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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

RollsReus

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Tout ce qui a été posté par RollsReus

  1. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Un peu déçu de sa prestation, je l'attend à un niveau plus élevé.
  2. RollsReus

    [Liga]

    Rappel des palmarès durant les 16 premières années du franquisme (1939–1955) avant donc que le Real ne gagne sa première C1. - Real Madrid : 2 titres de champions, 2 coupes d'Espagne - Barcelone : 5 titres de champions, 4 coupes d'Espagne - Athletic Aviación de Madrid : 4 titres de champions Franco n'aimait pas spécialement le foot, sa préférence allait vers le club militaire de l'Athletic Aviación de Madrid (qui deviendra l'Atletico Madrid). Lorsque le Real gagne ses premières Coupes des clubs champions (compétition où le Barça était invité pour représenter l'Espagne mais a préféré refuser), Franco voit alors l'opportunité de s'offrir une vitrine sur la scène européenne en accolant son image à celle du club. Le Real n'a donc jamais était un club emmener au sommet par Franco, c'est Franco qui a essayé de s'associer à ses succès. Bien sûr il détestait l'Athletic Bilbao et le Barça qui représentaient la cause indépendantiste pour lui.
  3. RollsReus

    [Liga]

    En Europe je ne vois pas en quoi Franco aurait pu intervenir pour la C1. A la rigueur le championnat mais la coupe d'Europe faut pas pousser.
  4. RollsReus

    [Liga]

    Moi je n'ai nullement la prétention de dire Je le Real a révolutionné la façon de jouer. Déjà ça serait faux. On a eu de belles équipes mais comme tu dis Milan de Sacchi ou le Barca de Guardiola (voir actuel) ont plus marqué les esprits. Mais si on parle de longévité. Je pense que le Real a une histoire incomparable par rapport à Barcelone qui n'a existé sur le plan Européen que depuis 2006 réellement. Bien que je ne sois pas de ceux qui font des 5 première coupes d'Europe du Real une référence ou même des trophées en bois. Pour moi ce sont des trophées acquis parce que le Real était en avance sur son temps à cette époque et qu'ils n'ont pas négligé cette compétition devenue Reine désormais
  5. RollsReus

    [Liga]

    Comme si j'allais nier l'aspect marketing du Real. Sur lequel je crache d'ailleurs. Mais l'histoire des corrompues. Faut passer à autre chose. Quand au Barca il a marqué l'histoire du football mais un club ça a une histoire et je pense que celle du Real est plus grande que celle Du Barca quoi qu'on en dise.
  6. RollsReus

    [Liga]

    Arbeloa sur Pique "Je le verrais bien jouer au club de la comédie qui parle du Real Madrid. «mais qu'il se rassure, les 10 dernières années du Barça n'égaleront jamais l'histoire du Real Madrid» Allez hop prend ça Pique.
  7. RollsReus

    [Liga]

    C'est Malmo mais sur le but de Benzema, CR7 fait une très belle différence sur son côté et la trajectoire de son centre est très belle.
  8. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Quel homme quel joueur (je remplace Hamza59 je ne l'aperçoit plus)
  9. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Ozil a été élu joueur du mois de novembre http://www.skysports.com/football/news/20876/10093037/mesut-ozil-lucas-joao-lead-pfa-fans-player-of-the-month-awards-for-november
  10. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    https://fr.sports.yahoo.com/news/focus-mesut-%C3%B6zil-meilleur-joueur-102306947.html Özil est il le meilleur joueur de PL? MDR quand mon tweet du week end est repris dans un article et pour faire un article dirons nous.
  11. RollsReus

    [Liga]

