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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

lô le gunners

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Tout ce qui a été posté par lô le gunners

  1. lô le gunners

    Arsène Wenger

    Selon le Telegraph, Arsène pourrait avoir sa statue prochainement https://rmcsport.bfmtv.com/football/premier-league/arsenal-bientot-une-statue-d-arsene-wenger-a-l-emirates-stadium_AV-202212270446.html
  2. lô le gunners

    Séries TV

    ok merci ! j'y jetterai un oeil
  3. lô le gunners

    Séries TV

    je regarde "dix pour cent" en ce moment ; le concept est pas mal (suivre une boite d'agent de star avec une star française à chaque épisode), je fini la saison 2, je me surprend a apprécier une série française ! Apparemment une boite des USA va acheter les droits pour la faire façon ricaine
  4. lô le gunners

    My Life

    je vous souhaite un joyeux noël à tou.te.s et à lundi pour le match ; COYG !
  5. Fiasco du Stade de France : l’enquête du Sénat met en lumière les mensonges de Gérald Darmanin Interrogé sur les mensonges de Gérald Darmanin et l’absence de demande de sanctions contre lui ou le préfet Didier Lallement dans ce qui est devenu un scandale international, François-Noël Buffet a répondu : « Évidemment que la recommandation permanente, c’est de dire la vérité. Si la vérité avait été dite tout de suite, immédiatement, on ne serait pas là à devoir rendre un rapport. » « Nous sommes dans un rôle de contrôle, de mise au jour des dysfonctionnements. Si des sanctions doivent être prises, c’est aux responsables de le faire », a poursuivi son collègue Laurent Lafon. Tous deux ont aussi déploré « des erreurs insuffisamment reconnues et analysées par les pouvoirs publics ». « À ce jour, les plus hautes autorités de l’État ne se sont pas exprimées », ont-ils insisté, raison pour laquelle une question a été posée en séance mercredi au Sénat à la première ministre Élisabeth Borne. Une fois encore, les « plus hautes autorités » sont restées silencieuses puisque ce n'est pas la première ministre mais le ministre de l’intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, lui-même mis en cause par les sénateurs, qui a répondu, en séance, à Laurent Lafon. « Nous suivrons les recommandations du Sénat, a-t-il assuré. La police doit être moins tournée vers le hooliganisme mais plus vers les mouvements de foule, et notamment la protection des personnes », a-t-il poursuivi sans dire un mot sur ses déclarations mensongères concernant les supporters, et en évitant soigneusement d’aborder la gestion de l’événement par le préfet Didier Lallement. Les seuls dysfonctionnements qu’il a mentionnés concernent la délinquance dont son ministère et la préfecture doivent « tirer toutes les conséquences », et ainsi a-t-il proposé au sénateur de le revoir à la fin de l’été. À ce mépris, Laurent Lafon a rappelé au ministre qu’il « faut avoir la lucidité de tirer tous les enseignements de ce qu’il s’est passé ». Mais, scandale dans le scandale, la vidéosurveillance a été effacée au bout de sept jours. « Ce qui nous manquera à jamais, c’est les images », a déploré le sénateur Buffet. L’effacement de ces enregistrements est d’autant plus « incompréhensible », selon Laurent Lafon, qu’étaient présents au sein du poste de contrôle du Stade de France un substitut du procureur, un officier de police judiciaire et les responsables sécurité du Stade de France. En somme, « tout le monde était là, cela, il n’y a aucun doute », rappelle François-Noël Buffet. Mais « personne n’a dit “il faut conserver les images” », poursuit Laurent Lafon, regrettant qu’il y ait eu « une absence de responsabilité et aussi d’une autorité ». D’autres enregistrements de caméras de vidéosurveillance, celles du réseau de la préfecture de police et de la ville de Saint-Denis, ont été quant à eux conservés. Pour autant, malgré leur demande auprès du ministère de la justice, les sénateurs n’y ont pas eu accès. « Dès lors que les images étaient sous main de la justice, elles ne pouvaient être mises à notre disposition », regrette-t-il, avant d’ajouter : « On a tenté quand même. » https://www.mediapart.fr/journal/france/130722/fiasco-du-stade-de-france-l-enquete-du-senat-met-en-lumiere-les-mensonges-de-gerald-darmanin?utm_source=20220713&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20220713&M_BT=135393249294
  6. lô le gunners

    Arsenal Women

    Beth Mead Personnalité de l'année Britannique par la BBC ; just WOW ; et elle a prolongé la semaine dernière !! https://www.arsenal.com/news/mead-wins-2022-bbc-sports-personality-year
  7. lô le gunners

