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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

lô le gunners

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Tout ce qui a été posté par lô le gunners

  1. lô le gunners

    Politique

    Une sixième limite planétaire franchie sur neuf : le cycle de l'eau douce https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h00-par-diane-berger-du-samedi-30-avril-2022 Continuons comme ça
  2. ah oui bien vu ... quel dommage ... comme pour Torreira, deux gars peuvent nous apporter quelque chose qui vont partir pour pas grand chose
  3. Leno c'est 20/25 millions sinon autant tenter de le garder C'est un top gardien, il a le niveau européen facile
  4. Salah élu meilleur joueur de PL ; un mec de pool qui a les stats pour lui donc logique à mon avis https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Mohamed-salah-liverpool-elu-meilleur-joueur-de-l-annee-en-angleterre-par-les-journalistes/1330366
  5. lô le gunners

    [7] Bukayo Saka

    Saka est de la même trempe que les fabregas, van persi & co à son poste et son âge le seul avec Tierney dans une moindre mesure si il était nettement moins blessé ça fait tellement un bien fou d'avoir un joueur de ce niveau
  6. klopp meilleur coach au monde Mané ballon d'or 2022 selon moi... il fait une saison incroyable Pool est revenu trop fort sur le devant de la scène ; difficile de suivre
  7. lô le gunners

    Politique

    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/reforme-des-retraites-bruno-le-maire-ne-peut-pas-donner-la-garantie-qu-il-n-y-aura-pas-de-49-3-sur-la-question-20220425 ça me fais marrer ; en campagne "retraite à 65 ans" ; puis entre deux tours "retraite à 64 ans ; voir référendum possible ! " Même pas 24h après "65 ans et 49.3 envisageable si besoin !" pardon mais comment ne pas rire de la France et des gens qui votent pour ça
  8. lô le gunners

    [?] Lucas Torreira

    Torreira a encore scoré 27 matchs ; largement titulaire d'entrée ; la moitié à 90 minutes sur le gazon 5 buts , 1 passe décisive La Fio 6éme Très bon prêt
  9. lô le gunners

    [16] Rob Holding

    nouvelle bonne performance de sa part ; il répond présent à chaque fois qu'il est sollicité
  10. lô le gunners

    [Entraineur] Mikel Arteta

    je regarde le calendrier de nos concurrents , le top 6 est quasiment acquis malgré un calendrier compliqué; seul West Ham peut venir nous casser les pieds mais ils ont la demi contre les allemands donc ils ne vont pas avoir les ressources De plus on a une confrontation direct le 1er mai , 3 jours après leur demi ... Moi qui a gueulé sur Arteta mainte fois en début de saison, je suis forcé de dire que pour le moment l'objectif de cette saison est presque atteint Même si il y a énormément de problèmes encore et une gestion d'effectif qui posent des questions Clairement comme sous Emery, la LDC était à porté... donc pas de progrès de ce côté, mais on revient de loin au regard du niveau de ce début de saison
  11. Mané, Ballon d'or pour moi Benzema en numéro 2
  12. lô le gunners

    Politique

    https://www.franceculture.fr/politique/age-metier-lieu-d-habitation-qui-vote-quoi "42% d'abstention pour les 18-24 ans et 46% pour les 25-34 ans" Dommage pour les jeunes, l'avenir va être chaud !
  13. décevant et je suis sérieux on dirait le maillot du Barça de l'an dernier, du bayern il y a deux ans etc... Le rose, sans commentaire Aucune identité
  14. lô le gunners

