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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

RollsReus

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Tout ce qui a été posté par RollsReus

  1. RollsReus

    [Liga]

    82e minute du match entre le Real et Valence au Mestalla. Le score est de 1-1, les Madrilènes sont réduits à 10 après l’expulsion de Kovačić. Le moment choisi par Toni Kroos pour brosser un coup franc sur le crâne de Gareth Bale, qui s’envole pour donner l’avantage aux siens. Las, Alcácer égalisera 80 secondes plus tard pour un nul n’arrangeant personne. Encore une fois, l’Allemand a fait ce qu’on lui demandait : des passes, courtes, longues, au sol, dans les airs. Il a aussi prouvé qu’il était toujours aussi efficace sur coup de pied arrêté. Sinon, il n’a rien apporté défensivement, sans être véritablement pénalisant. Indigne d’un joueur de son standing. Indigne surtout du joueur qu’il est. L’Allemand semble flotter sur le terrain, dépourvu d’emprise et de maîtrise. Quelques mauvaises têtes n’ont pas attendu bien longtemps pour en faire la tête d’Allemand d’un Real distancé par l’Atlético et le Barça, l’envoyant un peu partout : la Juve, l’Inter, le Bayern, Liverpool. Et pourquoi pas Lyon, pendant qu’on y est ? TK s’est en quelque sorte défendu d’un départ dans une interview donnée au site officiel du club en parlant du futur merengue : « On veut faire bien mieux, pour nous-mêmes et pour les fans. On n’a pas réussi à être à notre meilleur niveau à certains moments de la saison. Mais je suis optimiste. On a une certaine marge de progression et je suis certain qu’on va devenir meilleurs. On travaille comme des fous tous les jours, et les fruits de ce dur labeur finiront par se voir dans nos résultats. Je suis persuadé que nous allons trouver la constance qui est non seulement attendue de nous par nos fans, mais que nous voulons également. » « Benítez a jeté Kroos sous le bus » Il est vrai que Kroos est loin de son niveau de 2014. Un rouage pas forcément cassé, simplement grippé. Alors face à Villarreal il y a une poignée de journées, Benítez n’a pas hésité à lui préférer Casemiro qui, s’il tourne beaucoup plus vite, n’a pas la traction de Toni. À la clef, une défaite 1-0 pour le Real et un camouflet énorme pour Benítez. Interrogé sur son choix, Rafa a botté en touche : « Il n’a pas joué parce que Casemiro l’a fait. » Bernd Schuster, ancien pensionnaire du poste et compatriote solidaire, a lui trouvé une explication plus rationnelle. « Benítez a jeté Kroos sous le bus » , avant d’affirmer que « Ancelotti savait comment positionner ses joueurs » . Le soyeux Allemand sacrifié au profit du destructeur brésilien : une preuve de plus de la frilosité du coach aux lunettes. Facile d’y voir aussi une querelle idéologique entre pro-Makélé et pro-Redondo. Là où Kroos passe et invente, Casemiro tacle et intercepte. Deux écoles s’affrontent, sauf que Kroos n’a pas suivi les cours de l’Argentin aux cheveux longs, mais ceux de Johan Micoud. Kroos a grandi avec le numéro 10 comme objectif, celui de son idole au Werder. Dans sa jeunesse, il a toujours été considéré comme tel. Heynckes a vu en lui le successeur de Netzer et Overath, Karl-Heinz Rummenigge a promis que le « numéro 10 est réservé pour le retour de Toni » au moment de son prêt à Leverkusen (même s’il n’aura que le 23), Franck Ribéry l’a adoubé au Bayern ( « Kroos est notre véritable numéro 10 » ). Si Guardiola lui a refusé le poste, peu compatible avec sa vision, il ne l’a pas poussé au départ pour autant, comme certains ont pu le dire, liant devant le board son destin au sien, sans succès. Joachim Löw n’a pas fait tant d’histoires pour en faire son meneur incontesté au Brésil, n’hésitant pas à exiler Özil sur un côté pour cela. À la clef, un titre mondial et une influence incroyable, qui a fini de convaincre le board madrilène. La mécanique du cœur Malheureusement, il a été trahi. Xabi Alonso parti, on lui a demandé de le remplacer, seul, devant la défense. L’une des raisons principales de son départ du Bayern. Et si tout avait plutôt bien commencé, Ancelotti n’ayant pas son pareil pour repositionner des joueurs, la longue blessure de Modrić l’a privé de pieds, de jambes compréhensifs et compréhensibles. Pour survivre, Kroos doit courir, partout, beaucoup, plus qu’il ne l’a jamais fait. Une mission contre-nature qui l’épuise peu à peu, jusqu’à ce qu’il devienne le point à cibler par les offensives adverses. Le 4-0 infligé par le Barça est ainsi des plus symptomatiques. Le système de Benítez lui convient d’autant moins qu’il évolue encore plus bas, souvent coincé entre les deux centraux. Une hérésie quand on connaît sa qualité de frappe. Bien sûr, Kroos n’est pas foncièrement un mauvais 6, trop talentueux qu’il est. Il n’en sera simplement jamais un grand ; il l’a toujours su. Il lui faut le 10, ou à la rigueur le 8 (pas seulement dans le dos). Cela impliquerait de se priver d’un des quatre de devant (CR7, Bale, James, Benzema). Impossible au pays des Galactiques, qui s’est toujours rajouté une contrainte marketing à la simple logique tactique. Alors Kroos continuera à attendre d’être sauvé, comme Sneijder ou Özil l’ont été. Qui est prêt à offrir le 10 à Toni ? http://www.sofoot.com/kroos-26-ans-et-toujours-pas-6-214825.html
  2. RollsReus

