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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

lô le gunners

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Tout ce qui a été posté par lô le gunners

  1. lô le gunners

    [8] Aaron Ramsey

    première fois que je vois ramsey pleurer l'un des quelques joueurs de la team a être au niveau cette année on aura tout connu avec lui : joie, blessure, frustration, émerveillement ... il aura plus que contribué a faire remporter 3 cup au club cette dernière décennie , sans parler des quelques merveilles qu'il a inscrit (norwish *2, 5pu2, pool, moscou !!!! fulham et j'en oublie) je l'ai vu en novembre 2011 , match contre Marseille remporté grâce à son but dans les dernières minutes il avait 21 ans et était déjà parmi les joueurs confirmés de l'équipe aux côtés des vp sagna rosicky arteta Je me rappel à l'époque de sa réputation "un but de ramsey, un mort" Revu à Rennes cette année, lorsqu'il est entrée c'est le gars qui m'a le plus impressionné dans ses courses et sa condition athlétique Bonne continuation à lui , il a clairement laissé la trace de sa patte au club , un grand footeux ce gallois
  2. c'est foutu pour guingamp il fallait arracher la victoire à caen, ils ne l'ont pas fait ... il reste 3 match , il faudrait 3 victoires quand l'équipe en compte 5 sur la saison.... dégouté
  3. lô le gunners

    [1] Petr Čech

    Fan de musique, Petr Cech, le gardien d'Arsenal, va sortir un single avec une pointure du milieu. Des terrains de football aux bacs de musique, il n'y a visiblement qu'un pas que Petr Cech a décidé de franchir. En effet, le gardien d'Arsenal, connu également pour ses qualités à la batterie, va prochainement sortir un single, d'après The Sun. Le quotidien anglais explique même que le Tchèque sera en featuring avec Roger Taylor, qui n'est autre que l'ancien batteur du célèbre groupe britannique Queen. La rencontre entre les deux hommes se serait faite il y a cinq ans de cela sur un plateau de télévision, alors que Taylor est un fan de Chelsea, le club où évoluait alors l'ancien Rennais. Ce morceau s'appellera "That's Football", qui sortira à partir de la semaine prochaine, sera notamment disponible en téléchargement. A 36 ans, la reconversion de Cech semble décidément toute trouvée.
  4. Après douze ans de bons et loyaux services comme attaquant vedette du Bayern Munich, Franck Ribéry, trente-cinq ans, devrait quitter l’équipe première en juin, à la fin de son contrat. Pour remplacer sa star française, le champion d’Allemagne est prêt à payer plus de 30 millions d’euros pour débaucher le jeune international anglais de Chelsea Callum Hudson-Odoi, âgé de seulement dix-huit ans. Mais l’opération a toutes les chances de capoter. Car le 22 février dernier, Chelsea a été interdit de transferts par la Fifa pendant un an (deux mercatos) pour violation massive des règles de transfert des mineurs. La condamnation porte sur le recrutement de vingt-neuf joueurs. La fédération anglaise de football a pour sa part écopé d’une amende de 450 000 euros pour ne pas avoir sanctionné le club. Le cas du gardien de but croate Karlo Žiger, l’un des vingt-neuf joueurs qui ont valu à Chelsea d'être sanctionné par la Fifa, est particulièrement édifiant. Aujourd’hui âgé de dix-sept ans, il évolue sous contrat professionnel avec l’équipe des moins de dix-neuf ans des Blues. Officiellement, il a été recruté par l’académie du club londonien en juillet 2017, à l’âge de seize ans. Mais les documents Football Leaks montrent que Karlo Žiger a en réalité été débauché du club croate NK Zagreb dès février 2014, alors qu’il n’avait que douze ans, via un accord secret accordant près de 1 million d’euros au joueur et à sa famille. Cet accord a été conclu en février 2014 par le gamin et son père Darko Žiger, en qualité de représentant légal (notre document ci-dessous). Il stipule que Karlo Žiger s’engage à signer avec Chelsea en 2017, d’abord pour un contrat aspirant d’un an, puis pour un contrat pro de trois ans jusqu’en juin 2021. En échange, la famille encaisse une prime à la signature de 120 000 livres sterling sur trois ans (145 000 euros de l'époque), tandis que le joueur touchera 16 000 euros de salaire en tant qu’aspirant à partir de 2017, puis 815 000 euros sur trois ans lorsqu’il passera professionnel. L’accord concocté par Chelsea viole la quasi-totalité des règles qui régissent le transfert des mineurs. Ce précontrat est d’autant plus illégal que les transferts sont formellement interdits entre pays de l’Union européenne pour les joueurs de moins de seize ans – sauf si les parents déménagent pour des raisons non liées au football. Mais Karlo Žiger et sa famille ont quitté la Croatie pour s’installer à Londres