    [6] Laurent Koscielny

    il annonce prendre sa retraite parcours exceptionnel
  15. lô le gunners

    Cinéma et films

    The Batman un bon film globalement ; mais il souffre de la comparaison avec The Dark Knight qui est devenu la référence En sortant je n'étais pas déçu comme beaucoup l'on était puisque j'étais vraiment dans une optique "c'est un nouveau Batman à part entière" Le problème c'est que l'on se dit "en retravaillant ça, ça ,ça le prochain sera mieux"... on attend à ce qu'il soit beaucoup plus aboutis dans l'ensemble en fait Mais cela reste un très bon divertissement Les plus: Le pingouin : incroyable Colin Farrell qui crève l'écran et pourtant il n'est qu'un rôle secondaire; si prochain Batman il y a il faut qu'il soit le personnage principale !!! La Batmobile à ma surprise: en la voyant de jour elle n'a pas retenu mon attention plus que cela; on est très loin du design de celle de 1989 ; mais dans le film elle est bien valorisée ; Le scénario : les énigmes de Riddler se laissent suivre agréablement Riddler non costumé : on retrouve un côté excentrique même si c'est un peu trop surjoué sur le côté fou Batman : c'est un Batman jeune, qui est encore dans l'apprentissage, qui a des doutes, des mauvaises pensées, qui aspire à faire peur etc. On cerne bien qui est Batman et à qu'elle période de sa vie il en est. La violence revient bien aussi, même si parfois elle est trop poussée grossièrement ce qui est dommage. Gotham city : a de la gueule Le respect des grandes lignes des comics et les références la réalisation qui a voulu faire de certaines scènes des photographies mouvantes très réussies Something in the way de Nirvana Le côté enquêteur mis en avant Les moins : Scénario trop axé public jeune par certains aspects , c'est flagrant le public ciblé ... Le Costume de Riddler: loupé ; couleurs beaucoup trop sombres pas de contraste, pas de créativité ... Catwoman : erreur de casting ; fait trop ado de la rue ... pas de talent particulier Alfred : erreur de casting, ne suscite rien de particulier Bruce Wayne : erreur de casting, beaucoup trop frêle, trop "gothique" dans l'apparence souvent ... La "Black Touch" imposée pour faire écho au Black Live Matter ... l'aspect combat ; parfois dispensable parfois il en manque...
  16. Arsenal x adidas by Stella McCartney https://www.adidas.fr/clubs_collaborations?af_ad=MainStoryCTA1&af_adset=&af_channel=Static_Newsletter&af_reengagement_window=30d&c=adidas-EMEA-eCom-Email-SNL-football-None-FR-Static_Newsletter-Other-2203&cm_mmc=AdiEmail_SNL-_-Other-_-20220322_HypeAFC4thjersey_FR_March_1-_-Marketing-_-MainStoryCTA1-_-dv%3AeCom-_-cn%3AStatic_Newsletter-_-pc%3Afootball&cm_mmc1=FR&cm_mmc2=adidas-EMEA-eCom-Email-SNL-football-None-FR-Static_Newsletter-Other-2203&cm_mmca3=XPBCWIRWQGEXKFZA&cm_mmca4=1711446&is_retargeting=true&pid=sfmc Je trouve cela laid perso
  17. lô le gunners

    [1] Bernd Leno

    on sent que le résultat prime ; la concurrence saine ! voila ce qui a manqué ces dix dernières années, on va peut être enfin retrouver cela
  18. l'arbitrage n'a pas été à la hauteur vraiment dommage pour Rennes ; belle ambiance , qu'elle parade de Schmeichel fils !! un beau spectacle
  19. lô le gunners

    My Life

    il me reste 1 billet à vendre MP pour plus d'infos
  20. lô le gunners

    [?] Lucas Torreira

    hier il provoque le rouge pour Bologne, il fait un poteau sur superbe frappe de 25m et il marque le but du 1.0
  21. lô le gunners

    My Life

    Je vends 3 billets pour le concert de Hans Zimmer le 6 avril prochain à l'Accor Arena au prix initiale MP pour plus d'infos
  22. lô le gunners