    Pour François David, si le Real veut sortir de la crise, il lui reste une solution : donner les clés à James!! Le Real Madrid est dans la panade en ce moment. Pour en sortir, une solution : relancer James Rodriguez. François David en est convaincu et il nous explique pourquoi. Le Real Madrid ne vit pas des jours tranquilles. Ces dernières heures, l'incroyable "boulette de Cadix" et ses conséquences est venue un peu plus ternir un tableau déjà noirci d'erreurs indignes d'un tel club. Bien que sportivement, la pression populaire se soit un peu desserrée autour de Rafael Benitez après deux victoires à Donetsk (3-4) et sur le terrain d'Eibar (0-2), la maison blanche n'est pas stabilisée. Les problèmes extra-sportifs de Karim Benzema, les blessures (Carvajal a rechuté) et la fragilité générale continuent d'agiter le quotidien de Valdebebas, le centre d'entraînement du Real. Au sein duquel est apparu un autre problème : la relation plus que tendue entre Benitez et le Colombien James Rodriguez, l'une des grandes stars de l'effectif. Arrivé l'été 2014 en provenance de Monaco après une Coupe du monde fabuleuse, James s'est tout de suite imposé dans le Real d'Ancelotti. Jamais on n'a senti que le prix de son transfert (80 millions) et le fait d'avoir le numéro 10 sur les épaules lui pesaient. James a assumé son nouveau statut. Il a joué et bien joué. Il a marqué des buts. Le public de Bernabeu l'a acclamé. La marque des grands. Pas une minute en C1 Pourtant, depuis le départ de Carletto et l'arrivée de Benitez, le torchon brûle entre les deux hommes. Beaucoup d'incompréhension, de non-dits, de reproches faits indirectement à travers les réseaux sociaux et la presse, ont tendu la relation. La brouille a commencé dès la présaison, où Benitez avait demandé à James d'ajourner ses vacances post Copa America pour travailler physiquement. Refus poli du joueur qui allait finalement intégrer le groupe plus tard. Autre source de discorde : les blessures et les rechutes du Colombien. En septembre, James se blessait lors d'un match face au Pérou.... et rechutait un mois plus tard à l'entraînement du Real. Entré en jeu (et buteur) face au FC Séville, le Colombien partait directement rejoindre sa sélection. Suffisant pour provoquer la colère de son coach. Aussi incroyable que cela puisse paraître, James n'a été titulaire qu'à trois reprises en championnat. Face au Betis le 29 août, puis face au Barça et à Eibar. Pire, James n'a pas joué une... seule minute en Ligue des Champions cette saison. Si l'on excepte les blessures, le numéro 10 du Real n'est ni entré en jeu contre le PSG (1-0), ni contre Donetsk. Lors du Clasico et face à Eibar, il a été le premier joueur à sortir. Son visage et son attitude en disaient d'ailleurs long sur sa frustration. Ce conflit larvé surprend aussi bien dans le vestiaire que dans les bureaux des dirigeants. Les partenaires de James, selon nos confrères de "Marca", le considèrent comme indispensable au jeu collectif du Real. Quant aux dirigeants, ils commencent à s'inquiéter de voir l'un de leurs plus grands actifs chauffer le banc de touche, à un moment où le club doit non seulement gagner mais aussi convaincre. Florentino Perez, qui parait complètement à côté de la plaque en ce moment, doit sûrement s'en inquiéter aussi. Du moins on l'espère. L'obsession de Benitez Obsédé par la condition physique de ses joueurs et par leur rigueur tactique, Benitez doit encore trouver un moyen d'intégrer James dans son système. Il doit le faire. A titre personnel, je vois le Colombien comme le joueur le plus important du Real à moyen terme. L'homme sur qui s'appuyer. La prochaine icone. Si la FIFA ne sanctionne pas le Real Madrid pour des transferts frauduleux de joueurs mineurs - auquel cas, on voit mal le vainqueur de la Decima se séparer d'une partie de son effectif - Madrid va certainement renouveler une partie de son équipe. Karim Benzema, s'il était reconnu coupable par la justice française, ne serait pas conservé. Gareth Bale ? Sauf surprise (ou offre démesurée de Manchester United), il se maintiendra dans l'effectif. Quant à Ronaldo, son départ est de plus en plus plausible. Son rendement douteux, ses voyages fréquents au Maroc pour voir un ami et son attitude de défi vis à vis de l'institution Real Madrid lui montrent la voie de la sortie. Ronaldo est fatigué des sifflets d'une partie du public. Et quand il parle dans l'oreille de Laurent Blanc, juste après la victoire face au PSG, il ne fait que perpétuer la guéguerre engagée par Florentino Perez quelques heures avant: Perez, qui sait pratiquement où se trouvent chaque caméra du stade Santiago-Bernabeu, avait apostrophé Ronaldo suite à une interview dans laquelle il ouvrait la porte à un départ. Au moment même où CR7 allait entrer dans le vestiaire. Pris de surprise, Ronaldo s'était vengé à sa manière quelques heures plus tard... L'homme parfait pour redorer l'image du club Alors, celui qui peut incarner le renouveau et l'image de la grande Maison Blanche est bien James Rodriguez. Il en a toutes les qualités. Le Real doit construire autour de lui. Il porte le numéro 10. Il a un formidable toucher de balle. Il marque des buts. Il est la star de la sélection colombienne. Il a un physique avantageux, ce qui aide pour vendre la marque Real Madrid dans le monde. Il est simple par rapport à ses partenaires de profession. Un exemple : pas de jets privés pour lui. Il embarque dans des vols réguliers au milieu des gens "normaux" et