en février 2014, uniquement à cause du football. Mais puisque le transfert était illégal jusqu’à ce que Karlo Žiger ait seize ans et signe son contrat officiel, il a vécu pendant trois ans comme un joueur fantôme. Il n’était pas officiellement inscrit à l’académie de Chelsea. Et il n’était licencié nulle part. Sa licence auprès de la fédération croate a été résiliée en février 2014. Il n’a été licencié en Angleterre qu’à l’été 2017. Il s'est également abstenu de toute communication sur les réseaux sociaux pendant ces trois années. Le précontrat stipule d’ailleurs que les parents sont « responsables de façon inconditionnelle et irrévocable » de tous les frais financiers que provoquerait une éventuelle non-signature du contrat officiel par leur fils : frais juridiques, pénalités et dommages et intérêts. Cette pression a parfaitement fonctionné avec Karlo Žiger, qui a signé en 2017 comme prévu. Selon nos informations, la pratique des joueurs fantômes était courante en Angleterre. Les centres de formation de plusieurs clubs organisaient des matchs amicaux, hors championnat, au cours desquels ils faisaient évoluer les joueurs non enregistrés. Lorsque la Premier League, la ligue professionnelle anglaise, a fini par ouvrir une enquête sur les mineurs non enregistrés en 2017, Chelsea lui a demandé dans un courriel de se montrer indulgente, au motif qu’« il s’agit d’une pratique généralisée ». Il ne serait donc « ni juste ni raisonnable de viser uniquement Chelsea », plaidaient les Blues. Dans un courrier confidentiel du 26 janvier 2018 adressé à tous les clubs de première division au sujet des mineurs « non enregistrés », la Premier League indique qu’elle a enquêté sur douze clubs soupçonnés d'abuser des « périodes d’essai » et 80 joueurs mineurs suspectés d’être « non enregistrés au sein des académies ». « L'ampleur du phénomène est évidemment jugée préoccupante par le conseil d'administration de la Premier League, qui a exprimé son inquiétude au sujet des conséquences du fait que les clubs ont échoué à respecter les règles », ajoute le document (voir ci-dessous). La Premier League prévient l'ensemble des clubs qu'ils seront particulièrement surveillés dans les prochains mois et que des inspecteurs supplémentaires seront embauchés pour surveiller les matchs des équipes de jeunes. En février dernier, la fédération internationale a condamné Chelsea à 530 000 euros d’amende et un an d’interdiction de transferts, tandis que la Football Association écopait d’une amende de 450 000 euros sanctionnant sa passivité. le service intégrité et conformité (I&C) de la Fifa, chargé des contrôles, avait recommandé de punir Chelsea de deux ans d’interdiction de transferts, étant donné la gravité des faits. À la suite de sa condamnation par la Fifa, le club londonien a indiqué dans un communiqué qu’il allait faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Chelsea « réfute catégoriquement les conclusions de la Fifa » et affirme avoir « respecté toutes les réglementations applicables ». https://www.mediapart.fr/journal/international/120419/les-magouilles-de-chelsea-et-des-clubs-anglais-pour-recruter-des-joueurs-mineurs?utm_source=20190412&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20190412&M_BT=135393249294
  5. Liverpool l'a déjà, c'est un club bien plus reconnu en LDC que Arsenal par exemple Des trophées, des matchs de légende, des épopées, un public magique ... Personne n'ira cracher sur Liverpool sur la scène européenne ce serait même déplacé
  6. en analysant, on pouvait payer un bon salaire à ramsey, ce qui nous aurait enlevé une sacré épine du pied ... dans ce contexte il faut garder les elneny et chambers et mavro en plus de ceux en violet ce qui porterai à 19 joueurs "fiables" (que je compte xhaka dans ces 19 je ris de moi même ..) Il faut 1 gk qui accepte d'être remplaçant (Iliev ? 24 ans le gars, c'est peut être le moment) pas de DC et donner sa chance à mavro et holding qui ont un potentiel certain + chambers en cas de blessure , faisons confiance à ces jeunes ! 1 ard / piston ... 1 milieu box to box ; limite je verrais bien rabbiot venir même si sa mère est insupportable , comme celle de AMN avec qui le club est parti au clash en 2015, depuis ça fait régulièrement la une du SUN ... Héctor Herrera serait pas mal aussi en plus il est en fin de contrat ... on va en baver pour trouver un gars à la hauteur de ramsey au milieu... 1 attaquant qui accepte de jouer remplaçant et promouvoir Nketiah Au final, avec du low cost, il faut réellement 3 joueurs dont 1 titulaire à recruter 2019/2020 va encore être année de transition comme cette année, comme l'an dernier, comme 2017 ... la conclusion est toujours la même , gestion très mauvaise du club ...
  7. lô le gunners