    [8] Martin Odegaard

    grosse satisfaction ; c'était un très beau paris pour Arsenal et le joueur, il avait un potentiel certains , il éclot chez nous c'est super Lui, Saka, Tierney c'est du gratin mondial
  23. la suite Alex Schwazer, ancien champion olympique du 50 km marche, a été injustement accusé de dopage en 2016. C’est la conclusion de l’ordonnance de non-lieu qui blanchit l’athlète après cinq ans d’enquête. Schwazer est acquitté, selon la formule du droit italien, « pour ne pas avoir commis le fait », par le juge du tribunal de Bolzano Walter Pelino. Mediapart avait raconté à l’automne dernier cette affaire qui passionne l’Italie depuis plusieurs années (vous pouvez retrouver l’enquête ci-dessous). Le choc avait été immense en Italie quand Alex Schwazer, dopé repenti devenu héraut de la lutte antidopage, avait à nouveau été contrôlé positif. L’athlète est aujourd’hui blanchi par la justice ordinaire. Mais pas encore par celle du sport. Son avocat, Gerhard Brandstätter, travaille d’arrache-pied pour que son client, qui continue à s’entraîner, puisse participer aux JO de Tokyo l’été prochain. L’AMA (Agence mondiale antidopage) et World Athletics, qui étaient parties civiles dans la procédure instaurée en 2016 contre Schwazer, sortent plus qu’écornées de cette affaire. On savait que les autorités de contrôle exerçaient leur rôle sans entrain. Le scénario qui se dessine à présent est bien pire : elles auraient pu participer à un complot pour faire tomber un athlète dont le combat les gênait. Les deux organisations ont publié deux communiqués de presse assez agressifs, la première s’en prenant à la magistrature italienne, la seconde en assurant que Schwazer n’a aucune possibilité de retourner à la compétition avant 2024, année où prend fin sa disqualification. En résumé, voici ce que dit l’ordonnance de 87 pages du juge Walter Pelino. Rupture de la chaîne de possession Le prélèvement, négatif à la première analyse, mais positif à la testostérone exogène à la deuxième, a été effectué au domicile de Schwazer le 1er janvier 2016 au petit matin. Cette date est une particularité en soi, car, souligne Pelino, c’est la première fois dans l’histoire de l’antidopage qu’on effectue un contrôle le 1er janvier, un jour férié. Le laboratoire de Cologne est fermé ce jour-là. Aussi le préleveur, employé d’une entreprise de Stuttgart, rentre-t-il dans la capitale du Bade-Wurtemberg et laisse-t-il l’échantillon dans le frigo du bureau, avant de rentrer chez lui. Sauf que, après avoir commis une grave irrégularité en ayant écrit le lieu du prélèvement (Racines, le hameau de 200 habitants où vit Schwazer), il a aussi fait une fausse déposition en déclarant d’abord qu’il avait remis l’échantillon au laboratoire de Cologne le jour du prélèvement, pour ensuite se rétracter et expliquer que la livraison n’avait eu lieu que le lendemain matin. Pendant tout l’après-midi du 1er janvier 2016, l’échantillon de Schwazer n’a donc pas été gardé et six personnes avaient les clefs du bureau. Ce point constitue, à lui seul, une bonne raison pour invalider le contrôle, selon le code mondial antidopage. Un échantillon obtenu avec les dents L’échantillon B, comme la Fédération internationale d’athlétisme le souligne, est un échantillon du même prélèvement qui constitue une garantie pour l’athlète. Mais cela n’a pas été le cas dans l’affaire Schwazer, souligne le magistrat italien, qui fustige la gestion autoréférentielle des contrôles antidopage. Pour l’avenir, le magistrat préconise d’ailleurs qu’un échantillon soit laissé à l’athlète en guise de garantie. À charge pour ce dernier de le faire garder dans un laboratoire adéquat. Pour obtenir 6 ml d’urine de l’échantillon B conservé au laboratoire de Cologne, et les faire analyser