    [Liga]

    J'avais dis quoi? Zidane était promis à avoir le Real sous Perez, c'était acté. Benitez a été mis en place pour qu'il prenne dans la gueule toute la rage et la frustration des supporters et joueurs par rapport au licenciement de Ancelotti. Maintenant ZZ arrive comme un héros
  3. RollsReus

    [Liga]

    Tout à fait, pas de quoi sauter au plafond non plus mais ça fait un an que j'ai pas vu CR7 faire un match aussi interessant.
  4. RollsReus

    [Liga]

    quelle action, enfin un vrai putin de but sur une action pas mal. Bale que j'ai critiqué 100000 fois est vraiment bon en ce moment.
  5. J'aime beaucoup ce que dis Fly. Et je le rejoins sur plein de points. Après je suis assez "bizarre" niveau choix des équipes. Le foot c'est par mon grand père c'est lui qui m'a élevé. Lui c'est le Bayern et l'équipe d'Allemagne. Chose la plus drôle du monde quand on connaît son nationalisme aigu pour son pays l'Algérie. Moi j'ai grandi avec "Beckenbauer c'est le meilleur. Les allemands c'est les meilleurs" forcément tu suis le mouvement. J'ai jamais suivi le football de manière sérieuse avant 2010 et la CDM. Là j'ai vu Özil (vu que je suivais l'Allemagne dans les tournois européens et mondiaux ) bah la ça a été un coup de foudre sur le jeu de ce type. Je me suis dis bordel c'est beau le football. Pour le club j'ai toujours regardé le Real bien avant que Özil n'y vienne surtout parce que Zidane y était. Bref ça part d'un truc de footix sûrement mais finalement j'aime ce club malgré les merdes que son histoire comporte (passé ou actuelle). Et j'ai toujours un oeil et une admiration pour 2 club voir 3: le Bayern. Arsenal (et c'est sincère. Seul club d'Angleterre que je peux saquer bien avant Özil aussi) et j'admire le Barça pour ce qu'ils font depuis 15 ans. Parce que c'est juste extraordinaire
  6. RollsReus

    [Liga]

    On partage pas ce type de viande avec Özil. C'est halal le clan du kebab.
  7. RollsReus

    [Liga]

    Enlève sa bip de ta bouche et rejoins le clan du kebab Özil
  8. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Ozil has created more clear-cut chances than the entire Chelsea team this season. Read here: https://t.co/Q8pH4k8Sh8 https://t.co/fa5XbFfw8E
  9. RollsReus

    [12] Olivier Giroud

    J'ai pas vu le match mais la passe pour Özil était pas évidente du tout, surtout dans cet espace là et il l'a parfaitement dosé; dans le bon timing.
  10. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    https://twitter.com/AlexisAssist/status/681579196288610304 Le vine de ses key pass
  11. RollsReus