    [8] Aaron Ramsey

    ces derniers mois je suis dégouté un peu plus chaque semaine par l'actualité du club autant dire que là c'est quasiment l'apothéose avant les résultats de l'EL .... ce fut une saison très pénible à suivre
  8. Problème : lorsqu’on investit un demi-milliard d’euros, on essaie de réduire au maximum la part d’imprévisibilité de l’investissement. Tout comme notre prudente PME allemande ne va pas brûler sa trésorerie en achetant du bitcoin, Florentino Perez ne veut plus jamais être éliminé par une équipe jeune, sans expérience, et aux moyens financiers nettement inférieurs. Pour sécuriser son investissement, il a besoin de réduire la partie la plus imprévisible du football : le football lui-même. Pour cela, les clubs les plus riches suivent depuis longtemps une stratégie en deux temps : 1) générer des revenus élevés et réguliers ; 2) sécuriser leur place dans les lieux où ces revenus se génèrent. Le premier objectif est déjà largement atteint. En déréglementant le marché et en mettant en concurrence les chaînes de télévision, les clubs de football européens ont réussi à générer des revenus non seulement stables, mais croissants. Ainsi, les recettes accumulées par les clubs ont été multipliées par 7 en vingt et un ans. Une performance exceptionnelle pour un vieux marché comme le foot. Au sein de ce football européen, les championnats les plus riches ont réussi à accaparer l’immense majorité de ces gains. Au-delà de l’enrichissement moyen du foot, les vingt dernières années se sont ainsi caractérisées par un enrichissement encore plus rapide de quelques-uns. L’évolution de chiffre d’affaires MEDIAN des clubs de L1 est bien moins spectaculaire que celle de la MOYENNE (euphémisme). La divergence correspond évidemment à l’arrivée de QSI au PSG. Ceci dit, la médiane a tout de même grimpé ces 2 dernières années avec la hausse droits TV. pic.twitter.com/EcCwLCRToI — Bastien Drut (@BastienDrut) 23 mars 2019 L’appétit venant en mangeant, les gros clubs trouvent cependant que la situation n’est pas assez satisfaisante. Pourquoi ? Parce que ces dernières années, l’enrichissement des clubs s’est essentiellement appuyé sur la croissance des droits télé. Or, ces derniers se négocient de plus en plus en commun : en France, les 20 clubs de Ligue 1 s’asseyent autour de la table avec Canal +, BeinSport ou RMC Sport, et se partagent ensuite le gâteau de façon plus ou moins équitable. Or, et c’est une nouveauté, cette répartition est un peu plus équilibrée qu’avant. Comme l’écrit l’UEFA dans son panorama du football européen en 2017 : « La majorité des championnats (14 du top 20) disposent d’une part plus équitable des recettes TV centralisées en 2017 que ce qu’ils percevaient en 2008, avec une baisse de 3,1 x à 2,4 x du ratio moyen entre le premier club et le club médian. » Résultat : le PSG touche moins de recettes provenant des droits des télés que le modeste club anglais de West Bromwich Albion, parce que le PSG doit partager des droits avec Guingamp, et que le club des Côtes-d’Armor ne fait pas rêver les chaînes de télévision chinoises. A l’inverse, West Bromwich Albion bénéficie de la visibilité de Manchester United, Arsenal ou Liverpool, et a pu obtenir des droits télé colossaux. Deuxième problème pour les clubs riches, malgré des résultats de moins en moins surprenants, des surprises peuvent encore survenir, à l’image de l’élimination du Real Madrid par l’Ajax Amsterdam. Non seulement le Real Madrid doit partager ses droits télé avec Alaves et Getafe, mais en plus, l’Ajax Amsterdam peut l’éliminer ! Intolérable lorsqu’on a investi un demi-milliard d’euros. Sous la pression des clubs les plus riches, l’UEFA a déjà réformé la Ligue des champions. Depuis septembre dernier, la nouvelle compétition assure aux quatre principaux championnats quatre places automatiques chacun dans la compétition. De quoi sécuriser encore un peu plus un carré VIP déjà bien privatisé. Mais comme toujours, les clubs riches ont brandi leur supermenace préférée : « Donnez-nous encore plus, sinon nous quittons l’UEFA, et créons une ligue fermée entre grands clubs européens ». Selon des éléments qui ont fuité lors des Football Leaks et révélés par Mediapart, les discussions ont déjà largement avancé. Réel projet ou coup de pression ? Difficile de le dire à ce stade. Quoi qu’il en soit, l’UEFA, prête à tout pour garder les clubs riches dans son giron, discute discrètement avec l’ECA (Association européenne des clubs) depuis plusieurs jours. Et selon les premiers éléments qui ont filtré de ces rencontres, une réforme de la Ligue des champions se prépare à partir de 2021. Il y a fort à parier qu’elle sera ultrafavorable aux gros clubs et défavorable aux championnats mineurs. Ainsi, le vice-champion de France ne serait pas qualifié pour la compétition européenne. Les clubs de Ligue 1 se sont donc réunis en urgence mercredi pour s’organiser contre la réforme. Seul le PSG, sans surprise, soutient ce nouveau projet encore assez obscur. Une nouvelle réunion se tiendra le 8 mai prochain. Sauf retournement, elle devrait confirmer l’arbitrage en faveur des plus riches. Un indice passé un peu inaperçu indique déjà la couleur. Il s’agit de la création, acceptée par l’UEFA, d’une troisième compétition européenne, qui sent bon le lot de consolation pour les clubs et les championnats les plus modestes. La Ligue 1 peut s’inquiéter. Le foot tel qu’on le connaissait aussi. L’exploit de l’Ajax Amsterdam contre le Real Madrid sera peut-être l’un des derniers que les supporters du ballon rond pourront se raconter dans trente ans, dans les gradins. https://www.alternatives-economiques.fr//clubs-riches-privatisent-foot/00088895?utm_source=emailing&utm_medium=email&utm_campaign=NL_Quotidienne%2F05042019
  9. je viens de voir le résultat, magnifique ce que fait l'AJAX petite pensée pour Cruyff qui de là haut doit être heureux
  10. en gras pour moi , merci ;) Foot : les ultrariches font sécession; PODCAST https://www.alternatives-economiques.fr//foot-ultrariches-secession/00088870?utm_source=emailing&utm_medium=email&utm_campaign=NL_Quotidienne%2F02042019 La justice française a récupéré l’intégralité des documents Football Leaks Selon des informations recueillies par Mediapart et ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC), le PNF a obtenu 26 téraoctets de données. C’est absolument colossal. À titre de comparaison, Rui Pinto a remis depuis trois ans 3,4 téraoctets de données à Der Spiegel, qui les a partagées avec Mediapart et l’EIC. Ces 70 millions de documents ont donné lieu à la publication de 800 articles, à l’ouverture d’enquêtes judiciaires dans plusieurs pays, et à la condamnation pour fraude fiscale de plusieurs stars du foot comme Cristiano Ronaldo. Mais il y a un hic. Si le PNF a obtenu tous les fichiers, il ne peut ni les partager ni les exploiter. Selon nos informations, les données sont protégées par un système sophistiqué de cryptage. C’est d’ailleurs ce qui explique que les données soient si lourdes, car le conteneur chiffré qui les protège augmente considérablement leur poids. Dans un entretien à Mediapart et l’EIC, Rui Pinto a indiqué que le volume de données saisi à son domicile est de 10 téraoctets, dont 6 téraoctets de fichiers inédits qui n’ont pas été transmis à l’EIC, et dont certains concernent, en plus du foot, la finance offshore aux îles Caïmans. Un volume déjà énorme, suffisant pour occuper les enquêteurs de plusieurs pays pendant des années. Mais il faudrait pour cela que Rui Pinto donne le mot de passe aux procureurs français. Va-t-il accepter de le faire ? À quelles conditions ? Contactés par Mediapart, le PNF et l’avocat français de Rui Pinto, Me William Bourdon, se sont refusés à tout commentaire. Le lanceur d’alerte des Football Leaks est emprisonné à la prison Evora de Lisbonne, dans une aile réservée aux détenus vulnérables. Il avait indiqué avoir reçu des menaces de mort avant son arrestation. https://www.mediapart.fr/journal/international/290319/la-justice-francaise-recupere-l-integralite-des-documents-football-leaks?utm_source=20190329&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20190329&M_BT=135393249294
  11. lô le gunners

    Mercato Arsenal

    info sur Neres repris par Onze Mondial (qui tri ses informations donc à voir) http://www.onzemondial.com/premier-league/arsenal-active-piste-david-neres-ajax-amsterdam-185858
  12. lô le gunners