    Jeux Vidéo et Consoles

    le prochain harry potter à l'air assez fou et pourtant je ne suis pas fan plus que ça Si le jeu est adapté aux manettes switch pour faire les sorts ça pourrait en faire le meilleur jeu de la console !!
  8. Comment les hommes ont freiné l’essor du foot féminin Dès 1920, les « Dick, Kerr Ladies » affrontaient les « St. Helen’s Ladies » à Liverpool. Le stade de Goodison Park y avait alors accueilli, selon les estimations, autour de 53 000 personnes ! Les Dick, Kerr’s Ladies, une équipe créée à Preston, au Nord de Manchester (Angleterre), en 1921 © Wikimedia Cela surprend souvent aujourd’hui, mais le football féminin a connu un succès foudroyant durant les vingt années qui ont suivi la codification du football moderne (1860). Une parenthèse enchantée à laquelle les hommes ont mis fin, pour que le football reste leur chasse gardée, sur fond de luttes pour l’égalité des droits, comme l’a brillamment raconté le journaliste Mickaël Correia dans son ouvrage Une histoire populaire du football. De violentes réactions Le premier match international de football féminin se déroule le 9 mai 1881 à Edimbourg entre l’Ecosse et l’Angleterre. Le compte rendu du Glasgow Herald donne une bonne idée de l’image qu’ont alors beaucoup d’hommes de ces femmes qui osent pousser la balle : « D’un point de vue de footballeur, le match était un fiasco, même si certaines [joueuses] avaient l’air de comprendre le jeu. » En 1881, le Manchester Guardian dénonce ces femmes « aux accoutrements aussi disgracieux que malvenus » La violence verbale à l’encontre des footballeuses se transforme d’ailleurs rapidement en violence physique. Quelques jours après le match du 9 mai 1881, une nouvelle rencontre à Glasgow entre l’Ecosse et l’Angleterre est interrompue à cause de l’envahissement du terrain par les spectateurs masculins. Les joueuses se réfugient dans un omnibus, sur lequel les spectateurs jettent les poteaux de buts qu’ils viennent d’arracher. Le 20 juin, on tente de rejouer le match à Manchester, mais de nouveaux débordements ont lieu. Le Manchester Guardian dénonce ces femmes « aux accoutrements aussi disgracieux que malvenus ». L’organisatrice de ces matchs, la militante suffragette écossaise Helen Matthews (qui se fait appeler Mrs Graham pour protéger sa véritable identité) et ses coéquipières jettent l’éponge. Une telle virulence masculine peut s’expliquer par le contexte de l’époque. Dans les années 1880, le féminisme britannique est en pleine ébullition. Les hommes commencent à s’inquiéter des premières remises en cause de la domination masculine, qui réduit notamment le corps des femmes à un simple outil de reproduction. De ce point de vue, la pratique féminine du football pose deux problèmes. Jugée indécente (des femmes en short, pensez donc !), elle est également perçue comme dangereuse « pour les organes reproducteurs et la poitrine en raison des secousses brutales, des torsions et des coups inhérents au jeu », comme l’écrit le British Medical Journal en décembre 1884. La revue n’hésite d’ailleurs pas à recommander que les femmes soient bannies de ce sport. Et puis, après tout, les femmes ont-elles vraiment besoin de jouer au foot ? Pour Robert Miles, joueur de cricket connu à Oxford, « la maternité, c’est aussi un sport, le vrai sport de la femme ». Revendications Autre problème pour ces messieurs : les premières femmes qui le pratiquent développent un discours égalitariste qui dépasse largement le ballon rond. Nettie Honeyball (de son vrai nom Mary Hutson), créatrice du premier club de football féminin de l’histoire en 1894 (le British Ladies’ Football Club) déclare ainsi : « J’ai fondé l’association l’an dernier avec la ferme résolution de prouver au monde que les femmes ne sont pas les créatures “ornementales” et “inutiles” que les hommes imaginent. (…) J’attends avec impatience le temps où les femmes seront présentes au Parlement pour faire entendre leur voix dans les affaires qui les concernent. » Le British Ladies Football Club lors de son match l’opposant à une équipe du « Sud » de l’Angleterre, le 23 mars 1895. Nettie Honeyball, sa fondatrice, est debout, 2è en partant de la gauche © Wikimedia La footballeuse devra attendre 1919 et l’élection à la Chambre des communes de Nancy Astor pour que son espoir se réalise. Le foot féminin, lui, connaît une seconde phase de succès beaucoup plus rapide. Dès le 23 mars 1895, un match opposant une équipe du nord de l’Angleterre et une autre du sud rassemble 10 000 spectateurs. Mais en 1902, la fédération anglaise de football interdit à tous ses joueurs d’affronter des femmes… L’année d’après, le British Ladies’ Football Club ferme ses portes : c’est la fin de la seconde aventure des pionnières. Le premier match du British Ladies football club, le 23 mars 1895. Dessin de H. M. Paget dans ‘The Graphic’ © Wikimedia Seconde vague Comme dans d’autres domaines, il faut attendre le déclenchement de la Première Guerre mondiale pour voir les femmes revenir sur le devant de la scène footballistique. Au cœur de la guerre, 700 000 femmes sont engagées dans les usines anglaises pour fabriquer des munitions. Ces « munitionnettes », encadrées par des patrons d’usine paternalistes, créent 150 équipes de football entre 1915 et 1918. Le football féminin devient un moyen de « renforcer l’image sociale d’ouvrières s’adonnant à un sport national sain et fortifiant », écrit Mickaël Correia. Le Premier Ministre britannique de l’époque, David Lloyd George, parle même de « vaillantes héroïnes ». D’autant que les matchs qu’elles jouent sont souvent l’occasion de récolter des dons pour financer les hôpitaux de guerre. En 1918, 750 000 ouvrières