partage des sourires à qui le souhaite. Alors, hormis ses problèmes avec Benitez, il a un juste un souci : Il a du mal à s'exprimer. James a un complexe. Il est bègue. Il accroche sur certains mots quand il est énervé ou fatigué. De quoi le rendre mal à l'aise, forcément. Et d'éviter au maximum toutes conférences de presse ou interventions publiques. C'est quelque chose qui se travaille, jusqu`à obtenir le déclic pour en être définitivement débarrassé. Rien ne peut vous arrêter après. Si Benitez et plus généralement le Real Madrid lui donnent les clés, je suis convaincu aussi que plus grand chose ne pourra arrêter le Colombien. Et qu'il sera l'homme parfait pour restaurer l'image bien écornée des "Merengues". http://eurovisions.eurosport.fr/football/liga/2015-2016/s-ils-veulent-s-en-sortir-le-real-et-benitez-n-ont-plus-le-choix-il-faut-confier-les-cles-a-james_sto5014499/story.shtml
  12. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Deux ans après son arrivée en provenance du Real Madrid, Mesut Özil donne enfin sa pleine mesure. L’international allemand est devenu le chef d’orchestre d’Arsenal, qui accueille Sunderland samedi (16h00), pour le compte de la 15e journée. Un chef d’orchestre à nouveau décisif. l fut un temps où Mesut Özil errait comme une âme en peine. Un temps où le stratège allemand ne mettait pas un pied devant l’autre. Un temps où il portait sur ses épaules le poids des 50 millions d’euros déboursés par Arsenal. Cette époque est révolue. Aujourd’hui, après deux saisons sur courant alternatif, l’ancien joueur du Real Madrid a gagné en régularité. Il répond aux attentes d’Arsène Wenger. "Plus responsable, plus engagé", pour reprendre les termes du manager londonien, Özil "montre qu’il est devenu un très grand joueur et un leader sur le terrain". La métamorphose est spectaculaire. Les chiffres ne disent pas le contraire : sur ses 12 derniers matches de Premier League, le meneur de jeu d’Arsenal est impliqué sur 13 réalisations. "Je suis toujours là à regarder si je peux donner une passe ou marquer un but, insiste le principal intéressé sur le site Internet de son club. Mon objectif est d'inscrire plus de buts cette saison que lors des deux dernières, et je pense que je suis sur une bonne dynamique pour réussir " Même s’il a marqué lors des deux dernières sorties londoniennes, face à Zagreb (3-0) et à Norwich (1-1), l’international allemand n’a jamais été un buteur dans l’âme. Lui, c’est plutôt un as de la passe. Décisives. Des caviars, il en a déjà distribués 11 cette saison. Dans ce domaine, seul Hulk fait mieux. Et encore : le Brésilien évolue à Saint-Pétersbourg, dans un championnat nettement moins huppé. Le Top 10 des passeurs en Europe au 4 décembre 2015 1. Hulk (Zenit / BRE / 29 ans) : 19 passes décisives en 27 matches toutes compétitions confondues 2. Mesut Özil (Arsenal / ALL / 27 ans) : 11 passes décisives en 19 matches 3. Douglas Costa (Bayern Munich / BRE / 25 ans) : 11 passes décisives en 26 matches 4. Raffael (Borussia Mönchengladbach / BRE / 30 ans) : 9 passes décisives en 20 matches 5. Ryad Mahrez (Leicester / ALG / 24 ans) : 9 passes décisives en 21 matches 6. Oleg Ivanov (Terek Grozny / RUS / 29 ans) : 8 passes décisives en 18 matches 7. Cristian Eriksen (Tottenham / DAN / 23 ans) : 7 passes décisives en 19 matches 8. David Silva (Manchester City / ESP / 29 ans) : 6 passes décisives en 10 matches 9. Zlatan Ibrahimovic (Paris-SG / SUE / 34 ans) : 6 passes décisives en 19 matches 10. Marco Asensio (Espanyol Barcelone / ESP / 19 ans) : 5 passes décisives en 10 matches Lahm : "Le joueur le plus intelligent avec qui j’ai évolué"Du haut de ses 11 passes décisives, Özil a déjà fait mieux que lors de ses deux premières années en Premier League. Comme une réponse à ceux qui doutaient de sa capacité à devenir le chef d’orchestre des Gunners. "Il est un des joueurs les plus intelligents avec lesquels j'ai évolué, insistait récemment son jeune coéquipier Héctor Bellerín, dans une interview accordée à Sky Sports. Il a une vision pour faire des passes que personne d'autre ne voit. Je ne pense pas qu'il y a meilleur numéro 10 que lui en ce moment. Quand il est arrivé à Arsenal, nous étions tous excités, et maintenant, il nous montre ce dont il est capable." Pour le côtoyer en sélection depuis maintenant six ans, Philipp Lahm ne peut qu’acquiescer : "Mesut est probablement le joueur le plus intelligent avec qui j'ai évolué dans ma carrière, c'est probablement le joueur le plus intelligent d'Europe. Mesut voit des choses que seul lui peut voir. Il a une telle vision de jeu." Mesut Özil lors de la finale Allemagne - Argentine - AFP Giroud se régaleUne "vision de jeu" dont profite pleinement Olivier Giroud. Le Français a retrouvé l’efficacité devant le but. Et Özil n’y est pas étranger : l’ancien Montpelliérain doit 5 de ses 7 derniers buts au meneur de jeu allemand. Dans un secteur décimé par les blessures, la simple présence de l’ex-joueur de Schalke et du Werder Brême est un gage de maîtrise technique. Arsène Wenger s’en frotte désormais les mains. Avec du recul, les 50 millions d’euros déboursés en 2013 ne paraissent plus si excessifs. Les Gunners seraient même prêts à prolonger son contrat, qui expire en juin 2018. Il y a encore trois mois, une telle perspective aurait semblé hors sujet. http://www.eurosport.fr/football/premier-league/2015-2016/premier-league-avant-arsenal-sunderland-mesut-ozil-est-redevenu-las-de-la-passe_sto5014448/story.shtml
  13. RollsReus