par le colonel Lago, expert du tribunal, le magistrat italien a en effet dû combattre deux ans contre World Athletics et l’AMA, ainsi que contre le laboratoire allemand, qui ne voulaient pas fournir cet échantillon sous prétexte d’une rupture de la chaîne de possession. Les trois institutions, en faisant une fausse déclaration sur la quantité d’urine présente dans l’échantillon B, ont ainsi induit en erreur la cour d’appel de Cologne afin qu’elle réponde négativement à la commission rogatoire internationale du tribunal de Bolzano. Le 7 février 2018, quand Lago se rend au laboratoire de Cologne accompagné par les avocats qui représentent les différentes parties, le directeur du laboratoire, Hans Geyer, lui sort un échantillon dans une fiole non scellée. Le colonel Lago refuse de repartir de Cologne avec un échantillon de ce type. Il appelle le juge Pelino, qui parle directement avec le directeur du laboratoire de Cologne et lui rappelle l’ordre finalement émis par la cour d’appel de Cologne de fournir l’échantillon B. Lago rentrera en Italie avec quelque 6 ml d’urine, dose suffisante, donc, pour les analyses, mais pas avec le conteneur de tout l’échantillon, un Berlinger. « On voulait l’expertiser car ces conteneurs de la marque suisse, cela avait été démontré dans le rapport McLaren après les JO de Sotchi, peuvent être manipulés plusieurs fois sans que cela se voie », écrit le magistrat italien. Une concentration anormale d’ADN dans l’échantillon B L’échantillon de 6 ml que l’expert du tribunal est parvenu à « arracher » à Hans Geyer a livré sa vérité après deux ans d’analyses et d’études statistiques, menées par le colonel Lago et son équipe, et par le professeur Corradi, statisticien de la faculté de Florence. Une donnée apparaît tout de suite inhabituelle : la concentration d’ADN. Sur un liquide biologique comme l’urine, la concentration d’ADN a une décroissance naturelle autour de 90 % au bout de deux ans, dit la première expertise de Lago, alors que l’urine analysée, qui a déjà deux ans, révèle une concentration entre 20 et 50 fois supérieure à la moyenne de l’athlète. Le juge italien ordonne une étude statistique qui parvient à la même conclusion : le taux d’ADN dans l’urine de Schwazer ne peut pas correspondre à un taux normal pour un humain. Le juge Pelino esquisse donc quatre hypothèses : 1° Schwazer souffre d’une pathologie ; 2° l’absorption de testostérone exogène (qu’il aurait faite) fait augmenter le taux d’ADN ; 3° l’échantillon B a été manipulé de façon à le faire devenir positif ; 4° l’activité physique intense fait monter le taux d’ADN. Cette dernière possibilité est écartée grâce à une étude menée spécialement sur des athlètes de longue distance de la Fédération italienne d’athlétisme, dont le résultat est que le taux d’ADN tend à baisser et non pas à monter à cause de l’entraînement intensif. L’hypothèse de la pathologie est écartée également, car Schwazer ne signale aucune pathologie et un contrôle antidopage daté du 24 janvier 2016 est parfaitement dans la norme, comme tous ceux qui suivront. Pour vérifier l’hypothèse que la prise du dopage puisse augmenter de façon spectaculaire le taux d’ADN dans l’urine, Walter Pelino demande leur collaboration à l’AMA et World Athletics : il faudrait livrer des échantillons d’urine (anonymes) dopés à la testostérone exogène. L’Agence mondiale, après avoir garanti sa pleine collaboration à l’enquête par le truchement de son directeur de département légal, Julien Sieveking, refusera finalement… World Athletics aura la même réponse négative. Ces comportements agacent de plus en plus le juge Pelino, qui se convainc davantage que l’urine de Schwazer a été manipulée et que les attitudes de World Athletics et de l’AMA « ne sont pas juridiquement