    [Liga]

    4 ans? En 2012 c'est le meilleur. En 2013 c'est lui qui porte le Real. 2014 avant sa blessure il est très très fort et décisif.
  12. RollsReus

    [10] Jack Wilshere

    Arsenal midfielder Jack Wilshere could be a doubt for Euro 2016 as injury lay-off continues https://t.co/NcjP0iwsdQ https://t.co/v0uYwJy7sT
  13. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Son café crème pour Olivier Giroud face à Manchester City lundi a fait monter le compteur à 15 unités. Quinze passes décisives en même pas une moitié de saison de Premier League, un record à mi-saison qui symbolise le retour en grâce de Mesüt Özil. Fantomatique, frustrant, voire agaçant depuis sa signature à Londres en septembre 2013 pour 50 millions d'euros, l'Allemand ne laissait entrevoir son talent que par intermittence. Et surtout, ses détracteurs lui reprochaient de ne pas répondre présent dans les gros matchs. Une critique qui ne tient plus depuis l'automne, l'ancien milieu offensif du Werder Brême ayant fait exploser Manchester City, Manchester United ou même le Bayern Munich. « C'est une joie de le voir en ce moment, peu d'équipes ont réussi à le contenir » , s'extasiait l'ancienne gloire de Liverpool Jamie Redknapp après le récital de l'Allemand contre City. Une nouvelle performance de haut vol qui a également valu à l'Allemand une multitude de commentaires élogieux sur Twitter. Déjà en octobre, l'Independent l'avait qualifié de « roi de la passe » , alors qu'il n'avait pas encore atteint les dix unités. Plus récemment, son coéquipier Per Mertesacker a confirmé devant la presse à quel point son compatriote était devenu essentiel au jeu des Gunners : « On veut lui donner la balle dans le dernier tiers du terrain, c'est ce que l'on essaie de faire à chaque fois. Özil est la menace principale, il donne la bonne passe au bon moment. » Ce rôle nouveau de l'Allemand peut surprendre beaucoup de monde, mais pas son entraîneur Arsène Wenger, qui, en début de saison, faisait du meneur de jeu un prétendant au titre de meilleur joueur de l'année. 27 ans, l'âge d'or du footballeur Comment expliquer la métamorphose de l'Allemand ? Pour l'entraîneur français, il faut déjà prendre en compte ce qui a pénalisé son joueur pendant deux ans. « Il nous a rejoints très tard en 2013, sans aucune préparation avec l'équipe. En 2014, il est revenu fatigué de la Coupe du monde et a été blessé quatre mois. La seconde partie de la saison passée, il a vraiment commencé à s'adapter. » La saison 2015-2016 est donc une saison charnière dans la carrière du joueur, et selon l'Alsacien, Özil est, à 27 ans, entré dans l'âge de la maturité : « C'est l'âge d'or d'un joueur de football, de 27 jusqu'à 31 ou 32 ans. C'est l'âge où vous connaissez votre travail, vous réalisez soudainement qu'il n'est pas seulement important de jouer, mais aussi de gagner. » Et de prendre soin de son corps selon l'intéressé, pour qui le plus gros changement dans son quotidien consiste en une hygiène de vie optimisée : « L'année passée, quand j'étais blessé, j'ai changé mon régime alimentaire et j'ai commencé à faire attention aux petits détails de ma vie » , a-t-il récemment expliqué à Kickers. « J'ai commencé à faire de la physiothérapie pendant mes jours de repos, et à m'assurer d'avoir un bon sommeil. C'est crucial ici, dans le championnat le plus rapide du monde, où l'on joue souvent deux fois par semaine sans trêve hivernale. » Plus qu'un talent brut, Özil a donc décidé d'être un champion, et un élément incontournable du onze d'Arsenal, le lien entre le milieu et l'attaque des Gunners. « Il a ajouté de l'acier à son jeu » , expliquait Wenger, dans une formule qui fait penser au « muscle ton jeu Robert » d'Aimé Jacquet à Robert Pirès pendant la Coupe du monde 1998. « Comme un fantôme » Mais les romantiques peuvent encore dormir tranquille. Malgré son efficacité en hausse et les 10 kilomètres de moyenne qu'il parcourt par match, l'Allemand reste un artiste, « un musicien qui joue toujours la bonne note au bon moment » selon Wenger. Si ce dernier attend de son meneur de jeu plus d'efficacité personnelle devant le but, il se félicite de l'avoir vu gagner en autorité pour dicter le jeu de son équipe. Ce qui fait aujourd'hui de lui l'atout principal d'Arsenal en vue d'un potentiel titre de champion en Premier League, selon Jamie Redknapp : « Il a une capacité à trouver l'espace partout sur le terrain, il est comme un fantôme. » Les critiques utilisaient le même vocabulaire il y a six mois. Mais la connotation était résolument différente. http://www.sofoot.com/mesut-ce-magicien-d-ozil-214340.html
  14. RollsReus