anglaises ont une licence de foot ! En 1919, 35 000 personnes assistent au match opposant les Dick, Kerr’s Ladies aux Newcastle girls Parmi elles, les Dick, Kerr’s Ladies, une équipe montée à Preston, au nord de Manchester, va rapidement se faire connaître. Capable de pratiquer un jeu rapide, technique, et offensif, ce onze féminin attire les foules : au printemps 1919, 35 000 personnes assistent à un de leurs matchs contre les Newcastle girls. Et ce n’est pas une exception : à cette époque, les Dick, Kerr Ladies attirent en moyenne 13 000 personnes lors de leurs matchs. L’équivalent de la deuxième plus grosse affluence de la Ligue 2 française d’aujourd’hui ! Un an plus tard, elles accueillent pour la première fois une délégation française, chapeautée par Alice Milliat, une jeune femme d’origine modeste qui devient rapidement l’une des fondatrices du sport féminin français et international. Le succès est immense : les footballeuses françaises et anglaises drainent un public important et font la une de L’Auto (ancêtre de L’Equipe). Lors du trajet vers le stade, « à chaque gare importante, il nous a fallu descendre sur le quai ou nous mettre à la portière des wagons pour faire prendre une fois de plus notre effigie [les reporters et photographes s’arrachaient leur photo, NDLR] », raconte Alice Milliat. Un sport subversif Là encore, derrière le succès sportif et médiatique il y a un arrière-plan très politique. Dans un article qu’elle lui consacre, l’historienne Florence Carpentier explique qu’Alice Milliat, tout comme les pionnières du football britannique, fait du développement du sport féminin un combat féministe plus large. Forte de sa notoriété, et de l’idée encore ancrée en France au début des années 1920 que le sport peut participer à la régénération de la nation après-guerre, Alice Milliat parvient à se frayer un chemin dans l’espace médiatique de l’époque. Dans L’Auto, elle dénonce « le vieil esprit de domination [des hommes], du désir de tenir toujours les femmes en tutelle, de la crainte de les voir devenir autre chose que des objets utiles ou agréables à l’homme ». Et assure que « la femme a encore beaucoup à lutter pour faire admettre sa valeur dans les différentes catégories de la vie sociale » et que « dans le domaine du sport, comme dans tous les autres, elle s’est trouvée aux prises avec l’atavique esprit de domination masculine ». Dans la presse de l’époque, la footballeuse Alice Milliat dénonce « le vieil esprit de domination [des hommes], du désir de tenir toujours les femmes en tutelle » Des discours engagés qui sont cependant loin de parler à toutes les sportives de l’époque, comme le regrette alors la journaliste féministe Jane Misme : « Interrogez les sportives, demandez-leur si elles sont féministes. Je ne crains guère, hélas ! de me tromper en supposant que huit sur dix, au moins, répondront qu’elles ne s’inquiètent pas de ces billevesées. » Mais comme l’écrit Florence Carpentier, « si ce témoignage montre la difficulté des féministes à toucher la communauté des sportives, il prouve aussi que le sport n’a pas été ignoré des militantes. La pratique sportive n’est pas seulement un autre bastion masculin à conquérir, elle possède surtout, pour les féministes, le pouvoir de remettre en question l’argument biologique de l’infériorité féminine. » Avant de citer de nouveau Jane Misme : « Elles [les sportives] font la preuve que, lorsqu’elle cultive ses facultés physiques, la femme cesse d’être “l’enfant malade” sur laquelle on a pleuré tant de larmes de crocodiles. » Retour à l’ordre En Angleterre plus encore qu’en France, le succès médiatique du foot féminin agace en tout cas rapidement les autorités footballistiques. Après avoir été arrêté pendant la guerre, le championnat masculin reprend ses droits en 1919. Et dès 1921, la fédération anglaise de football interdit aux clubs de prêter leur terrain aux équipes féminines. « Le football n’est pas adapté aux femmes et ne devrait jamais être encouragé », assurent ses responsables. Les acteurs du foot leur emboîtent le pas : l’entraîneur de l’équipe d’Arsenal, Albert Leslie Knighton, assure qu’on ne peut laisser les femmes jouer à cause des coups qu’elles recevraient en jouant, « leurs devoirs futurs en tant que mères seraient grandement compromis ». « Le retour à l’ordre patriarcal auquel aspirent les hommes passe par un retour à l’ordre footballistique » – Michaël Correia, journaliste « Le retour à l’ordre patriarcal auquel aspirent les hommes passe par un retour à l’ordre footballistique », analyse Michaël Correia, pour qui « le message politique envoyé par les autorités politiques est clair : les stades de football doivent demeurer un temple de la masculinité et les femmes sont tenues de se consacrer à la régénération de la nation », poursuit-il. La fête est alors finie : organiser un match féminin relève du parcours du combattant, et les clubs masculins ne sont autorisés à prêter leur terrain à des femmes qu’en… 1971. https://www.alternatives-economiques.fr/hommes-ont-freine-lessor-foot-feminin/00089600?utm_source=emailing&utm_medium=email&utm_campaign=NL_Quotidienne_abo&utm_content=06072022