    [8] Aaron Ramsey

    l'affect me dégoute de cette nouvelle le calcul me laisse penser que l'on peut dès ce soir préparer l'après Ramsey à 2 mois de son départ...
  13. vu le club de m**** qu'est shity je préfére encore voir tott en demi à leur place, eux ont du mérite, shity non maintenant faut pas que ça devienne une habitude... à fond derrière l'AJAX ce serait énorme une finale pour eux ! Final de C3 et demi de C1 en 3 ans c'est bluffant tout comme klopp comme l'a souligné scouser ; malheureusement pool a peut être perdu le titre ce soir, shity va avoir plus de forces pour aller le chercher....
  14. Ce fonds luxembourgeois, baptisé MPI II, était financé en sous-main par l’émirat d’Abou Dhabi par le biais d’une société offshore immatriculée aux îles Caïmans. Afin de masquer que MPI II était contrôlé par Manchester City, le fonds était officiellement piloté par une société contrôlée par trois associés, dont l’actuel propriétaire du Losc Gérard Lopez, et gérée par l'actuel directeur général du club lillois, Marc Ingla. Avant de prendre le contrôle du Losc en janvier 2017, Lopez et Ingla n’ont donc pas hésité à servir de prête-noms à Manchester City. Le club anglais et ses filiales du City Football Group ont pu ainsi contourner les règlements (dont celui du fair-play financier) et préempter plusieurs jeunes joueurs en passant en dessous des radars. À l'époque, il existe quelques fonds TPO liés à des clubs de football, le Benfica Lisbonne par exemple. Mais le projet de City est éminemment problématique. D’abord parce qu’avec un fonds, un club peut contrôler en sous-main des joueurs qui évoluent chez ses concurrents. De plus, la tierce propriété des joueurs de football était déjà interdite en Angleterre. Et en cette année 2013, la Fifa réfléchit à une interdiction au niveau mondial. Il en faut plus pour refroidir les Citizens. « Même s’il y a une incertitude juridique sur la tierce propriété (TPO) et le risque potentiel qu’elle soit bannie par la Fifa et l’UEFA […], les clubs et les fonds sont déjà en train de regarder et d’essayer des schémas alternatifs pour contourner cette interdiction potentielle », peut-on lire en introduction d'un autre document interne partagé le 7 mars 2013 par Ferran Soriano avec le président de City, Khaldoon al-Mubarak. L'objectif est d'investir 30 millions d’euros sur environ 70 joueurs pendant dix ans, avec un taux de rentabilité de 30 %. La cible : « les meilleurs jeunes joueurs d’Amérique du Sud identifiés par le réseau de recrutement » de Manchester City, dont 40 % de mineurs. « contourner les règles du fair-play financier. La structure entière gravite autour de cette idée », écrit sans détour Marc Ingla à un cadre de City en juillet 2013. Si le club et MPI II étaient considérés par l’UEFA comme des « parties liées », il faudrait intégrer le fonds dans les comptes de City. Ce qui serait d’autant plus problématique que c’est en réalité l’émirat d’Abou Dhabi qui va fournir l’argent. En clair, Mangrove servira de prête-nom à City, en recourant à un montage d’orfèvre. La structure de gestion, MPI II, signe un accord de coopération avec Manchester City et une deuxième société luxembourgeoise, MPI II & Partners, laquelle sera chargée d'acheter les droits économiques des joueurs et sera détenue par une fondation néerlandaise, baptisée Stichting MPI II. Il sera donc quasiment impossible d'établir un lien entre MPI II et City. Évidemment, les services de Mangrove ont un coût. La société co-contrôlée par Gérard Lopez touchera 375 000 euros d’honoraires de gestion par an, soit 1,25 % de l'enveloppe d'investissement prévue (30 millions d'euros). Vu que l’essentiel du boulot sera en réalité assuré par City, c’est plutôt confortable. Le 30 août 2013, le projet est définitivement présenté lors d'une réunion d'ADUG, la holding du cheikh Mansour qui possède Manchester City. Les différentes sociétés sont créées au Luxembourg et aux Pays-Bas dans la foulée. Le premier achat est le milieu de terrain argentin Bruno Zuculini, 21 ans, qui évolue au Racing Club de Avellaneda. MPI II & Partners n'a pas pu acquérir ses droits économiques auprès du club argentin. Mais City et le fonds ont contourné l’obstacle, au moyen d'un deal particulièrement tordu, destiné à empêcher d’autres clubs de recruter Zuculini. Le 31 juillet 2014, le directeur juridique de Manchester City est finalement contraint d'adresser aux instances du foot anglais une lettre officielle où le club garantit que les trois actionnaires de Mangrove (dont Gérard Lopez) « sont la source des fonds de MPI » (notre document ci-dessous). Ce qui est totalement faux, puisque l’argent vient d’Abou Dhabi via la société des îles Caïmans Roscalitar. L’écran de fumée a fonctionné. À la suite de ce courrier, la FA et la Premier League valident le transfert de Bruno Zuculini à Manchester City, ainsi que la commission de 2,5 millions de dollars versée au fonds MPI II & Partners. Mais le joueur argentin ne disputera qu'un seul match officiel avec les Citizens, avec 30 minutes de jeu le 10 août 2014 contre Arsenal. Le milieu de terrain sera ensuite prêté dans six clubs différents en trois saisons (Valence, Córdoba, Middlesbrough, AEK Athènes, Rayo Vallecano, Hellas Verona). Le 11 juillet 2017, Bruno Zuculini est définitivement transféré au Hellas Verona pour la modique somme de… 1 000 euros, plus 50 % de son futur transfert. Il est revendu six mois plus tard à River Plate en Argentine, pour un montant annoncé à 3,25 millions d'euros, soit un peu plus de 1,6 million pour City. Tout ça pour ça… Le 16 juillet 2014, un contrat est signé entre MPI II / MPI II & Partners et Umare SA, la holding du Deportivo Maldonado, domiciliée… au Panama (notre document ci-dessous). Cette société est alors représentée par deux personnes : le sulfureux agent argentin Gustavo Arribas et l'avocat britannique Graham Shear. Pour l'anecdote, Arribas, proche de l'actuel président argentin Mauricio Macri, deviendra en 2016 le chef des… services secrets de son pays. Le contrat accorde, en secret, 50 à 100 % des droits économiques des joueurs qui seront achetés en concertation entre le club et le fonds. Maldonado restera officiellement propriétaire des droits fédératifs et économiques des joueurs. MPI II & Partners s’engage à payer les salaires des joueurs à hauteur des droits qu’il détient. Ce qui est interdit par la Fifa, dont le règlement stipule qu'« aucun club ne peut signer de contrat permettant au[x] club adverse [...] ou à des tiers d’acquérir [...] la capacité d’influer sur l’indépendance ou la politique du club ». Les documents internes de Manchester City issus des Football Leaks montrent qu’au moins trois joueurs ont été recrutés dans le cadre de cet accord. Le plus connu est Gerónimo Rulli. Alors âgé de 22 ans, le gardien argentin est acheté par le Deportivo Maldonado le 17 juillet 2014. MPI II & Partners acquiert 50 % de ses droits pour 1,9 million d'euros. Rulli ne jouera bien entendu jamais en deuxième division uruguayenne. À peine une semaine après la signature de son contrat, il est