neutres ». En dédouanant Schwazer, Pelino n’oublie pas de lister quatre délits que les deux institutions ont, selon lui, commis dans cette procédure : du faux idéologique à la fraude procédurale, en passant par la diffamation. Tous imputés, donc, à deux organismes censés garantir le respect des règles. Retrouvez ci-dessous l’enquête que nous avions publiée le 26 septembre 2020. ------------------------------------------------------------------------------------------- L’affaire Alex Schwazer tient l’Italie en haleine depuis près de 5 ans. Il faut dire que le scénario est digne d’un polar : un athlète, ancien dopé, se confesse, revient à sa discipline, et pour prouver qu’il est fort même sans dopage, s’associe à un coach paladin du sport propre. Mais il se fait de nouveau contrôler positif dans des conditions extrêmement douteuses. Après avoir blanchi des athlètes dopés, un complot a-t-il pu être mis en place pour rendre coupables des athlètes propres mais gênants ? Le procès qui se tient actuellement à Bolzano, en Italie, tente de répondre à cette question. Schwazer est un athlète italien spécialiste de la marche athlétique, la même discipline que le Français Yohann Diniz. En 2008, aux JO de Pékin, il remporte la médaille d’or sur 50 km à seulement 24 ans. Puis commence une longue traversée du désert qui le pousse, dit-il, « à faire comme les Russes. La tête n’y était plus, j’ai décidé de faire comme eux », expliquera Schwazer, en larmes, face à la presse en juillet 2012. À la veille des JO de Londres, il est en effet rattrapé par la brigade, avec de l’EPO dans le sang. En Italie, c’est le psychodrame : la presse accable Schwazer. Chacun a un avis sur ce garçon qui a trahi ses supporters et les règles du sport propre. Même Yohann Diniz, qui avait auparavant de l’estime pour le talent du transalpin, le décrit comme « un sale type ». Dans ses aveux, Schwazer détaille sa collaboration avec les sulfureux médecins Francesco Conconi et son dauphin Michele Ferrari, mais aussi le fait que le staff de la fédération italienne d’athlétisme était au courant de ses pratiques illicites, notamment par les deux médecins fédéraux. Un procès est donc ouvert contre ces deux praticiens, dont l’un, Antonio Fischetto, est un étroit collaborateur de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF à l’époque, renommée depuis World Athletics). Pendant l’enquête, courant 2013, Fischetto, sans savoir qu’il est sur écoutes, parle de Schwazer au téléphone en des termes peu amènes : « Ce boche doit mourir tué, ils doivent enculer Kostner. » « Boche » car Schwazer vient du département du Tentrin-Haut-Adige où la population est en partie de langue maternelle allemande. Quant à la patineuse Carolina Kostner, il s’agit à l’époque de sa petite amie. Fischetto, son collègue et une employée de la fédération italienne ont été condamnés en première instance pour complicité de pratique dopante. Puis blanchis en appel, il y a tout juste quelques mois. En dépit de sa collaboration avec les institutions qui luttent contre le dopage, Schwazer est quant à lui suspendu pour 3 ans et 9 mois. L’athlète transalpin soutient cependant qu’il a remporté sa médaille la plus importante, celle des JO de 2008, en étant propre. Et pour démontrer à ceux qui en doutent qu’il peut gagner sans se doper, il décide, en 2015, de se faire entraîner par Alessandro Donati, professeur de sport, coach d’expérience et surtout figure de la lutte antidopage en Italie et dans le monde. Donati, qui fut un temps un étroit collaborateur de l’Agence mondiale antidopage, accepte de relever le défi à une condition : Schwazer doit être contrôlé très régulièrement par une équipe de scientifiques qui ont la confiance de Donati, et qui ne travaillent pour aucune fédération ou agence