphone le 14 décembre 2017 lors d’une conversation avec son conseiller en communication Jean-Christophe Alquier, en sortant de sa première audition au PNF. « J’avais une société des Panama, […] de l’argent qui était là depuis longtemps, pas en Suisse, que j’ai régularisé là en Suisse, il y a deux ans », a-t-il expliqué. « C’est un compte que tu avais à l’époque de la Juve ? », lui demande Alquier. « Non mais les vieux comptes qu’ils avaient, que j’ai demandé de fermer, puis ils ont pas tout fermé […], il restait quelques trucs quoi, tu vois. Ou peut-être que la banque, pour montrer que je suis client, ils ont laissé deux ou trois titres. » Sur le fait qu’il a eu de l’argent dans un paradis fiscal, Michel Platini dit à son communicant que l’époque a changé : « Ça fait quarante ans que je gagne de l’argent et puis je leur ai dit [aux enquêteurs – ndlr], vous savez le monde il y a trente ans, c’est pas le même monde qu’aujourd’hui hein. Tu pouvais mettre l’argent où tu voulais comme tu voulais, personne t’emmerdait. […] Et tout était permis. »
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https://arsenaldirect.arsenal.com/Football-Shirts-and-Kit/Training/Limited-Collection/c/limited-edition-adidas?utm_source=arsenalsocial&utm_medium=facebook_post&utm_campaign=adidas_originals_2223 La collection Arsenal*adidas originals vient de sortir ; c'est classe ça rappelle le début des années 2000 avec Nike J'adore le sweat, très simple et élégant à la fois !
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9 matchs, 8 victoires et 1 défaite au 1/4 du championnat Bravo au coach, aux joueurs, au staff
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https://www.arsenal.com/news/adidas-partnership-extended-2030 Le club renouvelle avec Adidas jusque 2030 ! très bonne nouvelle au regard du bon taf fait par Adidas @Kloro il faudrait un topic sponsoring !
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beau parallèle avec gunnausaurus de l'époque ... Elle est quand même loin l'époque ou l'on augmenté les jardiniers, on donné sa chance à de jeunes scouts, etc... Le management est typique d'une grande entreprise aujourd'hui : peu "d'humain", peut importe la qualité du moment que l'argent rentre, un PDG / directeur qui n'a que pour seul légitimité sa richesse, une communication aux petits oignons ... je m'y retrouve peu
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white fautif sur 2 buts ... il avait fait une première mi-temps très bonne ... quel manque de concentration, c'est pas possible sur ce genre de confrontation
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6/10 : de bonnes recrues , des regrets et un banc limité pour jouer le top 4 Gabriel Jesus : un bon coup à la Arsenal mais qui a du mal dès que ça joue physique viera : Déjà un bon joueur qui a un potentiel certain Saliba : enfin intégré à l'effectif Zinchenko : bye Tavares Turner : pas au niveau pour le moment On a un beau 11 titulaire, mais - Nkethia en doublure de Jésus, c'est trop osé - Nelson/Marquinhos en doublure de saka c'est trop osé - Continuer avec Lokonga c'est trop osé Le dégraissage a été trop agressif , l'image du club sur le marché n'est pas bonne, c'est porte ouverte à moindre coût Il nous manque 3 joueurs : 1 AC en doublure de Jésus , Un ailier en doublure de Saka, un MDC/MC titulaire , sans parler de l'inconnu Turner ... quel regret de ne pas avoir eu Raphina , comment le Barça peut il faire le mercato qu'ils viennent de faire? mystère quel regret de ne pas conservé Leno pour 6 boules ... quel regret de ne pas avoir Lacazette en doublure ... Bref , un mercato qui améliore notre 11 mais qui nous affaibli dans la profondeur ; ça va être juste pour le top 4 sauf si on est épargné par les blessures
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match décevant de sa part hier, clairement fautif sur le 2éme but, premier but évitable si il s'applique a dévier sur un côté (chose enseigné dès l'académie) hormis son envolé sur la frappe de Martinelli il n'y a pas grand chose à retenir très loin de son niveau de 2021 , j'espère qu'on le reverra sous un meilleur jour
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on paye nos ventes désastreuses : Aubam dégagé gratuitement, Lacazette parti gratuitement, Leno 6 boules ( ça passe difficilement de mon côté) , Pépé dégagé en prêt , AMN toujours pas vendu, Mari toujours pas vendu, Runnarson toujours pas vendu, Torreira 6 boules , Mavro 3 boules ... Depuis le début du "process" ce qu'il se passe de ce côté est beaucoup trop mal géré, le discours d'Edu est peu entendable ; pas entendable me concernant
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un maillot d'henry de la saison invincible mais jamais porté est parti à 400e sous mon nez j'ai à peine eu le temps de réfléchir qu'il était déjà vendu, c'est de la folie ...