prêté à la Real Sociedad en Espagne, où il restera deux saisons. Le 15 juin 2015, alors que l'Argentin fait l'objet d'une offre de Valence, Brian Marwood, l'un des cadres de la direction sportive de City, s'en félicite auprès de Joan Patsy, le chef recruteur en Amérique latine : « On a fait un très bon choix sur le joueur. On a choisi la bonne trajectoire pour son développement. » Manchester City l'achète à l'été 2016 au Deportivo Maldonado pour 5,87 millions de dollars, mais Rulli ne jouera pas pour le club anglais. Il est immédiatement prêté de nouveau à la Real Sociedad, qui l’achète le 16 janvier 2017. Manchester City empoche un peu plus de 7 millions d'euros, plus un pourcentage sur un futur transfert. C'est l'un des rares investissements réussis avec le fonds MPI II & Partners. Le 22 décembre 2014, la Fifa décrète l’interdiction de la tierce propriété au 1e mai 2015.MPI II & Partners sera placé en liquidation volontaire le 27 décembre 2017. Ses comptes montrent que le fonds a bien reversé, comme prévu, 375 000 euros d'honoraires par an, entre 2014 et 2016, à la société MPI II Sarl appartenant à Gérard Lopez et ses associés de Mangrove. https://www.mediapart.fr/journal/international/010319/les-dirigeants-du-losc-ont-servi-de-prete-noms-manchester-city-pour-acheter-des-parts-de-footballeu?page_article=4
  15. « Manifester et aller au stade relèvent des mêmes libertés fondamentales » Dans les faits, le préfet est très libre dans l’interprétation. On constate que même si un supporter ne fait l’objet d’aucune interdiction judiciaire (classement sans suite, relaxe), les préfets se permettent de prononcer des interdictions administratives. C’est intellectuellement choquant. la loi anti-casseurs revendique l’interdiction administrative de stade comme source d’inspiration. Le juge pénal peut déjà prononcer des interdictions judiciaires de manifester (code de la sécurité intérieure). La nouveauté avec la loi anti-casseurs, si elle est votée en l’état, c’est qu’elle permettra au préfet de prononcer des interdictions administratives de manifester, se voulant préventives, sur le même modèle que les interdictions administratives de stade. Là non plus, ce n’est pas une décision de justice prise après un procès, mais un acte administratif. Il existe néanmoins une nuance importante avec les interdictions administratives de stade : le texte actuel de l’interdiction administrative de manifester introduit davantage de garde-fous. Par exemple, le préfet ne pourra se fonder sur un comportement violent du manifestant. Il devra apporter des preuves. L’interdiction administrative de manifester, au-delà de savoir si elle le sera suffisamment, sera mieux encadrée que celle de stade. L’interdiction administrative de stade comme celle de manifester est « physiquement » extrêmement contraignante. Elle oblige à « pointer » au commissariat, avec les difficultés que cela impose lorsque cet événement entre en confrontation avec des obligations professionnelles, familiales ou sociales. Partir en congés ou passer du temps avec ses enfants devient une organisation complexe. Prenons l’exemple d’un supporter du PSG (club français jouant, en moyenne, le plus de rencontres) : il doit se rendre au commissariat pour pointer à chaque match de son club, mais aussi, généralement, pour les matchs de l’équipe de France ; au total, cela représente 70 matchs par an, donc 70 « pointages » au commissariat (plus d’une fois par semaine). Certains préfets sont par ailleurs particulièrement déterminés. Le préfet de la Loire-Atlantique a ainsi interdit à un supporter de partir en vacances à l’étranger alors qu’il fournissait billets d’avion, réservations d’hôtel et proposait d’appeler le commissariat depuis une ligne de téléphone locale pour prouver qu’il n’était pas au match. Le préfet a répondu que cette dispense de « pointage » amoindrirait sa sanction… alors que l’interdiction administrative n’est pas une sanction (mais de la prévention) et que le pointage n’est pas non plus une sanction (mais un moyen de vérifier que l’interdiction n’est pas méconnue). [...] Vous pouvez avoir un casier judiciaire vierge et être recalé de la fonction publique en raison d’une interdiction administrative de stade, alors même qu’aucun juge pénal ne vous a reconnu coupable [...] Surtout, il faut rappeler que nous sommes le seul pays d’Europe à prononcer autant de mesures restrictives de libertés alors même que le nombre d’incidents en marge des rencontres est dérisoire. Nous avons sept ou huit fois moins d’interdits de stade en France qu’en Allemagne, parce que les débordements sont beaucoup moins nombreux et beaucoup moins graves chez nous. L’année dernière, il y a eu en France 896 interpellations autour des stades pour 11 ou 12 millions de supporters présents dans les stades. Le ratio est ridiculement faible. Sur ces près de 900 interpellations, moins de 30 % concernaient des violences. Pour le reste, il s’agit de l’allumage de fumigènes, de la consommation (simple) de cannabis, d’état d’ébriété manifeste ou de la revente de billets illégaux. Le hooliganisme a quasiment disparu en France depuis les incidents de 2010 à Paris. ur les contentieux que j’ai eu à gérer personnellement, plus de 90 % des interdictions administratives de stade ont été annulées. Problème : le temps de la justice n’est pas celui des libertés. Il faut compter entre deux et trois ans de procédure. En général, les interdictions administratives ont déjà été purgées en intégralité lorsque la décision tombe. Quant aux interdictions collectives de déplacement, nos recours sont souvent rejetés. Les tribunaux administratifs ne veulent pas se substituer leur appréciation à celle du préfet sur l’optimisation du déploiement des forces de l’ordre. La Suède est exemplaire, mais travaille à moindre échelle. L’Allemagne est souvent citée. Il y a en effet là-bas de fortes différences culturelles, notamment une culture du dialogue et de la prévention beaucoup plus forte. Si on regarde en Angleterre, le football est un fait social plus important qu’en France. La police y maintient l’ordre non pas pour écarter les gens mais pour leur permettre d’assister aux matchs de football en toute sécurité. A chaque fois qu’elle intervient sur des incidents, elle s’évertue à ne pas stigmatiser l’ensemble des supporters pour les agissements de quelques-uns. L’Angleterre reste beaucoup plus violente que la France. Mais la police distingue à chaque fois les hooligans et la masse des supporters. https://www.alternatives-economiques.fr//manifester-aller-stade-relevent-memes-libertes-fondamentales/00088293?utm_source=emailing&utm_medium=email&utm_campaign=NL_Quotidienne%2F18022019