qui puisse laisser penser à un conflit d’intérêts. La collaboration porte vite ses fruits, avec, en ligne de mire, les JO de Rio. Mais l’année 2016, qu’il rêve fastueuse, commence de façon inhabituelle pour l’athlète transalpin. Le 1er janvier 2016, peu après 7 heures du matin, une équipe de deux contrôleurs d’une société allemande, GQS, mandatés par l’IAAF, débarque chez lui, dans le hameau de montagne de Racines (quelques dizaines d’habitants tout au plus). Il s’agit d'un contrôle antidopage sang-urine. La tête encore dans les brumes du réveillon qui s’est terminé quelques heures plus tôt, Schwazer se soumet au contrôle qui dure un peu plus d’une heure. Tous les tests auxquels il est soumis depuis quelques mois en vue de la fin de sa disqualification (fin avril 2016), mandatés par l’agence italienne, l’AMA ou l’IAAF, sont parfaitement réguliers. Celui du jour de l’An 2016 le sera aussi d’ailleurs ! Fin janvier 2016, l’IAAF reçoit les résultats du test du laboratoire de Cologne : négatif. Ce résultat est aussi notifié à l’athlète qui poursuit sa préparation tranquillement à Rome. Mais le département antidopage de l’IAAF, dirigé par Thomas Capdevielle, n’est visiblement pas convaincu par le résultat de ce contrôle du 1er janvier commandé le 16 décembre 2015, soit le jour même de la déposition au tribunal de Schwazer mettant en cause le docteur Antonio Fischetto. Ainsi, le 29 mars 2016, l’IAAF demande au laboratoire allemand de garder l’urine de l’athlète, alors que normalement les échantillons négatifs sont détruits 90 jours après l’analyse. L’IAAF demande aussi au laboratoire de Cologne de « mieux regarder », et d’exécuter en particulier un examen sur le profil hormonal de l’athlète. L’examen, qui commence le 14 avril 2016 pour se terminer le 12 mai, conclut cette fois à la positivité de l’échantillon à la testostérone exogène. Capdevielle reçoit cette nouvelle le 13 mai, mais l’IAAF diffuse officiellement la communication de la positivité de Schwazer plus d’un mois après, le 21 juin. L’athlète est immédiatement suspendu. L’athlète est alors revenu à un excellent niveau, redevenu une chance de médaille : il a brillamment remporté le 50 km des championnats du monde par équipes à Rome le 8 mai. Même si pendant la compétition, quelques athlètes italiens, comme le sauteur en hauteur Gianmarco Tamberi, qualifient le marcheur de « honte d’Italie », contestant sa sélection en équipe nationale. Au soir du 21 juin le staff de Schwazer s’affole : une plainte contre X est déposée, ainsi que la demande d’analyse urgente de l’échantillon B du prélèvement du 1er janvier. La date limite pour les inscriptions aux JO est fixée au 2 juillet, mais Thomas Capdevielle n’est pas pressé et fixe la date pour l’analyse de l’échantillon B au 5 juillet. Par la suite, le directeur du laboratoire de Cologne déclarera qu’il y avait la possibilité de les faire pour le 28 juin, mais que l’IAAF avait choisi la date du 5 juillet. Les conseils de Schwazer frappent à la porte du TAS de Lausanne pour demander la levée provisoire de la suspension de l’athlète, mais le Tribunal arbitral du sport rejette cette demande lors d’une audience qui se tient à Rio de Janeiro, dans le cabinet d’un avocat brésilien. Schwazer écope d’une disqualification de 8 ans, jusqu’en 2024. Le dopage étant, dans le système juridique italien, une infraction qui relève du droit pénal, une enquête est ouverte contre Schwazer fin septembre 2016. Cette enquête a duré 4 ans ; elle vient de se terminer le 14 septembre 2020 et on connaîtra le fin mot de l’affaire d’ici un mois. Mais, tout de suite, les auditions et les premières investigations révèlent de nouveaux faits étonnants s’agissant du contrôle du 1er janvier. D’abord, le lieu du contrôle est indiqué dans le