    [Liga]

    Son corps c'est son business. Jamais il ne tentera de perdre pour retrouver de la fraîcheur ou être plus à l'aise dans ses courses. Faire de vrais dribbles etc. C'est devenu un robot. Le pire c'est qu'il ne s'est pas musclé pour le foot, pour résister au contact car le type s'écroule au moindre vent qui lui décoiffe sa coupe. C'est triste. Il avait tout pour être un autre joueur que ce qu'il est actuellement mais son ego de vouloir toujours exister l'a amené à croire que Messi était adulé que pour ses buts alors que l'argentin allie performances et stats sans se soucier de savoir si il va marquer. Une phrase résume bien Messi: "L'important c'est d'marquer le but pas de savoir qui le mettra" CR7 c'est tout l'inverse
  14. L'Equipe | La Fédération va lâcher Benzema. https://t.co/Sfa1tBdd7x Jeudi prochain Noël Le Graët va évoquer l'avenir de Benzema devant le Comité exécutif de la FFF et tiendra ensuite une conférence de presse.
  15. RollsReus

    [Liga]

    Et si l’impressionnante musculature de Cristiano Ronaldo nuisait à ses performances ? L’idée n’est apparemment pas si absurde… Certains observateurs espagnols se demandent si Cristiano Ronaldo, âgé de 30 ans, n’a pas entamé son déclin physique. Une chose est sûre : cela ne se voit pas. L’ailier du Real Madrid affiche un corps musculeux, lui qui, selon la légende, fait mille abdominaux par jour. Et si ses muscles nuisaient au rendement de l’international portugais ? La question peut sembler incongrue mais le docteur José Gonzalez se la pose dans les colonnes du quotidien As. Et aux yeux de ce spécialiste, le risque pour CR7 d’être affaibli par sa masse musculaire est réel. « Depuis plusieurs mois, nous voyons Cristiano arborer des muscles volumineux, dignes d’un bodybuilder, mais sa performance athlétique est loin derrière. Sa capacité de sprint n’a pas augmenté dans la période récente, c’est plutôt le contraire. C’est exactement la même chose avec sa détente. Certains joueurs avec moins de muscles sont capables de courir plus vite et de sauter plus haut. En fait, nous considérons d’un point de vue physiologique que l’augmentation de la masse musculaire peut entraîner une perte de vitesse. Par ailleurs, les mouvements fins de précision ne sont pas obtenus par des muscles forts. Un plus grand volume musculaire correspond à un moindre niveau de précision. » http://www.wynfoot.fr/actualites/categorie/real/21301717?t=real_madrid_cristiano_ronaldo_moins_bon_a_cause_de_ses_muscles_m
  16. RollsReus

    [Liga]