    [Liga]

    Oui mais je pense que l'auteur souligne que CR7 est jugé sur ses performances depuis 2 ans en omettant pas mal de contexte. Il est à chaque fois moqué (il le cherche aussi) et mis plus bas que terre. tres souvent tu vas voir les gens encensés un joueur sans le comparer à quelqu'un et dès que c'est CR7 on minimise ce qu'il fait en comparant à Messi alors que les 2 sont différents. Comme dis dans l'article CR7 est inferieur à Messi. Seul les fans pensent l'inverse mais c'est un des seuls qui est allé au bout pour aller le chercher De la mauvaise manière pour moi parce que aujourd'hui il ne pense que stats malheureusement mais il aura été par période presque aussi bon que Messi mais à sa manière Faut pas oublier tout ce qu'il a fait avant. J'ai l'impression que les gens oublient le CR7 avant 2013. Que ce type a affronté l'équipe la plus forte du monde voire de l'histoire et qu'il était dans un Real en reconquête avec la politique que lo' connaît. Mais quoi qu'il arrive Messi le mange. Mais le portugais ne démérite pas
  15. RollsReus

    [Liga]

    Mercredi 6 mai 2015, Camp Nou, Barcelone. Il est presque 22h30 et Lionel Messi vient de renier 300 ans d’esclavage aux yeux du monde entier après avoir rendu Jérôme Boateng tétraplégique. Evidemment, Messi confirme –si tant est qu’un doute persistait– qu’il est le meilleur joueur du monde. Qu’ils sont loin, lui et ses potes, tellement loin de leurs adversaires. Tellement loin de Cristiano l’égoïste tout juste bon à tirer les pénaltys, et la tronche quand son pote Arbeloa lui vole un but. Alors, une fois de plus, la populasse ricane. Bande d’ingrats. Contre vents et marées L’histoire aurait pu s’arrêter un 12 janvier à Zürich, lorsque Cristiano Ronaldo soulève son deuxième Ballon d’Or consécutif et son troisième personnel. L’histoire aurait pu s’arrêter là, aux échos d’un « Suuuuuuu » presqu’aussi ridicule que la déclaration qui allait suivre : « Je vais peut-être rattraper Messi… mais ça ne m’empêche pas de dormir ». Voilà donc à quoi pense un joueur qui vient de remporter la plus prestigieuse distinction individuelle de son sport. Enfin, pas un joueur. Ce joueur. Celui-là même dont le seul et unique leight-motiv depuis toutes ces années est d’être le meilleur, envers et contre tout, contre tous ceux qui estimaient le combat perdu d’avance. Contre tous ces ignorants qui voudraient voir Cristiano capituler. La vérité est pourtant là, sous nos yeux. Soyons parfaitement clairs, Lionel Messi est intrinsèquement et factuellement le meilleur joueur du monde. Vivacité, technique, dribbles, créativité, finition, vista, l’argentin allie toutes les qualités dont peut rêver un footballeur. S’il apparaît très clair qu’au maximum de ses capacités l’argentin surplombe tous les joueurs de la planète, cela ne doit en aucun cas se transformer en immunité face aux quelques hérétiques qui oseraient le tutoyer. Car c’est bien de ça qu’il s’agit au fond. Personne -si ce n’est quelques comptes Twitter dédiés à chaque minute de la vie de Ronaldo- ne nie la supériorité intrinsèque de Messi sur le portugais. Mais cela doit-il clore le débat pour autant ? Le talent inné de Messi sera toujours supérieur à celui, acquis à la sueur de son front, de Cristiano. Alors quoi ? On ferme la boutique, Messi était, est et sera toujours le meilleur ? No way sir. N’en déplaise à certains, cette vérité établie s’est parfois cassée la figure face au travail et à l’acharnement à devenir le meilleur d’un homme. Ils auraient tant aimé qu’il s’y fasse, qu’il finisse par se lasser lui aussi. Qu’il se dise que la marche était trop haute. Mais il n’en fut rien. La vérité, c’est que d’aussi loin qu’il ait pu partir par rapport à Messi en terme de qualités intrinsèques, Ronaldo a, sur de nombreuses périodes et même sur une ou deux saisons, plus que titillé l’argentin : il s’est hissé à son niveau et l’a, parfois, dépassé. Alors, évidemment, Ronaldo ne sera jamais cet ailier capable de se muer en numéro 10 afin de bonifier le jeu de son équipe. Évidemment, Ronaldo aura toujours moins de facilité à combiner dans les petits espaces. Bien sûr, ses dribbles auront toujours