  9. Le généreux ami ukrainien de Michel Platini Grigori Surkis a offert à Michel Platini des cadeaux d’une valeur de plus de 60 000 euros, selon des documents judiciaires consultés par Mediapart. L'une des montres Rolex, modèle Yachtmaster 40mm Oysterflex, offertes à Michel Platini par un "monsieur Surkis". © D.R. Dans l’appartement de Michel Platini à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), les policiers chargés de l’affaire Qatar 2022 ont trouvé les boîtes de deux Rolex, d’une valeur de plus de 30 000 euros chacune : une Yachtmaster Oysterflex et une Yachtmaster 37. Les certificats de ces montres de luxe indiquent que l’acheteur est un « monsieur Surkis ». On ignore si Michel Platini a reçu ces montres lorsqu’il était patron de l’UEFA. Il a refusé de nous le dire. Après l’affaire du paiement de 2 millions d’euros, qui a coûté fin 2015 à Michel Platini son poste de patron de l’UEFA, Grigori Surkis a continué de lui prodiguer des marques d’amitié. En juin 2016, le mois de son anniversaire, Michel Platini a reçu, dans sa maison de Cassis (Bouches-du-Rhône), 108 bouteilles de vin. Le bon de livraison indique qu’il y avait un « total du 0 euros », la commande ayant été réglée par « Gregory Surkis ». L’année suivante, Michel Platini a reçu à Cassis, pour son anniversaire, un service à whisky en cristal « Polo Bar » de Ralph Lauren. Dans une écoute judiciaire effectuée le lendemain de la perquisition, son épouse indique qu’il a été offert par « monsieur Serkis », selon la retranscription faite par les policiers, et que « ça doit coûter deux mille, ça doit coûter mille euros même pas ». Interrogés au sujet de ces cadeaux, les deux amis nous ont opposé le silence. Michel Platini n’a pas donné suite. Grigori Surkis a refusé de répondre sur les faits. Il estime que nos informations sont « fausses et non vérifiées » et nous menace de poursuites judiciaires (voir notre Boîte noire). Les relations entre l’oligarque et l’ancien numéro 10 des Bleus avaient pourtant mal commencé. Lors de l’élection de Platini à la tête de l’UEFA en janvier 2007, Grigori Surkis, alors patron de la Fédération ukrainienne de football (FFU), avait soutenu son concurrent suédois Lennart Johansson. Grigori Surkis était l’un des fers de lance de la campagne pour l’attribution de l’Euro 2012 à l’Ukraine et à la Pologne, qui a eu lieu en avril 2007, trois mois après l’élection du nouveau président de l’UEFA. Grigori Surkis a gagné contre l’avis de Michel Platini, qui avait voté pour l’Italie. Malgré ces contentieux, les deux hommes se sont rapprochés lors de l’organisation de cet Euro. « Michel Platini s’est beaucoup impliqué parce que c’était son premier gros événement, raconte un haut cadre de l’UEFA à l’époque. Et c’était vu à l’époque comme quasi-mission impossible, il y avait de gros doutes sur la capacité de l’Ukraine à être prête. Grigori Surkis a réussi a convaincre Michel Platini que ça allait se faire. » Selon notre source, « Surkis étant un animal politique, une fois Michel Platini président, il s’est mis à son service, aux côtés de celui qui a le pouvoir ». Il a été promu vice-président de l’UEFA en 2013. En 2019, Mediapart et Der Spiegel révélaient un scandale impliquant les frères Surkis : pendant 17 ans, l’UEFA a versé l’argent qu’elle devait à la Fédération ukrainienne de football (FFU) à Newport, une société offshore immatriculée aux îles Vierges britanniques et contrôlée par Igor Surkis, frère de Grigori et patron du Dynamo de Kyiv (Kiev), le plus gros club d’Ukraine. Or, Newport a financé en secret, pendant la même période, des dépenses du Dynamo, dont les salaires de certains joueurs. Selon notre enquête, l’UEFA a versé à Newport, rien qu’entre 2002 et 2016, la bagatelle de 380 millions d’euros destinés à la FFU, qui était présidée jusqu’en 2012 par Grigori Surkis. Une partie de cet argent était destinée à la fédération ukrainienne elle-même, pour former les arbitres, construire des stades ou lutter contre le racisme. Une autre partie des fonds devait être reversée par la FFU à certains clubs ukrainiens, notamment les primes de participation à la Ligue des champions et à la Ligue Europa. C’est en 1999, un an avant l’élection de Grigori Surkis à la tête de la FFU, que la fédération ukrainienne a demandé à l’UEFA d’être payée via Newport, officiellement pour éviter des problèmes liés aux conversions de devises. Ce n’est que dix-sept ans plus tard, en décembre 2016, que l’UEFA a redécouvert ce mode de paiement pour le moins suspect, ainsi que le fait que Newport était contrôlé par Igor Surkis et finançait en sous-main le Dynamo de Kyiv. L’UEFA a alors suspendu les paiements à Newport (l’argent est désormais versé directement à la FFU) et lancé en 2017 une enquête interne. Les inspecteurs ont conclu qu’il n’y avait pas lieu d’ouvrir une enquête disciplinaire. Ils n’ont trouvé « aucune indication montrant que les fonds versés à Newport entre 1999 et 2016 n’auraient pas été employés pour l’usage qui était prévu », nous a indiqué l’UEFA. Mais lorsque Mediapart et Der Spiegel ont révélé l’affaire en septembre 2019, la FFU a réclamé qu’une procédure judiciaire soit lancée en Ukraine. Ce qui a été fait l'année suivante, avec l'ouverture par un procureur de Kyiv d'une enquête pour « détournements de fonds ». L’UEFA nous a confirmé avoir reçu, par le biais des autorités suisses, une demande d’assistance de la justice ukrainienne au sujet de Newport, et indique avoir « pleinement coopéré ». Selon plusieurs médias ukrainiens, qui citent des documents judiciaires, l’enquête aurait établi qu’une partie de l’argent versé par l’UEFA à Newport n’aurait pas été reversée à la FFU. Le media en ligne Nashi Groshi indique que la société offshore d’Igor Surkis aurait transféré des fonds issus de l’UEFA à une multitude de sociétés-écrans dotées de comptes bancaires en Lituanie et en Estonie, officiellement pour des achats de marchandises (thé, café, poisson) sans aucun rapport avec l’activité de la Fédération ukrainienne de football. Interrogés à ce sujet, Igor et Grigori Surkis ont refusé de répondre, estimant que nos questions contenaient des informations « fausses et non vérifiées ».
  10. lô le gunners