    Le Real va être disqualifié de la coupe du roi. Motif? ce soir , Cheryshev a été aligné alors qu'il était normalement suspendu. Les locaux ont porté plainte et y'a 99% de chances que le Real soit sorti de la Coupe du Roi .
  17. Le Monde publie en exclusivité l’essentiel des déclarations de l’attaquant du Real Madrid recueillies par la juge de Versailles Nathalie Boutard, le 5 novembre, lors de son interrogatoire de première comparution. A l’issue de cette audition, l’avant-centre des Bleus a été mis en examen pour « complicité de tentative de chantage » et « participation à une association de malfaiteurs »: LA JUGE NATHALIE BOUTARD : Reconnaissez-vous les faits pour lesquels nous envisageons de vous mettre en examen et, si oui, dans quelle mesure ? KARIM BENZEMA : Non, je n’ai pas participé à ça. LA JUGE : Comment percevez vous les faits que l’on vous reproche ? K.B. : Je pense que c’est un gros malentendu, tout ça. Au départ, je voulais le mettre au courant d’une histoire qu’il y avait sur lui et l’aider. Parce qu’on m’a déjà fait ça, le même style de fait. C’est quelqu’un qui joue avec moi en équipe de France, c’est un pote. Je voulais le mettre au courant de cette histoire et discuter avec lui pour lui faire part que moi aussi ça m’était arrivé et voir ce qu’il en pensait. LA JUGE : Le numéro de téléphone 06.18.XX.XX.XX. vous est-il ou vous a-t-il été attribué ? K.B. : Il faut que je regarde, car je ne connais pas par cœur mon numéro, mais ça doit être le mien. LA JUGE : Étiez-vous le seul à l’utiliser ? K.B. : Il n’y a que moi qui l’utilise. LA JUGE : Êtes-vous surnommé « Coco » ? K.B. : Oui, c’est mon surnom. LA JUGE : Connaissez-vous M. Karim Zenati ? K.B. : Oui. LA JUGE : Quels sont vos liens avec lui ? K.B. : C’est mon ami, un très bon ami, comme un frère. Oui, c’est un ami d’enfance. LA JUGE : Quelle relation entretenez-vous avec lui ? K.B. : Il est employé dans ma société. LA JUGE : Depuis longtemps ? K.B. : Depuis deux ou trois ans. LA JUGE : C’est une société ou une association ? K.B. : C’est une société, mais il travaille aussi sur mon association. LA JUGE : Que fait-il au sein de votre société ? K.B. : Je ne sais plus à quel poste il est, mais c’est en lien avec l’association. Je ne connais pas les statuts de la société. LA JUGE : Aviez-vous connaissance de ses condamnations et de sa situation actuelle ? K.B. : Oui. Oui, je savais qu’il était en libération conditionnelle. LA JUGE : Karim Zenati est-il censé être en contact avec votre agent, Karim Djaziri ? K.B. : Ouais, souvent. LA JUGE : Comment avez-vous eu connaissance de l’existence d’une vidéo intime concernant M. Valbuena ? K.B. : Je ne me rappelle plus la date exacte, mais c’était juste un peu avant l’équipe de France, le match France-Arménie. C’était un peu avant Clairefontaine. Pour vous répondre, c’était environ trois semaines avant. J’étais à Madrid. J’étais à un déjeuner avec Karim Zenati. Une personne est venue me remettre un coussin Louis Vuitton et m’a parlé d’une vidéo sur Mathieu Valbuena. LA JUGE : Cette personne qui vous remet le coussin Louis Vuitton, vous la connaissiez ? K.B. : Non, je ne la connaissais pas. Hier, on m’a montré une photo et je l’ai reconnue. Mais je ne me souviens pas de son nom. LA JUGE : Continuez votre récit. K.B. : Il m’offre le coussin, il s’assoit, il me dit bonjour, mais je ne l’écoutais pas, car je ne le connais pas. Il dit qu’il existe une vidéo sur Mathieu Valbuena, une vidéo chaude. Et là, à ce moment, je lui ai dit : « Arrête-toi tout de suite, je ne veux pas en entendre parler. » Cette personne est restée, on a continué à manger et après on s’est séparés. LA JUGE : Cette personne a déjeuné avec vous ? K.B. : Oui, il a mangé. LA JUGE : Comment expliquez-vous qu’alors que vous êtes au restaurant à Madrid avec l’un de vos amis, quelqu’un vienne vous voir avec un cadeau et vous parle de quelque chose d’étrange ? Comment en venez-vous à l’inviter à votre table pour déjeuner ? K.B. : Je ne l’ai pas invité, il est venu de lui-même, il connaît Karim. Ensuite, je n’ai pas eu d’autres contacts avec cette personne, c’est la seule fois où je l’ai vue. LA JUGE : Quand et dans quelles conditions en êtes-vous venu à vous entretenir