l’air moins naturels. Et alors ? Le football ne serait donc qu’un unique style, une seule façon d’y jouer ? Si Messi possède des caractéristiques techniques que ni Cristiano ni aucun autre joueur sur la planète ne possède, rien n’interdit à ceux-ci de développer leurs propres forces et aptitudes afin de tenter de s’en rapprocher. Le style « ailier capable de redescendre pour prendre le jeu à son compte » n’est pas donné à tout le monde, et de ce fait, il ne constitue pas le critère suprême pour déterminer qu’un joueur serait meilleur qu’un autre. Non, tout ce qui ne rentre pas dans le cadre du jeu de l’argentin n’est pas moins bien. Non, ne pas avoir les mêmes caractéristiques ne condamne pas à être en-dessous, toujours, tout le temps. Et le fait est que cette stratégie a déjà fonctionné : outre l’escroquerie intellectuelle qui consiste à faire croire que Ronaldo n’a jamais été aussi déterminant pour son Real que Messi ne l’a été pour son Barça, que dire de la saison 2012/2013, où dans un Madrid déchiré entre le camp Mourinho et celui de Casillas, Cristiano surnageait et portait à bout de bras son club ? Aux oubliettes, également, la saison dernière où Cristiano emmène son équipe sur le toit de l’Europe pendant que Messi vomissait sur de rustres terrains d’Amérique du Sud ? Aux orientations du jeu de Messi, répondaient la percussion de Ronaldo. Aux changements de directions toujours plus déroutants, répondaient une détente phénoménale. A la précision millimétrée d’un pied gauche diabolique, répondait un pied droit infatigable. Qu’à forme égale, l’argentin soit supérieur au portugais apparaît très peu discutable. Mais cela ne lui garantit aucunement le fait d’être le meilleur sur une période donnée. En l’occurrence, de 2013 à 2015, Cristiano s’est arraché, a redoublé d’efforts dans un seul et unique objectif : aligner de meilleures performances que son rival. Job done. Vous kiffez sur des gros pédés...Vous m'oubliez !Vous kiffez sur des gros pédés…Vous m’oubliez ! C’est sans doute cet aspect-là de la personnalité du portugais qui le rend si particulier. A son arrivée au Real, il se heurte d’emblée à la période de domination Pep/Messi. On le croit loin derrière, définitivement dépassé. Et 3 ans plus tard, à force d’entraînement, de pompes et d’abdos, il finit par repasser devant. Sporadiquement, certes, qui serait assez idiot pour le nier ? Tôt ou tard, l’argentin reprendra son trône. Mais aucun autre joueur sur la planète, et très peu dans l’Histoire, n’aurait réussi l’immense exploit de prendre deux Ballon d’Or à Messi durant sa période de domination sur le football mondial. Alors, on nous expliquera que Messi était blessé, qu’il n’avait plus la tête au foot ou qu’il préparait la Coupe du Monde. Grand bien lui fasse. En attendant, c’est Cristiano qui en a profité, et aucun autre joueur ne peut en dire autant. N’en déplaise à certains, Messi n’a rencontré que très peu de joueurs capables de lui tenir la dragée haute. En réalité, Messi n’a connu -et ne connaîtra sans doute- qu’un seul rival capable de se hisser à son niveau. Et il s’appelle Cristiano Ronaldo. Psychologie dominicale Que n’entend-on pas de la part des psychologues de comptoir sur Cristiano Ronaldo, que n’apprend-on pas sur la personnalité de cet égoïste obnubilé par sa course au titre de Pichichi depuis le but d’Arbeloa face à Almeria. Triste personnage que ce joueur qui râle après le but d’un coéquipier, n’est-ce pas ? Et pourtant, il conviendrait –une fois encore– de nuancer la vindicte populaire qui s’est abattue sur le portugais. Non pas pour aller à contre-courant ou défendre un joueur apprécié, cela n’aurait que peu de sens, mais bien pour alerter quant à la mémoire sélective, partielle et partiale quand il s’agit du numéro 7. maxresdefault Bien sûr, Cristiano aurait aimé pousser lui-même ce ballon au fond, ni lui ni personne d’autre ne prétendra le contraire. Toutefois, le prolongement de ce raisonnement qui amène à clamer que Ronaldo tirerait son groupe vers le bas de par « sa mentalité de gamin » et son obsession de concurrencer Messi se fracasse lui aussi la figure face à la réalité. De tous les