  16. Cristiano Ronaldo avait pourtant juré qu’il n’avait jamais eu l’intention de frauder le fisc. « Il y a beaucoup d’innocents en prison. Et moi, je me sens un peu comme ça », déclarait-il. S’il a finalement accepté de plaider coupable, c’est uniquement grâce aux enquêtes basées sur les documents Football Leaks, publiées en décembre 2016 par Mediapart et ses partenaires du réseau EIC, qui ont démontré que Ronaldo a planqué 150 millions d’euros dans des paradis fiscaux exotiques La fraude de Ronaldo portait sur ses droits à l’image, c’est-à-dire les millions que lui versaient ses sponsors. Cet argent atterrissait dans les caisses de Tollin, une société-écran immatriculée aux îles Vierges britanniques. Le système a été conçu par les équipes du super-agent Jorge Mendes, qui en a fait bénéficier nombre de ses poulains, dont José Mourinho, Angel Di Maria et Ricardo Carvalho. La plupart ont eux aussi dû plaider coupables pour fraude fiscale suite aux révélations des Football Leaks. Ronaldo semble K.O. Mais ses conseillers renversent la situation grâce à un document clé : le contrat signé en 2008 entre le joueur et Tollin prévoit que la société encaisse l’argent versé par les sponsors, mais ne les reversera personnellement à Ronaldo qu’en 2014. Selon ses avocats, il serait donc normal que le quintuple Ballon d’or ait attendu 2014 pour déclarer ces revenus. Il n’y a donc, selon eux, pas d’intention de frauder. Sauf que ce contrat a été antidaté de six ans. Il a en réalité été signé fin 2014 ou début 2015. En clair, il s’agit d’un faux document manifestement destiné à tromper le fisc. Après trois ans de bataille contre le fisc et la justice, l’équipe Ronaldo a donc gagné. L’attaquant vedette s’en sort avec 18,8 millions d’euros d’amende, une peine tout à fait supportable pour l’un des trois footballeurs les plus riches de la planète, dont le patrimoine dépasse les 200 millions d’euros. Surtout, Cristiano Ronaldo n’ira pas en prison. Le spectacle peut continuer. https://www.mediapart.fr/journal/international/220119/fraude-fiscale-ronaldo-reconnu-coupable-ecope-d-une-peine-clemente?utm_source=20190122&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20190122&M_BT=135393249294
  17. Voilà une décision qui n’empêchera pas les dirigeants du PSG de dormir. Un peu plus de deux mois après que nous avons révélé que le club parisien avait opéré pendant au moins cinq ans, de façon illégale, un fichage ethnique des jeunes joueurs qu’il songeait à recruter, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a décidé mardi 22 janvier 2019 d’infliger au club parisien une amende de 100 000 euros. Soit 0,02 % de son budget annuel. Ou encore l'équivalent d'une simple journée de salaire de leur attaquant brésilien, Neymar Junior. Trois membres du centre de formation écopent également d’une amende, avec sursis (5 000 euros pour Marc Westerloppe et Pierre Reynaud ; 10 000 euros pour Bertrand Reuzeau). En dépit de toutes ces révélations mettant gravement en cause le club et ses principaux dirigeants, le PSG n’a pas attaqué Mediapart en diffamation. Il a à peine contesté les faits, se contentant de briller dans l’art du lobbying souterrain et de l’esquive publique. https://www.mediapart.fr/journal/france/230119/fichage-ethnique-la-ligue-sermonne-peine-le-psg?utm_source=20190123&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20190123&M_BT=135393249294
  18. Rui Pinto, un citoyen portugais de 30 ans lié au projet Football Leaks, a été arrêté mercredi soir à Budapest par la police hongroise sur la base d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice portugaise, ont annoncé les autorités judiciaires des deux pays. « C’est un jeune Portugais amoureux du football qui, parce que écœuré par les pratiques dont il a progressivement eu connaissance, a décidé de révéler au monde l’ampleur des pratiques criminelles qui non seulement affectent la communauté des acteurs du football mais en endommagent gravement l’image », indique Me Bourdon dans son communiqué. Les deux avocats de Rui Pinto dénoncent « l’incroyable paradoxe qui résulte de la tentative de criminalisation de leur client alors que, du fait de son geste citoyen et de ses révélations, il a permis aux nombreuses autorités judiciaires européennes une accélération historique dans la connaissance des pratiques criminelles du monde du football ». Rui Pinto, le lanceur d’alerte portugais lié aux Football Leaks , collaborait, avant son arrestation, avec le parquet national financier (PNF) français, qui a ouvert en décembre 2016 une enquête pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées » à la suite des premières révélations issues des documents Football Leaks publiés par Mediapart et ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC). L’enquête du PNF avait notamment été ouverte au sujet du joueur du PSG Angel Di Maria (finalement innocenté, car il a fraudé le fisc en Espagne mais pas en France), son ex-coéquipier Javier Pastore, ainsi que le joueur argentin Lucho Gonzalez, qui a été payé par Adidas au Panamá lorsqu’il jouait à l’Olympique de Marseille. La bataille judiciaire est lancée. La coopération engagée par Rui Pinto avec le PNF français et son souhait de répondre favorablement à la demande du procureur suisse seront un atout pour ce citoyen portugais âgé de 30 ans. Le fait que deux pays comptent sur les informations qu’il a contribué à révéler pour mener leurs propres enquêtes démontre en effet l’intérêt public des révélations Football Leaks. Les avocats français et portugais de Rui Pinto estiment qu’il est un « lanceur d’alerte », que la justice portugaise tente de « criminaliser » malgré le fait qu’il a contribué à « révéler au monde l’ampleur des pratiques criminelles ». Rui Pinto « répond à l’ensemble des critères de protection des lanceurs d’alerte tel que résultant des dernières dispositions du droit européen », ont-ils ajouté jeudi dans un communiqué. « Ces leaks ont servi de base à des enquêtes menées par de grands médias internationaux, poursuit le communiqué de The Signals Network. Aucun des articles publiés n’a fait l’objet de plaintes en diffamation [...]. Les révélations issues des Football Leaks ont déclenché des enquêtes judiciaires […] en France, en Suisse, en Espagne et même aux États-Unis. Pour toutes ces raisons, Rui Pinto mérite d’être soutenu par tous ceux qui défendent la liberté de la presse et le journalisme d’investigation. » https://www.mediapart.fr/journal/international/170119/un-lanceur-d-alerte-lie-aux-football-leaks-arrete-en-hongrie?utm_source=20190117&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20190117&M_BT=135393249294 https://www.mediapart.fr/journal/france/180119/football-leaks-le-lanceur-d-alerte-arrete-collaborait-avec-la-justice-francaise?utm_source=20190118&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20190118&M_BT=135393249294
  19. pas wiki leaks cette fois mais une étude sur Les footballeurs expatriés dans le monde Les quatre principales nationalités sont étudiées en détail. Les Brésiliens constituent la seule main-d’œuvre véritablement mondiali­sée, alors que les Argentins sont dominants sur le marché américain. En Europe, les joueurs français sont très demandés, surtout dans les pays limitrophes, de même que les Serbes un peu plus à l’est. Au final, cette géographie montre que la planète football est toujours en expansion. https://journals.openedition.org/gc/6103
  20. lô le gunners