de cette vidéo avec M. Valbuena le concernant ? K.B. : C’était en équipe de France, deux jours avant le match France-Arménie. Je l’ai vu, on était à Clairefontaine. Après le repas, je l’ai vu dans ma chambre, je lui ai dit que je devais lui parler de quelque chose. On n’était que tous les deux. J’ai commencé à lui parler de cette vidéo qu’il y avait sur lui, je lui ai dit qu’il s’agissait d’une vidéo « chaude ». LA JUGE : Comment cela s’est-il passé ? K.B. : Quand j’ai commencé à lui dire qu’il y avait une vidéo, que j’étais pour lui et que je pouvais l’aider (ça m’est déjà arrivé et je lui ai dit), il m’a posé des questions sur ce genre de choses-là. Je lui ai dit que tout dépendait de lui et que c’était à lui de décider. Il m’a parlé de buzz, car on est des personnes connues. Je lui ai dit que les histoires de buzz, ce n’était pas mon problème et qu’il devait faire ce qu’il voulait. Je lui ai dit qu’il y avait quelqu’un qui pouvait voir avec lui et essayer de l’aider aussi. C’est M. Zenati. LA JUGE : Comment M. Valbuena a-t-il réagi ? K.B. : Au début, je l’ai senti gêné, très gêné. Il m’a demandé ce qu’ils voulaient. Je lui ai dit que je ne savais pas, que ce n’était que d’une aide dont je lui parlais et de rien d’autre. Il m’a dit qu’il avait mis au courant sa famille. Donc, je lui ai dit qu’il s’en foutait et de laisser sortir si les gens voulaient sortir quelque chose. Il m’a dit qu’il allait voir avec son avocat et qu’il était déjà allé voir la police. Après, je suis rentré en Espagne, car je m’étais fait mal à la jambe. Il m’a dit qu’il me dirait avant la fin du stage s’il continuerait à gérer cela tout seul ou s’il voudrait de l’aide de mon ami. Mais il était déjà au courant de l’histoire. LA JUGE : Vous nous avez dit qu’il vous était déjà arrivé la même chose, aviez-vous payé ? K.B. : J’ai appelé la police et mon avocat. Ils m’avaient demandé de l’argent. J’ai fait comme si j’allais payer, mais je n’ai pas payé. LA JUGE : Votre ligne téléphonique a fait l’objet d’interception judiciaire. Le 6 octobre 2015, vous relatez à M. Zenati votre rencontre avec M. Valbuena. Vous dites à M. Zenati que « vous avez vu l’autre » et que vous pensez qu’il ne vous « prend pas au sérieux », à deux reprises. Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Je parle de l’aide, que de l’aide qu’il peut avoir par mon ami Karim et de mon aide. Je ne parle vraiment pas d’autre chose. Vous pouvez écouter toutes mes conversations, parfois au téléphone, j’abuse un peu, je déconne. Je ne parle que d’aide. Je n’avais pas autre chose derrière la tête. LA JUGE : Pourtant M. Zenati vous répond « ouais, ça veut dire en vérité, je crois, il va rien lâcher celui-là, non ». Cela ne ressemble pas à de l’aide. Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Moi, je ne parle que d’aide. Je vous dis que des fois on dit n’importe quoi au téléphone. Mais on ne parle que d’aide. Si je faisais partie de ce groupe-là, je n’en parlerais pas à Karim. LA JUGE : Quand M. Valbuena vous demande si dans la vidéo on voit ses tatouages, vous lui répondez [citant la retranscription de la conversation de Benzema avec Zenati], « je lui ai dit, tu vois tout, gros », vous donnez forcément du crédit à l’existence de cette vidéo. Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Je voulais dire qu’on voyait tout son corps. C’est Karim qui m’a parlé de cette vidéo, il m’a parlé d’une vidéo « chaude » sur Mathieu, donc je pense qu’on voit tout. LA JUGE : Vous précisez même qu’« il [M. Valbuena] était tout blanc ». Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Quand je dis il est blanc, c’est qu’il est mal à l’aise. Mais je peux le dire, car on a parlé de ça sur moi, j’étais blanc, j’étais mal à l’aise. LA JUGE : Vous continuez de raconter que vous avez dit à M. Valbuena que la vidéo est détenue par une seule personne, « écoute gros, ta vidéo il n’y en a qu’un qui l’a, il n’y a qu’une personne qui l’a, je lui ai dit, il n’y en a pas 50 ». Vous continuez en réaffirmant que « les gens, ils parlent beaucoup, mais il n’y en a qu’un il a ta vidéo. Je lui ai dit, moi, mon ami Machin taf taf, moi je vais t’arranger la sauce… puisque lui il croit qu’il va y avoir des copies ». Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Je parle de moi par rapport à Karim. Je ne connais que lui, je ne parle qu’avec lui. Il m’a parlé de la vidéo. Quand il m’en parle, je pense qu’il n’y a qu’une seule personne. Donc je pense qu’il n’y a pas de copie. Et que s’il [Valbuena] veut en discuter, il peut en discuter avec mon ami. LA JUGE : Comment pouvez-vous affirmer qu’il n’y en a qu’une, alors que la seule fois que vous entendez parler de cette vidéo, c’est un inconnu qui vous en parle ? K.B. : C’est parce que vous ne m’avez pas posé la question, mais avant l’équipe de France, j’ai vu Karim. C’est après avoir vu Karim, qui m’a dit qu’il y avait une vidéo sur lui [Valbuena] que j’en ai parlé à Mathieu. LA JUGE : Quand avez-vous vu Karim Zenati ? K.B. : Je ne sais plus exactement, mais c’était avant le match de l’équipe de France France-Arménie. LA JUGE : Vous dites ensuite à M. Valbuena, « je lui dis sérieux, je lui ai dit franchement, je l’ai vue moi, la vidéo, je lui ai dit ». Avez-vous vu la vidéo ? K.B. : Non je ne l’ai pas vue. LA JUGE : Pourquoi lui dites-vous alors ? K.B. : Franchement je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. La vidéo, je ne l’ai pas vue. Comme Karim m’a dit que c’était une vidéo sérieuse, c’est ce que j’ai dit à Mathieu. Je me suis fait un film par rapport à ce que m’avait dit Karim, parce que je lui fais confiance et qu’il est mon meilleur ami. LA JUGE : Vous pensez que M. Karim Zenati a vu la vidéo ? K.B. : Je pense qu’il l’a vue, car il m’en a parlé avec des détails. LA JUGE : Quel genre de détails vous a-t-il donné ? K.B. : Qu’on voyait Mathieu dedans, que c’était une vidéo porno, sexuelle, qu’on le voyait bien et qu’il se filmait. LA JUGE : Vous répétez, « il me dit ouais tu l’as vu où, il y a combien de temps, je lui ai dit, la vidéo, je l’ai vue une semaine avant de venir, je lui dis, je l’ai vue moi la vidéo. Après il me posait des questions, ouais, mais c’était comment… euh… où, frère, comment je l’ai vu avaler de travers, il commençait à avaler deux, trois fois de travers ». M. Zenati rit. Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Comme j’ai dit au téléphone, c’est abusé. C’est même pas dans ce délire que je rentre. C’est juste qu’il est mal à l’aise, grave mal à l’aise. Je ne sais pas pourquoi on rigole comme ça, parce que c’est pas bien. La vidéo, je ne l’ai pas vue. J’ai dit que je l’avais vue, mais ce n’est pas vrai. Je me suis fait un film là-dessus, et voilà. LA JUGE : Est-ce vraiment un conseil d’ami de mentir sur l’existence d’une vidéo crédibilisant ainsi le chantage mis en œuvre ? K.B. : Non, c’est pas ça. Je ne sais pas comment vous expliquer. On est joueurs de foot. Je le connais, ça fait longtemps que je le connais. Ce qui s’est passé, c’est un truc pourri, c’est n’importe quoi. Je le connais en équipe de France, on est souvent ensemble. Il y a eu une histoire en 2012, je l’ai défendu. Après, comme j’ai parlé au téléphone, c’est pas bon. C’est quelqu’un que j’apprécie. Ce n’était que de l’aide, je n’avais rien d’autre derrière la tête, de chantage ou d’argent. De l’argent, j’en ai. Je n’en ai pas besoin. Karim non plus. Je lui en donne de l’argent, il est employé dans ma société. Après, au téléphone, on a abusé, je m’en veux de parler de cette manière, parce que c’est pas bien. LA JUGE : Vous racontez avoir dit à M. Valbuena de prendre contact avec votre ami : « y’a pas d’intermédiaire, y’a pas d’avocat, pas d’ami, pas d’agent, pas de police, pas de qui tu veux. » Pourquoi un tel conseil ? K.B. : Je parle plus par rapport à moi, là. Je ne voulais pas que mon nom ressorte comme ça s’est passé après. C’était plus pour moi que je disais ça. LA JUGE : Vous continuez : « Je lui dis, si tu veux qu’elle soit détruite, mon ami il vient te voir à Lyon, tu vois directement avec lui, et toi tu parles avec lui, je lui dis, tu envoies personne. » Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Parce que ça le regarde, lui. Il fait comme il veut, mais c’est que des conseils que je lui dis. Il fait comme il veut, c’est lui qui voit. Je lui ai dit que mon ami était sur Lyon. Mais à chaque fin de phrase, je disais à Mathieu : « C’est toi qui vois, tu fais comme tu veux. » Mais