joueurs qui ont côtoyé le portugais, pas un ne fait exception quant à la description de son attitude: c’est un formidable coéquipier et un bon gars dans la vie de tous les jours. Tous les entraîneurs qui l’ont eu sous leurs ailes, et pas des moindres (Ferguson, Pellegrini, Mourinho, Ancelotti), le décrivent comme un formidable apport pour le vestiaire, Carlo allant même jusqu’à déclarer que son groupe actuel est le plus soudé qu’il ait eu sous ses ordres. Bizarre, alors, que celui-ci comporte en son sein un gamin égoïste et plus préoccupé par la lutte avec son rival que par la réussite de ses potes. Au-delà de toutes les spéculations psychologiques basées sur un Vine de 6 secondes, ce qui est factuel et vérifié, c’est qu’avec son talent, son perfectionnisme et sa notoriété, Cristiano aurait très bien pu être néfaste à un collectif et jouer la diva dans quelques vestiaires. Pourtant, rien de ce genre n’est jamais remonté, et ce n’est pas la qualité de la cible qui aurait fait défaut : la presse spécialisée *rires de la salle* se serait aussitôt empressé de décortiquer la mentalité du Despot Ronaldo (et cela s’applique à tous, Messi « le dictateur » en est témoin). Si les témoignages de ses différents coachs et coéquipiers ne sont –évidemment– pas paroles d’évangiles, nul doute qu’une telle unanimité quant à son comportement quotidien et son influence sur un groupe traduit beaucoup mieux la réalité qu’un geste d’humeur interprété par des millions de procureurs au service du si précieux « bon comportement ». « Cristiano est unique de par son talent et son professionnalisme – il est extraordinairement régulier. C’est un professionnel remarquable, il est entièrement dévoué à l’équipe et au club, il ne parle pas beaucoup, mais c’est un leader. » Carlo Ancelotti Personne ne peut nier que Cristiano peut se transformer en gamin capricieux quand les choses ne tournent pas dans le sens qu’il veut. Personne ne peut nier qu’il accorde beaucoup (trop ?) d’importance aux statistiques dans sa lutte avec Messi, au point de le rendre idiot. Mais c’est le revers de la médaille. C’est cette obsession perpétuelle, cette haine de la défaite et cet acharnement à remplir les objectifs fixés qui l’ont amené à concurrencer l’argentin depuis 2010. Que ceux qui le haïssent crachent sur un Cristiano aussi à cheval sur chaque détail, chaque action, chaque fait de jeu est finalement assez logique, car c’est précisément ce qui l’a emmené si près d’un Messi pourtant si loin intrinsèquement. Aussi, les mauvaises langues pourront toujours se marrer de ce portugais mégalomane qui se tue à la tâche pour égaler un concurrent qui le surclasse sans même le considérer. Elles pourront toujours perdre leur salive à expliquer qu’un mec qui fait tourner le Real depuis 2010 est comparable à Gareth jepoussetoutdroitmonballon Bale. Elles pourront toujours, au gré de la culture de l’instant, tenter de placer Neymar, Suarez et d’autres joueurs plus spectaculaires à son niveau de performance et de régularité. Si la Coupe du Monde est l’occasion pour elles de ricaner une énième fois de Cristiano, elle témoigne en réalité de tout ce dont est fait le bonhomme : sa lutte héroïque, depuis son triplé de gladiateur à Solna jusqu’à son ultime tentative face au Ghana, autour du champ de ruine que représente son Portugal est une magnifique ode au football. Mais ils ne comprennent pas. Ils ne comprendront jamais. « Le football de Ronaldo est d’une profondeur inaccessible aux bien-pensants » écrivait Thibault Leplat. C’est exactement cela. Qu’ils se marrent donc, ces ignorants. Ils sont son plus beau moteur. http://ultimodiez.net/2015/05/14/cristiano-ronaldo-ou-lamnesie-generale/
  16. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Pourvu que ça dure aussi mais c'est sûr que Ozil démontre tout son talent actuellement et encore, je pense qu'il en a encore sous le pied. Mais bizarrement, je me dis que ça serait "prétentieux" de réclamer une augmentation après une bonne année sur 2 ans et demi. Après ça peut le mettre en confiance et faire qu'il soit encore et toujours au top mentalement, qu'il se donne sur le terrain.
  17. RollsReus