    My Life

    merci pour les infos ; en fait pour le moment mon objectif c'est faire de l’extraction puis du traitement puis de la communication (présentation lisible etc...) ensuite je verrais "jusqu'où pousser"
  11. lô le gunners

    My Life

    Par exemple 10 millions de lignes en fichier CSV ; ça peut aller à un poids de 15/20 GO
  12. lô le gunners

    My Life

    En fait je souhaite upgrade mes compétences en statistiques en traitant d'importantes bases de données et faire de la visualisation de ces données. Apparemment R est le mieux adapté pour ça ; Apparemment Python semble plus large et plus accessible mais moins pertinent pour traiter des données .
  13. lô le gunners

    My Life

    Je vais apprendre R ; je me suis enfin décidé et j'ai la motivation certains d'entre vous maitrise ce logiciel?
  14. lô le gunners

    [12] Olivier Giroud

    Bravo à Giroud ; Bravo après les niveaux des secteurs défensifs sont vraiment différents aujourd'hui le tacle est une solution de dernier secours par exemple alors qu'a l'époque c'était débridé idem sur le marquage à "la culotte" de l'époque, aujourd'hui c'est du marquage en Zone ce qui laisse beaucoup (trop?) de liberté aux attaquants ça parait rien mais ça change tout ; mais il faut souligner la performance de Giroud sur le long terme qui est exceptionnelle ; j'en avais ral le bol de lui à Arsenal, mais il est encore là à scoré, il y a juste à s'incliner et applaudir , Bravo Giroud
  15. lô le gunners

    Mercato Arsenal

    je ne suis pas le foot sportivement depuis quelques semaines je lis que G.J est out pour 3 mois minimum.... c'est catastrophique pour notre dynamique avons nous des pistes en attaques cette hivers ?
  16. nouveaux maillots d'entrainement ; 2 nouveaux en 6 mois ... https://arsenaldirect.arsenal.com/Football-Shirts-and-Kit/Training/Shop-All/c/adidas? j'adore le short, ça donne un côté 80' et futuriste à la fois https://arsenaldirect.arsenal.com/Mens/Training/Trousers-%26-Shorts/Arsenal-22-23-Navy-Training-Shorts/p/MHT4439 Aussi j'avais manqué la casquette, superbe https://arsenaldirect.arsenal.com/Football-Shirts-and-Kit/Training/Culture-Wear/Arsenal-22-23-Travel-Snapback-Cap/p/AHM9966
  17. https://www.netflix.com/fr/title/80221113 mini série Netflix : FIFA : Ballon rond et corruption ça déménage !
  18. lô le gunners