PV. Normalement ce n’est pas le cas, pour éviter d’identifier l’athlète. La bourde, volontaire ou pas, des préleveurs est « corrigée » par le laboratoire qui, sur son PV, note « non renseigné ». Ensuite, la procédure d’acheminement des échantillons qui doit être garantie par les préleveurs jusqu’au laboratoire n’est pas respectée – ce qui suffit normalement à rendre invalide un contrôle antidopage. En effet, le jour de l’An, le laboratoire de Cologne est fermé (c’est d’ailleurs une journée où normalement on ne pratique pas de contrôle antidopage). L’échantillon va dès lors reposer dans un frigo dans un local, dont une seule personne est censée avoir la clef. On découvrira que six personnes en possèdent une en réalité. « Pour un éventuel sabotage d’échantillon, le 1er janvier après-midi, c’est royal, vu que les bureaux sont vides », commente Donati, coach de l’athlète italien. Les enquêteurs italiens demandent donc les échantillons A et B de l’athlète pour les faire analyser par le département de recherche scientifique des Carabinieri, dirigé par le colonel Giampietro Lago. Ce dernier, avant d’être un militaire, est un biologiste, spécialisé dans l’ADN. S’ensuit une longue bataille juridique entre les justices italienne et allemande. Puis quand la justice italienne obtient enfin gain de cause, c’est le laboratoire allemand qui bloque, avant de se soumettre, ce qui aboutit à un résultat stupéfiant : l’échantillon de l’urine B de Schwazer contient une concentration d’ADN infiniment trop haute pour l’ADN physiologique d’un homme. D’autant que les sportifs de haut niveau n’ont pas des concentrations d’ADN plus hautes que le reste de la population, bien au contraire. Cette urine a tout l’air d’avoir été manipulée, même si l’Agence mondiale antidopage réfute cette analyse. Un complot est-il possible ? La thèse est renforcée par le travail de hackers qui révèlent des échanges de courriels entre Thomas Capdevielle, responsable de l’antidopage à l’IAAF, l’avocat de l’IAAF Ross Wenzel et le directeur du laboratoire de Cologne Hans Geyer. Dans ces échanges, qui datent du 20 février 2017, Thomas Capdevielle s’inquiète du fait que le laboratoire allemand ne se plie pas aux exigences de l’IAAF. Il écrit à l’avocat de l’IAAF : « Est-ce qu’ils réalisent qu’ils font partie du complot contre AS [Alex Schwazer – ndlr] et les possibles conséquences pour eux ? » Cet échange de courriels a été versé au dossier judiciaire. Thomas Capdevielle n’en a jamais contesté l’authenticité. Il n’a pas répondu à nos questions, et l’AIU (Athletics Integrity Unit), chargée de répondre en son nom, nous a fait savoir qu’elle ne « voulait pas commenter cette affaire car elle est en train d’être jugée en Italie. Nous la commenterons le moment venu ». Mediapart a contacté à plusieurs reprises le professeur Hans Geyer du laboratoire de Cologne, ainsi que Ross Wenzel, l’avocat de l’IAAF. Ils n’ont pas plus répondu à nos sollicitations. À présent, le parquet doit décider s’il maintient ses poursuites contre Schwazer ou y renonce. Toute l’Italie attend la décision, et Alex Schwazer, lui, s’entraîne. Persuadé qu’il pourra bientôt de nouveau marcher en compétition. https://www.mediapart.fr/journal/international/060321/l-athlete-alex-schwazer-innocente-l-agence-mondiale-antidopage-mise-en-cause?utm_source=20210306&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20210306&M_BT=135393249294
  24. rennes n'a pas été suffisamment tranchant La patience de Leicester a payé ; gros manque de lucidité de Rennes sur le second but pris je pensais que le jeu long de Leicester souffrirait avec l'absence de Vardy , cela n'a pas été le cas
  25. le psg ridiculisé ; ça fait beaucoup trop de fois ... 2 buts donnés
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