Ça fait maintenant un peu plus d'un an que j'ai intégré le fait qu'il devait partir si on voulait que le club franchisse une nouvelle étape, et ce jour est arrivé. Je pensais être préparé à cette annonce, mais quand je l'ai appris ce matin je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir la gorge sèche et les larmes aux yeux. Arsène Wenger, quoi qu'on en dise, c'est plus qu'un simple entraîneur, plus qu'un palmarès. Il est l'un des derniers monuments du monde du football, l'un des derniers à incarner cette philosophie basée sur la fidélité et le respect des valeurs qui lui sont chères : croire en l'humain avant tout dans un football devenu fou.
Arsène Wenger m'a fait aimer Arsenal. Arsène Wenger m'a fait aimer le football. Arsène Wenger a été quelqu'un pour qui j'ai toujours eu une grande admiration en tant qu'homme, au delà de son rôle de coach. Il m'a inspiré, tout simplement. J'aimerais beaucoup pouvoir discuter avec lui un jour.
J'espère que les joueurs sauront lui offrir la sortie qu'il mérite et je lui souhaite le meilleur pour sa nouvelle vie qui va commencer.
Merci Arsène.