    [Liga]

    Au fait. Juste question. Le style de jeu de CR7 il ressemble à qui ? Parce que Messi on le compare à Maradona dans le style etc. Mais CR7 j'ai pas entendu de comparaison avec un type d'avant. Attention je ne dis pas que CR7>Messi à cause de ça. Je parle du style. J'ai l'impression que le portugais à un style propre à lui ( du moins avant. Aujourd'hui il a le style d'une merguez)
  18. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Si c'est que maintenant que vous remarquez que Ozil a de la classe.... Même au fond du trouve. Ses prises de balles. Sa façon de conduire le cuir. C'est juste énorme.
  19. RollsReus

    [Liga]

    Déjà CR7 et Ronaldo n'ont pas le même poste de prédilection donc pas les même caractéristiques à la base. Ensuite niveau performance je le répète. Je ne vois pas en quoi CR7 fait tâche à côté de Ronaldo point. C'est un fait. La plupart d'entre vous. Vous jugez CR7 sur ses deux dernières années. A croire qu'avant c'était pas un joueur de football
  20. RollsReus

    [Liga]

    Oui comme je dis ya un truc autour de certains joueurs qui nous ont procuré une émotion etc mais en régularité et performance. Le portugais n'a rien à envier qu brésilien. Il peut lui envier son style et l'émotion qu'il a procuré à notre génération et celle d'avant car des CR7 et Messi ont une aura beaucoup moins grande que les Maradona etc. C'est juste une question de ressenti mais objectivement le portugais a sa place parmi les très grands noms.
  21. RollsReus

    [Liga]

    Mais le truc c'est que CR7 est juste un monstre. Ça fait juste 2 saison qu'il pue. Le comparer à Ronaldo après c'est vrai que c'est débile. L'un est ailier. L'autre pur buteur et terrible en 1vs1. Champion du monde. Bref je pense aussi que dans nos jugements ya de la nostalgie. Comme les anciens qui te disent que Platini est 1000 fois plus fort que Zidane.
  22. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Ah ouai chaud quand même... tu me diras, il en faut pour tous les goûts
  23. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Dans les commentaires en bas, y'a quand même un asiatique qui dit que son idole est Nasri....
  24. kicker confirme que Pep Guardiola deviendra le nouvel entraîneur de Manchester City à partir de la saison prochaine. #FCB
  25. RollsReus

    [Liga]

    Mourinho mais pourquoi faire ? Parti en mauvais terme avec Ramos Et CR7. Deux cadres du vestiaire. Et en plus, il va nous apporter quoi niveau jeu ? Rien de plus que benitez. Et en plus. Je pense que la presse dit des conneries car selon elles, il aurait demandé comme garanti que CR7 et Ramos soient éjectés l'été prochain. Et il demanderait 15M par an ptdr. Il a honte de rien si c'est vrai.
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