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Auré à raison , à partir du moment où on a décidé de "prêter" Pépé, recruter zaha derrière serait un non sens économique et sportif c'est des profils trop similaires: très fort pour jouer le contre, très fort techniquement, peu adapter pour jouer en bloc, font peu d'efforts défensifs à voir d'ici la fin du mercato mais on s'est mis en difficulté tout seul ... Neilson ou Marquinhos vont avoir leur chance, j'aime beaucoup le fait que l'on fasse confiance aux jeunes mais là notre objectif étant top 4 c'est très risqué de partir sur cette saison particulière avec CDM en hivers dans cette configuration... Idem pour le poste de 6... on a mis de côté ce qui est la priorité avec le poste de 9 Compter sur Sambi / Azeez * Xhaka c'est du suicide ça va être juste pour jouer le top 4 si personne ne vient
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c'est gênant ...
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il fait un excellent match contre nous Sur le premier but il ne peut rien Sur le second il a Saliba et Gabriel sur lui ce qui le déstabilise logiquement à aucun moment il ne doit être dans cette configuration, c'est la défense de Fulham qui est fautive ; auparavant il a capté tous les corners qu'il pouvait C'est quand même incroyable que Fulham ait réussi à recruter un gardien de cette envergure à 6 boules
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j'ai applaudi sa sortie devant mon écran
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le away de l'inter est magnifique ; hommage aux supporters du monde entier
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https://www.arsenal.com/news/arsenal-extends-partnership-konami?fbclid=IwAR3tJ-baciPFXEo_GKturLI3g4h9d193hbGAF71HocYv8qhuvGcmBearErw Le club renouvelle son partenariat avec Konami pour le jeu eFootball
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je suis partiellement d'accord avec les uns et les autres merci pour la qualité des échanges en tout cas, c'est un plaisir de lire
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la PL vient de sortir un court métrage sur les invincibles https://www.facebook.com/watch?v=579461830394032
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c'est gênant en terme de philosophie Je me rappel, en début des 00' Wenger disait que le problème du marché est que si l'on affiche que l'on a de l'argent alors tout le monde cherche à surenchérir le prix du joueur visé c'est ce qu'il se passe aujourd'hui nous concernant, et le pire c'est que l'on pose les biftons sans même chercher à être un minimum à l'équilibre cf le discours surréaliste d'Edu qui dit qu'il vaut mieux payer pour virer un joueur qui n'a pas de rendement escompté et recruté derrière ... un non sens total ça laisse perplexe en terme d'identité et de crédit; que dire dorénavant face aux autres city, PSG, man u ... ? en 2 mercato on a presque dépensé 250 boules..... pendant ce temps c'est Saka qui nous fait rayonner loin devant les pépé, xhaka, white ...
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Mon top 3 Home 1/ 90-92 https://www.footballkitarchive.com/fr/arsenal-fc-1991-92-home-kit/ 2/ 05-06 https://www.footballkitarchive.com/fr/arsenal-fc-2005-06-home-kit/ 3/ 99-00 https://www.footballkitarchive.com/fr/arsenal-fc-1999-00-home-kit/ Top 3 Away 1/ 97-99 https://www.footballkitarchive.com/fr/arsenal-fc-1997-98-away-kit/ 2/ 07-08 https://www.footballkitarchive.com/fr/arsenal-fc-2007-08-away-kit/ 3/ 09-10 https://www.footballkitarchive.com/fr/arsenal-fc-2009-10-away-kit/ Thirds 98 -99 https://www.footballkitarchive.com/fr/arsenal-fc-1998-99-third-kit/
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https://www.adidas.fr/arsenal Le third rose vient de sortir J'apprécie peu notre jeu de maillot cette année, gros manque d'identité ....
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Raphina... frustré mais pas dépité ; 60 millions € ok ; mais là 75 millions c'est assez ouf ; pas trop de regrets à ce tarif