Plus sérieusement, voici mes raisons d'y croire (encore) :
- A mes yeux, le niveau qu'il avait sur la saison 2022-2023 suffit pour être titulaire dans une équipe qui joue le titre.
Certes le niveau d'exigence ne cesse de croire, mais il ne faut pas oublier que dans toute équipe qui remporte le championnat, les 11 joueurs les plus sollicités ne sont pas tous parfaits. Ils ont des défauts, des périodes de creux...
Encore une fois, s'il retrouve le niveau qu'il a déjà eu il y a 2 ans, ça me suffit.
Le Martinelli dont Klopp parlait avec admiration après nos confrontations...
- Il n'a que 23 ans. Le fait qu'il ai commencé très tôt met à mal la patience des supporters, car malgré son jeune âge c'est déjà sa 6ème saison sous nos couleurs.
Je comprends la perte de patience de certains, mais je connais peu de joueurs qui sont des produits finis à 23 ans.
- Pour le moment, le soucis de l'an dernier, dont je persiste à croire qu'il a une grande influence sur son niveau, est toujours présent.
On a pas de structure fixe à gauche. Les latéraux se sont succédés (Timber, Calafiori, Zinchenko), aucun n'a réellement enchaîné. Encore pire pour le milieu gauche, on y fait jouer quelqu'un dont ce n'est pas le poste.
Je rappelle que sur la meilleure saison de Martinelli, on avait le meilleur Xhaka qu'on ai connu, et un Zinchenko qui enchaînait très bien.
Ca saute aux yeux, notre jeu porte majoritairement à droite.
- C'est un bosseur.
Autant, pour un Pepe, tu peux vite perdre espoir car tu sais que le mec ne va pas se faire mal pour changer les choses.
Autant, s'il y a une constante avec Gabi et malgré toutes ses limites, on sait que c'est un joueur qui va cravacher, cravacher, cravacher.
Déjà, il est revenu à un bon niveau physique, pas à 100% mais c'est bien mieux que l'an dernier, je trouve. Il a perdu en vitesse mais répète mieux les efforts.
Il reste le facteur mental, son duel évité avec Maguire contre United est significatif, en temps normal il l'aurait joué plutôt deux fois qu'une.
- J'en viens au point suivant : on a eu de nombreux exemples prouvant que le déblocage mental était crucial.
Xhaka, Havertz, Partey... les joueurs qui sont passés de zeros à héros sont nombreux.
- Arteta n'est ni trop coulant, ni trop dur. Il est lucide puisqu'il lui impose une concurrence avec Trossard. Ca bénéficie à l'équipe, et ça montre à Martinelli qu'il doit se ressaisir et reprendre sa progression.