    My Life

    je comprends le raisonnement; nous pouvons orienter nos choix Par exemple : - j'ai acheté un table de cuisson à induction 280 balles au lieu de 380€ Made in France via une plateforme française J'estime par ce choix me permet de contribuer à l'économie française (TVA), soutenir l'industrie française tout en faisant des économies ; Gagnant - Gagnant - Eurorail fait des Pass à -20% . Idem , favoriser le train avec un prix attractif; c'est Gagnant-Gagnant pour les transports ferroviaires, les émissions de CO2 durant un voyage et le porte feuille
  19. Incidents au Stade de France : le rapport Lallement embarrasse au sein même du ministère de l’intérieur Après la gestion chaotique et violente par les forces de l’ordre des supporters aux abords du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions, le ministre de l’intérieur reprend les déclarations mensongères du préfet Didier Lallement. Alors même que les images documentent la faillite des autorités dans l’organisation de la finale, plusieurs hauts fonctionnaires du ministère font part de leur embarras auprès de Mediapart. « 30 000 à 40 000 supporters anglais se sont retrouvés au Stade de France, soit sans billet soit avec des billets falsifiés », a déclaré le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin à l’issue de la réunion de crise organisée lundi 30 mai au ministère des sports, faisant suite aux événements survenus samedi au Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions opposant Liverpool au Real Madrid. Selon le ministre, « c’est donc une fraude massive, industrielle et organisée de faux billets » qui aurait « provoqué le report trois fois de suite du coup d’envoi de la finale ». depuis, reprenant les déclarations du préfet Didier Lallement, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin ne cesse de dénoncer une fraude de faux billets, visant par là même les supporters anglais. Le soir même, le préfet Didier Lallement les avait mis en cause, ceux « sans billets pour le match ou détenteurs de faux billets » qui auraient fait pression pour entrer à l’intérieur du stade, retardant l’accès des spectateurs munis de billets. Dans une note transmise au ministre, dont l’AFP a publié des extraits, le préfet estime également que « la gravité de ces faits justifie une saisine du procureur de la République ». Saisi par le préfet, le parquet de Bobigny, dont dépend le Stade de France, a annoncé auprès de Mediapart avoir ouvert une enquête confiée à la direction des affaires économiques et financières de la préfecture de police. « Cette plainte est un effet d’annonce pour tenter de se couvrir », commente un responsable du ministère de l’intérieur. « Accuser les supporters anglais, c’est un peu n’importe quoi. Il aurait fallu que la préfecture de police de Paris accepte de reconnaître ses erreurs, poursuit-il. Au lieu de cela, la communication a été lancée par la préfecture, le ministre a suivi. C’est une erreur. » Embarrassé, notre interlocuteur s’interroge sur l’estimation de « 30 000 à 40 000 supporters » sans billets avancée par Didier Lallement et reprise par Gérald Darmanin. « C’est inquiétant d’avancer de telles absurdités. On voit bien que ce n’est pas possible. Le nombre d’Anglais estimé à Paris pour le week-end était de 60 000 à 70 000. Ils ont peut-être fait une soustraction entre ceux qui étaient présents et ceux qui avaient des billets, soit 20 000. C’est n’importe quoi. » Un autre haut responsable du ministère, spécialiste du maintien de l’ordre, a alerté le cabinet du ministre à la suite de la communication mensongère du préfet Lallement. « J’ai dit qu’il ne fallait pas suivre de telles déclarations et faire très attention », explique-t-il. « Il n’y a pas eu la moitié du stade, puisque c’est de cela qu’on parle, 40 000 personnes, amassées sans billets ou avec de faux billets aux abords du stade. Après l’organisation chaotique du préfet, il y a une deuxième humiliation qui est celle du mensonge. » Mais ce fonctionnaire n’a pas été entendu. Interrogés sur l’estimation des « 30 000 à 40 000 » supporters munis de faux billets ou sans billets, ni le ministère de l’intérieur ni la préfecture de police de Paris n’ont pu nous apporter de réponses. Patience et calme anglais Très rapidement, le ministère de l’intérieur a également communiqué sur les « 105 interpellations » samedi et dimanche, à Paris et à Saint-Denis. Contacté par Mediapart, le parquet de Bobigny a précisé que « 48 gardes à vue ont été recensées et classées sans suite. Il en restait 15, dont les décisions doivent être prises », sans préciser les motifs d’interpellations. Du côté de Paris, une vingtaine de personnes ont été placées en garde à vue, pour des violences ou des vols à proximité des fan-zones mais « pas grand-chose » sur les ventes de faux billets. Derrière les chiffres communiqués par le ministère, là encore se dessine une tout autre réalité. Loin d’avoir commis des violences, la majorité des supporters anglais ont fait preuve de patience et de calme. C’est d’ailleurs ce qu’ont tenu à rappeler des officiers de police de la région de Liverpool, présents comme observateurs et agents de liaison lors des déplacements européens, dans un communiqué publié le 29 mai. Contrairement aux accusations du préfet et du ministre, ils ont constaté que les supporters anglais, dans « leur immense majorité », « se sont comportés d’une manière exemplaire, arrivant tôt aux tourniquets et faisant la queue ». Selon plusieurs sources policières, la responsabilité du préfet Didier Lallement dans l’organisation du dispositif de sécurité doit être soulevée. « Mettre des compagnies d’intervention et des Brav [brigades de répression des actions violentes – ndlr], qui n’ont pas d’expérience dans la gestion des supporters pour un événement sportif de cette envergure est une ineptie », nous explique un responsable du maintien de l’ordre. « Ce sont des policiers qui peuvent intervenir sur des interpellations mais en soutien des CRS ou des gendarmes. Sinon, cela crée les violences qu’on a vues avec les “gilets jaunes”, et là avec les supporters. » Un haut gradé de la gendarmerie déplore pour sa part « ces accusations absurdes portées contre 30 000 à 40 000 supporters. Ces déclarations marquent la double faillite d'un ministère qui non seulement ne sait pas gérer un événement sportif de cette ampleur mais suit les déclarations d’un préfet dangereux et incontrôlé ». « Dans d’autres pays, cela aurait valu la démission du ministre et du préfet, poursuit-il. Mais en France, aux violences policières, se rajoutent les mensonges pour les couvrir sans que cela ne pose problème. » https://www.mediapart.fr/journal/france/300522/incidents-au-stade-de-france-le-rapport-lallement-embarrasse-au-sein-meme-du-ministere-de-l-interieur?utm_source=20220530&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20220530&M_BT=135393249294