    Mercato Arsenal

    Si Guingamp avait un attaquant potable cette saison ça ferait belle lurette qu'ils seraient sauvés... Thuram il est physique et rapide point. Finition en dessous de la moyenne etc... Si on en est rendu là autant prendre Nolan Roux à Guingamp qui met une dizaine de but par saison avec des effectifs pétés ... sauf que lui non plus n'a pas le niveau comme toute la team guingampaise
  21. voila j'ai modifié, klose sort pour Totti qui prend sa place il faudrait inventer le foot à 12 pour les retraités !!! J'ai rajouté le 11 bis ; j'ai longtemps hésité entre sholes et gerrard...
  22. Un footballeur est-il un salarié comme un autre ? C’est la question que pose l’attaquant Anatole Ngamukol, mis à l’écart par le Stade de Reims et qui a porté plainte contre son ancien club. Une première dans le monde du football, et qui n’est pas anecdotique : l’UNFP, le syndicat des joueurs professionnels de football, a décidé de se porter aux côtés du joueur dans le dossier au motif que le « football est un no man’s land juridique : ça ne peut plus durer ». La situation de départ peut pourtant paraître banale à tous les amateurs de football. Anatole Ngamukol, ancien joueur du Red Star, signe à Reims en 2016. Il participe à 26 matchs et à l’accession du club en Ligue 1. Seulement, le club ne compte plus sur lui pour la saison 2018-2019, et lui fait comprendre qu’il doit s’en aller. « Le président de Reims, Jean-Pierre Caillot, m’a annoncé en mai que je ne jouerai aucun match, aucune minute, et m’a demandé d’aller voir ailleurs », explique le joueur, aussi combatif sur le terrain qu’en dehors. Le club champenois va alors faire ce que nombre de clubs ont pris l’habitude de faire depuis des années. Dès le 27 juin, elle demande à Anatole Ngamukol de ne plus s’entraîner avec le groupe professionnel. Dans le milieu, on appelle ces joueurs bannis « les lofteurs » : ils sont contraints de faire entraînement à part. En clair, les clubs cherchent à dégoûter les joueurs de rester. Par le passé, le syndicat des joueurs s’est déjà mobilisé contre cette façon de faire, et a obtenu à plusieurs reprises que soit réécrit l’article 507 de la convention collective. « À la base, explique Philippe Piat, président de l’UNFP, l’article 507 est fait pour qu’un entraîneur, qui a 40 joueurs sous contrat, puisse de manière temporaire dispatcher une partie de son effectif dans un deuxième groupe. Le problème est que le texte est à chaque fois dévoyé. Alors que l’article 507 ne doit pas pouvoir servir à mettre à l’écart, à sanctionner. » Selon cet article, en effet, la mise à l’écart « ne doit en aucun cas se prolonger de manière régulière, permanente et définitive s’apparentant à une mise à l’écart du joueur contraire à l’esprit du texte et du contrat de travail du footballeur professionnel ». Une trentaine de joueurs seraient actuellement concernés. « Mais généralement, ils s’en satisfont. Ils préfèrent ne rien dire et attendre. Quand la Ligue est saisie, elle intervient, elle demande, certes, aux clubs de réintégrer les joueurs. Mais les amendes sont si faibles que les clubs s’en fichent. » Pour Philippe Piat, la situation relève du harcèlement : « C’est comme si une entreprise mettait une secrétaire dans un bureau toute seule, à faire des mots croisés. Cela relève du harcèlement, et c’est fait pour réprimer la désobéissance d’un joueur qui ne veut pas, selon les cas, soit s’en aller, soit prolonger son contrat. […] Les clubs n’en ont rien à faire des contrats de travail : les joueurs sont seulement considérés comme des actifs financiers. On maltraite des joueurs qui veulent simplement respecter leur contrat de travail. » Me Delphine Meillet, l’avocate du joueur, abonde : « Ce sont des comportement qui sortent du cadre légal. Ils se sentent protégés par le milieu du football dans lequel ça ne se fait pas de saisir la justice. On lave son linge sale en famille. [...] Mais là, ça suffit, les arrangements de circonstance ! Le foot est un no man’s land juridique. Tout le monde s’en accommode, y compris les politiques. Pour une fois qu’un joueur a le courage d’aller au bout, on est à ses côtés. D’autant qu’il fait face à la perfidie d’un club qui, pour échapper à ses obligations, a entamé une procédure de licenciement sur un faux motif, et en chargeant la barque. » Jusqu’au-boutiste, Ngamukol ? Quand le Stade de Reims, contacté par le syndicat des joueurs, lui a finalement proposé de lui payer les mois de salaire lui restant jusqu’à la fin de son contrat et de le libérer, le joueur a refusé et en a fait une question de principe : « Il ne veut pas d’un compromis. Il veut que la justice passe », explique son avocate. Dans une première décision, la Ligue a entériné le 6 novembre la rupture du contrat. À la suite de l’appel interjeté par Anatole Ngamukol, le litige opposant le joueur au Stade de Reims sera maintenant examiné par la commission paritaire d’appel de la LFP en début d’année 2019. Quant à la Fédération française de football, elle explique que c’est à la Ligue de gérer la situation. Mais comme les Football Leaks 1 et 2 l’ont démontré, que l’on parle d’évasion fiscale, de transferts irréguliers, de mineurs illégalement recrutés, de joueurs dopés ou fichés selon leur ethnie supposée, il en faut beaucoup pour émouvoir les instances du football. https://www.mediapart.fr/journal/france/261218/ngamukol-un-footballeur-banni-qui-fait-valoir-ses-droits?utm_source=20181226&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20181226&M_BT=135393249294