  20. C’est l’antienne répétée par Gérald Darmanin depuis samedi soir dernier. Le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France serait la faute « des milliers de “supporters” britanniques, sans billet ou avec des faux billets », qui « ont forcé les entrées et, parfois, violenté les stadiers ». Une déclaration à rebours des nombreux témoignages et démentis recueillis par les journalistes présents aux abords de l’enceinte. Nombre d’images et vidéos montrent en effet des supporters liverpuldiens brandissant leurs billets aux entrées du stade et gardant leur calme alors que les forces de l’ordre les aspergeaient de gaz lacrymogène. De son côté, la police de Liverpool, mobilisée pour ce match comme à chaque déplacement pour des compétitions européennes, a indiqué que « le comportement des supporters aux tourniquets était exemplaire dans de telles circonstances choquantes ». Des supporters de Liverpool au Stade de France à Saint-Denis, le 28 mai 2022. © Photo Thomas Coex / AFP Les accusations du ministre de l’intérieur et du préfet de police de Paris Didier Lallement, qui ciblent uniquement les supporters du Liverpool FC, ont, dixit le journaliste Jérôme Latta, « une très fâcheuse résonance avec la catastrophe de Hillsborough et ses 95 morts, en 1989, dont la responsabilité avait immédiatement et mensongèrement été attribuée aux supporteurs des Reds, alors qu’elle relevait de l’incurie des organisateurs et des forces de police. L’intime connaissance de ce drame par les Liverpuldiens a probablement joué pour prévenir des mouvements de foule dont l’issue aurait pu être fatale ». Un propos appuyé ce lundi 30 mai par Nathalie Iannetta, directrice des sports de Radio France, sur France Info : « Si ce n’était pas les supporters de Liverpool, il y aurait eu un désastre samedi soir, il y aurait eu des morts. Parce qu’ils ont eu un sang-froid incroyable. Pour une raison simple : c’est que dans ce club il y a eu une culture de la catastrophe. Ils sont nés avec Hillsborough sur les épaules. […] Si c’est un autre club et d’autres supporters, je ne sais ce que nous compterions ce matin, mais sûrement pas les faux billets. » Le trauma Hillsborough Le 15 avril 1989, Liverpool FC et Nottingham Forest se sont affrontés pour la demi-finale de la Coupe d’Angleterre sur la pelouse du stade de Hillsborough à Sheffield, dans le nord de l’Angleterre. Mais l’organisation du match s’est déroulée dans un contexte délétère. À l’époque, le ballon rond et tout particulièrement le club phare de Liverpool jouissaient d’une réputation détestable. Arrivée au pouvoir en 1979, Margaret Thatcher a réformé en profondeur le Royaume-Uni, démantelant les mesures sociales gagnées par le mouvement ouvrier anglais. Le néolibéralisme de la « Dame de fer » a plongé brutalement la working class dans les affres de la précarité. Liverpool est à l’époque considérée comme la ville la plus misérable d’Europe du Nord avec un taux de chômage de 25 % en 1987. « Les docks étaient à l’abandon depuis 1972, Margaret Thatcher voulait nous rayer de la carte, se remémore John Aldridge, alors attaquant du Liverpool FC. Quand tout allait mal, quand tout le pays nous regardait avec pitié ou dédain, les gens d’ici n’avaient plus que le club de foot pour défendre leur honneur. » Pis, les supporters de Liverpool ont été les co-responsables de la tragédie du Heysel, le 29 mai 1985. À l’occasion de la finale de Coupe d’Europe des clubs champions – ancêtre de la Ligue des champions –, le Liverpool FC a rencontré la Juventus de Turin dans le stade vétuste du Heysel, à Bruxelles. Un vaste mouvement de foule dans les tribunes, provoqué par la charge d’une centaine de hooligans anglais, a entraîné la mort de 39 supporters de la Juventus. Si les fans de Liverpool ont alors été directement pointés du doigt, le procès du Heysel a mis plus tard en lumière la responsabilité énorme des organisateurs de ce match : un capitaine de police ou encore le dirigeant de l’UEFA Hans Bangerter ont été punis de plusieurs mois de prison avec sursis. C’est donc avec ce passif stigmatisant que les supporters de Liverpool sont arrivés au stade de Hillsborough en avril 1989. Des contrôles de police démesurés et un faible nombre de places attribuées aux fans des Reds ont conduit à ce qu’une demi-heure avant le coup d’envoi, une foule de plusieurs milliers de Liverpuldiens s’est agglutinée devant les portes du stade. Apeurée qu’une bousculade ne provoque des blessés, la police de Sheffield a décidé d’ouvrir une porte pour laisser sortir les fans. Une décision fatale. Un flot de 2 000 personnes s’est engouffrée dans la tribune déjà surpeuplée. Sous la pression, les spectateurs en place ont été comprimés contre les grilles qui interdisent l’accès à la pelouse, entraînant la mort de 94 personnes. La plupart avaient moins de vingt ans. Deux autres supporters décéderont par la suite. On met sur le dos des supporters de Liverpool exactement les même choses qu’à Hillsborough. On réactive cette image du fan de Liverpool dangereux, du hooligan anglais. Patrick Mignon, sociologue du sport L’émotion suscitée par le désastre a été gigantesque dans le monde du foot. Et la haine envers les supporters s’est affichée à la une des journaux britanniques. Le tabloïd The Sun s’est illustré en rapportant les propos d’un policier qui a prétendu que les supporters ivres de Liverpool avaient détroussé les cadavres – plus tard, ce témoignage se révélera faux. Toutefois, toute la presse a accusé le public de « chômeurs » et d’« alcooliques » de Liverpool d’avoir voulu frauder l’entrée au stade et de créer un mouvement de foule en arrivant en retard au match. Deux arguments qui sont actuellement ceux de Didier Lallement et Gérald Darmanin pour expliquer le fiasco de samedi soir dernier. Le ministre de l’intérieur allant jusqu’à lâcher ce lundi 30 mai : « Il n’y a singulièrement que dans le football et avec certains clubs anglais qu’il y a ces événements. » « On met sur le dos des supporters de Liverpool FC exactement les même choses qu’à Hillsborough alors que les supporters ont été piégés par un maintien de l’ordre désastreux, indique à Mediapart Patrick Mignon, sociologue du sport et chercheur à l’Institut national du sport et de l’éducation physique. On réactive cette image du supporter de Liverpool FC dangereux, du hooligan anglais. » Lou Brookes, dont le frère est décédé à Hillsborough, a témoigné dans les pages du Guardian que le traitement réservé aux fans de Liverpool samedi l’avait « entièrement ramené » à cette catastrophe : « C’est comme si tout ce qui s’était passé à Hillsborough nous revenait en écho. La police avait dit exactement la même chose à ce moment-là. » Tour de vis sécuritaire Le choc de Hillsborough et la lumière médiatique portée sur les supporters dépeints comme des « barbares » ont par ailleurs été le prétexte idéal aux yeux de l’État britannique pour durcir l’arsenal répressif et judiciaire à l’égard des fans de football. Dès septembre 1989, Douglas Hurd, ministre de l’intérieur du gouvernement Thatcher, annonce la création d’une nouvelle section de renseignement policier, la National Football Intelligence Unit, qui utilise les mêmes stratégies d’infiltration qu’en Irlande du Nord contre l’IRA. Deux mois plus tard, le Football Spectators Act institue les premières interdictions préventives de stade et de déplacement à l’étranger, les banning orders, quitte à violer le droit à la libre circulation des personnes au sein des pays membres de l’Europe. « 20 heures » d’Antenne 2 du 15 avril 1989 – Tragédie de Hillsborough, Sheffield – Archives INA © INA Actu Enfin, à la suite d’un rapport sur les causes de la tragédie de Hillsborough qui établit que l’origine du drame est due aux négligences de la police et à l’installation de clôtures à l’avant des tribunes, une vaste politique de rénovation des arènes sportives est impulsée par les autorités britanniques. À partir de 1992, les mythiques tribunes populaires des stades anglais – les terraces, où les supporters se tiennent debout – sont démolies et des sièges assis sont installés pour mieux contrôler tout débordement. « Ils voulaient modifier le profil de la foule. L’ajout de sièges excluait les pauvres et attirait les plus fortunés, qui étaient plus enclins à avoir leur propre espace qu’à rejoindre une masse qui s’agitait, tanguait et chantait », analyse un ancien habitué de la tribune de Liverpool FC. Ce mouvement de fond répressif ainsi que la gentrification des stades lancée avec la disparition des terraces se sont accompagnés d’une hausse drastique du prix des billets. Entre 1990 et 2011, le coût des places les moins chères au stade d’Anfield de Liverpool a augmenté de 1 108 %. Cette tarification élevée a permis aux clubs, en plus de financer la rénovation des stades, d’écarter des gradins les supporters issus des milieux les plus modestes. Mémoire populaire « Le drame de Hillsborough et ses répercussions sécuritaires dans le football ont été le point de départ à Liverpool d’un grand mouvement d’interrogation des supporters sur eux-mêmes et sur leur implication dans la culture locale, dans leur rapport à une ville et à une origine sociale, au fait d’être des acteurs sociaux à part entière, détaille Patrick Mignon. Plus globalement, les clubs et les villes britanniques ainsi que la fédération de football anglaise ont fait un grand effort d’intégration de la culture “supporter” qui, outre-Manche, a une grande capacité à entretenir les deuils et les mémoires. Et les drames qu’a vécus le Liverpool FC ont donné lieu à une culture mémorielle spécifique. » Un mémorial portant les noms des 96 victimes de Hillsborough se trouve au stade d’Anfield Road, juste derrière la tribune principale. Les supporters du club le fleurissent constamment et l’équipe de Liverpool FC s’y recueille souvent avant chaque grand match européen. La catastrophe s’inscrit même dans l’iconographie du club avec l’apposition depuis les années 1990 de deux flammes du souvenir à l’écusson du Liverpool FC. Le nombre de victimes de Hillborough est pour sa part brodé dans le dos des maillots des joueurs du club. Our thoughts, as always, are with all those affected by the tragedy at Hillsborough 33 years ago today and the 97 fans who will never be forgotten. You'll Never Walk Alone. pic.twitter.com/gfPmgEi64H — Liverpool FC (@LFC) April 14, 2022 En tribune, les banderoles et les chants entretiennent également cette mémoire. Une strophe concernant la tragédie a été spécialement rédigée et intégrée à The Fields of Anfield Road, une des chansons populaires historiques des supporters liverpuldiens. Ce couplet clame : « À côté de la flamme de Hillsborough / J’ai entendu un supporter du club en deuil / Pourquoi tant de morts ce jour-là ? / La justice n’a jamais été rendue / Mais leur mémoire perdurera. » La question de la justice demeure en effet extrêmement prégnante pour les fans de Liverpool. À la suite d’un combat acharné des familles des victimes de Hillsborough, une enquête indépendante a été ouverte près de trente ans après les faits. Elle reconnaît que les forces de l’ordre sont coupables de la catastrophe du 15 avril 1989 et qu’elles ont produit de faux témoignages auprès de la justice. Au cours des débats au printemps 2016, l’ex-commissaire David Duckenfield, responsable du dispositif de sécurité le jour du match, a admis avoir menti alors qu’il avait assuré durant des années n’avoir pas donné l’ordre d’ouvrir la porte du stade qui avait mené à la bousculade. Après son procès pour homicide involontaire par négligence grave en novembre 2019, il a été jugé non coupable. Il est honteux de rejeter la faute sur les supporters. Joanne Anderson, maire de Liverpool Le nombre de victimes de la tragédie s’est élevé depuis à 97. Le 27 juillet 2021, Andrew Devine décédait à l’hôpital de Liverpool, à la suite des graves lésions qu’il avait subies lors du mouvement de foule mortel. Cette culture populaire mémorielle entretenue par les supporters a conduit à ce que les événements de samedi soir dernier au Stade de France et les déclarations des autorités françaises aient tout autant remué la colère qu’un trauma collectif encore vif pour les Liverpuldiens. Joanne Anderson, la maire de la cité portuaire, s’est dite « dégoûtée par la gestion effroyable et le traitement brutal des supporters du Liverpool FC par la police française ». Et d’ajouter : « Il est honteux de rejeter la faute sur les supporters. » Présent lors du match, Ian Byrne, parlementaire travailliste de Liverpool, a quant à lui affirmé avoir vécu « une des pires expériences de [sa] vie », pointant une organisation ayant mis « des vies en danger ». Hier encore, il a demandé aux ministres français de l’intérieur et des sports de s’excuser « pour les mensonges outrageux au nom des supporters de Liverpool ». Une revendication qu’il sait importante aux yeux des supporters de sa ville, car au-delà d’être un élu de Liverpool, Ian Byrne est un des survivants du drame de Hillsborough. https://www.mediapart.fr/journal/international/300522/chez-les-supporters-de-liverpool-fc-une-culture-de-la-catastrophe?utm_source=20220530&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20220530&M_BT=135393249294
  21. rien à voir, c'est hors sujet de parler de maitrise Zinchenko c'est 7 matchs sur 14 en titulaire et 7 matchs en étant blessé... d’ailleurs face à Man. U. on perd avec Zinchenko en titulaire, c'est donc la faute de l'ukrainien si je te suis dans ce genre d'argumentaire? Pour ce qui est du profil , si c'était cela, Tomiyasu n'aurait pas été aligné à gauche comme ça a été le cas face à Southampton et Nottingham...
  22. releguer Tierney sur le banc pour Zinchenko, c'est la plus grande connerie de Arteta cette saison Contre Chelsea il ne fini pas le match ce soir c'est 0 , défensivement complétement absent, offensivement il fait le minimum il fait des passes latérales c'est cool , face au dernier ...
  23. Hormis blessure, Tierney est au dessus de Zinchenko sans soucis et Tomiyasu je n'en parle même pas à gauche Il entre aujourd'hui, a contenu le peu d'offensives sans forcer. Il a déposé Callagher.... En pleine capacité, il fait parti du top 6 mondiale avec Azpilicueta , Davies (bayern) , Robertson (pool), Hernandez (Milan), Mendy (réal) je pense et j’espère que c'est une gestion de précaution suite à ses blessures, si non il partira très vite
  24. lô le gunners

    [7] Bukayo Saka

    la PL a posté ça
  25. Adidas réédite le maillot Away 93-94 https://www.adidas.fr/maillot-arsenal-fc-93-94/HK5626.html?cm_mmc=AdiPaidSocial_FBIG-_-CrossCategory-_-Infeed-_-2D-_-Carousel-_-dv%3AeCOM-_-cn%3ADABA-_-pc%3ACrossCategory&cm_mmc1=FR&cm_mmc2=adidas-EMEA-eCOM-PaidSocial-FBIG-CrossCategory-Prospecting_NA-FR-DABA-2205-48-D0-Global-NA
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