  23. Henry Totti Drogba Klose Ronaldinho Bergkamp Iniesta Kaka Davids Gattuso Scholes Pirlo Lahm Maldini Thuram Cafu Lizarazu Campbell Desailly Puyol Schmeichel Kahn
  24. Nos documents ont démontré que Right to Dream est en réalité un satellite de Manchester City, qui finance l’académie via une société offshore du propriétaire aux îles Vierges britanniques. En échange, le club anglais a l’exclusivité sur le recrutement des élèves. L’objectif est double. Assurer à City une « domination quasi totale » sur les joueurs mineurs en Afrique de l’Ouest. Et faire de l’argent avec les jeunes qui n’ont pas le niveau pour intégrer le club. Manchester City n’hésite pas à comparer ces gamins à de la « gestion d’actifs » qui s’est révélée « bénéficiaire ». les jeunes les plus talentueux atterrissent soit à City, qui les prête immédiatement pour les aguerrir, soit dans le club danois FC Nordsjælland, appartenant au propriétaire de l’académie Tom Vernon. Tout est fait pour garder les enfants sous contrôle. Suite à nos premières révélations, les journaux Politiken (Danemark) et VG (Norvège), partenaires de Mediapart dans l’opération Football Leaks et au sein du réseau de médias EIC, ont pu recueillir quatre témoignages concordants d’anciens élèves de Right to Dream. Ils disent avoir été battus, giflés, forcés de courir au milieu de la nuit ou de s’agenouiller en plein soleil en guise de punition. Ils dénoncent aussi les « pressions psychologiques » et la façon dont l’académie leur a dicté leur carrière. La vie des jeunes garçons, recrutés dans toute l’Afrique de l’Ouest (Ghana, Côte d’Ivoire, Nigeria…), était réglée comme du papier à musique : lever à 5 h 30, entraînement de football, cours à école, puis nouvel entraînement avant le dîner. Le samedi était jour de match. Le dimanche était libre, mais les élèves le passaient généralement à faire leurs devoirs. Les enfants étaient confrontés à une réalité très différente de celle décrite par Tom Vernon. Un système basé sur la peur et les punitions, dit Collins Tanor. « J’ai été puni plusieurs fois. Tout le monde a eu sa part, quoi qu’il fasse. J’en ai peut-être eu un peu moins que les autres, mais j’ai eu ma part. » Il se souvient d’un jour où les enfants avaient perdu un ballon de foot. Ils l’ont cherché dans la brousse et sont arrivés en retard à l’école. « Nous avons été alignés et battus physiquement pour notre retard. Cela s’est passé dans les premières années. » Une autre fois, lorsque certains garçons sont arrivés en retard, tous les élèves ont été punis : ils ont reçu moins de nourriture que d’ordinaire pendant plusieurs jours. Une autre punition consistait à réveiller les garçons avec des cannes au milieu de la nuit. « Ils nous ont fait grimper des collines, puis nous sommes revenus et sommes allés directement au lit avec les mêmes vêtements. Puis ils nous ont réveillés le matin et nous avons dû suivre le programme normal. Nous ne savions jamais quand ils nous réveilleraient au milieu de la nuit. Les anciens élèves plus âgés, qui travaillaient à l’académie, étaient chargés de nous punir. » Il pense que la punition collective était considérée comme un outil éducatif. « Je suppose que c’est inspiré des camps militaires. C’était pour nous apprendre à travailler ensemble : si quelqu’un faisait une erreur, cela affectait toute l’équipe. » Une autre punition consistait à forcer les élèves à se mettre à genoux sous le soleil brûlant, la tête inclinée : « On l’appelait “l’agenouillement”. Cela pouvait durer une, deux ou trois heures. » Selon Collins, les garçons risquaient la punition à la moindre incartade. « C’était pour des choses anodines, que n’importe quel garçon pourrait faire : laisser tomber quelque chose, perdre un ballon de football, ne pas faire un effort demandé et être perçu comme un paresseux. » D’autres garçons formés à l’académie confirment le recours aux châtiments corporels. L’un d’eux, Kamal Sowah, affirme que les punitions étaient fréquentes et se souvient avoir été frappé par Harry Adekpui. https://www.mediapart.fr/journal/international/091218/des-enfants-de-l-academie-africaine-de-manchester-city-chaties-et-maltraites?page_article=3
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