je ne l’ai pas dit au téléphone. LA JUGE : Vous avez évoqué avec M. Valbuena le fait que de l’argent allait être demandé : « Je lui ai dit, j’en sais rien moi ce qu’ils veulent, je lui dis, je sais pas moi, il m’a dit ouais, il veut de l’argent, bah à mon avis t’as vu. » Qu’avez-vous à dire ? K.B. : Mathieu m’a posé des questions sur ce qu’ils voulaient. Je lui ai dit que je ne savais pas. Mais qu’à moi, ils avaient demandé de l’argent. Mais ils peuvent demander plein de choses, je ne sais pas moi. Mais je pense que les gens, quand il y a une vidéo comme ça, ce qu’ils veulent c’est de l’argent. LA JUGE : Pensiez-vous vraiment que l’intervention de votre ami allait être « gratuite » ? K.B. : Bien sûr. Pour moi oui, parce qu’il ne manque de rien. C’est pour ça que je ne comprends pas l’histoire de chantage et d’argent. Car je vous le répète, il ne manque vraiment de rien. C’est ce que moi j’avais dans la tête et mon ami aussi, je pense. Après, ses autres fréquentations… mais il ne manque de rien. J’ai réussi ma vie. Je lui fais partager, car c’est mon ami depuis tout petit. LA JUGE : Après ce briefing de votre rencontre à M. Zenati, quelles relations avez-vous eues avec lui ? K.B. : On n’en a plus eu, parce que je me suis blessé et que je suis rentré à Madrid. On n’a pas reparlé de ça. On a parlé un peu de foot et tout, mais pas de ça. Je n’en ai pas le souvenir. LA JUGE : Le 19 octobre 2015, conversation téléphonique numéro 29, vous semblez très inquiet de votre mise en cause et vous qualifiez M. Valbuena de « tarlouze ». Vous mettez en place une stratégie pour répondre aux rumeurs dans la presse. Pourquoi une telle crainte alors que vous êtes particulièrement exposé à la presse ? K.B. : Je n’étais pas inquiet, mais énervé plutôt. Je n’étais que énervé. C’est ceux qui s’occupent de ma communication qui ont trouvé cette phrase. Maintenant, j’ai une famille, je deviens fou quand on invente des histoires. Si j’avais été entendu, pas de problème, mais là je n’avais même pas été entendu et, dans la presse, on me dit que je fais partie d’un chantage. Forcément, je suis énervé. Je me suis dit qu’il [Valbuena] était allé me dénoncer à la police, alors que j’étais allé le voir. Après, « tarlouze », on peut le dire à tout le monde, à ses amis, à ses potes. Pour moi, pour la nouvelle génération, c’est amical. Ce n’est pas une question d’être inquiet ou je ne sais pas quoi, c’est juste énervé. Encore une fois, je suis dans la presse, encore une fois on parle de moi. C’est pour cela que j’ai employé ce mot-là. LA JUGE : Justement quand on parle en mal de vous dans la presse, vous avez toujours recours à un conseiller en communication ? K.B. : Oui, j’ai une personne qui s’occupe de mon Twitter, Facebook et Instagram. Il travaille dans ma société. Je le paie tous les mois sur facture. LA JUGE : Quelles sont vos véritables relations avec M. Valbuena ? K.B. : C’est un bon pote à moi, on est souvent ensemble en équipe de France, on déconne souvent, on s’entend bien. LA JUGE : Vous vous voyez en dehors des rencontres en équipe de France ? K.B. : Non, je suis à Madrid. Je le vois en équipe de France et je l’ai croisé en vacances deux fois. LA JUGE : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ? K.B. : Je suis vraiment déçu de l’ampleur de cette histoire, parce que chantage, des trucs comme ça, franchement c’est grave. Même pour mon ami Karim Zenati. J’ai tout fait pour qu’il sorte de prison, pour qu’il ait une meilleure voie, il travaille pour moi. Et là, me retrouver avec une histoire comme ça, avec un joueur de mon équipe que j’aime bien, je suis déçu. Quand j’en ai parlé au téléphone, on rigolait, on n’a pas pris l’ampleur du truc, ça me retombe dessus une nouvelle fois. Franchement, ça me fait chier pour mon ami. Franchement, j’ai la haine. Me Sylvian CORMIER (avocat de Karim Benzema) : Je soutiens le statut de témoin assisté. Lorsque celui-ci est impossible, on procède à la mise en examen. Mais dans cette affaire, on doit appliquer le texte qui prévoit ce statut. Le statut de Karim Benzema est hors norme. C’est quelqu’un qui ne parle jamais dans les médias autrement que pour parler de football. Lorsqu’il fait des actions humanitaires, c’est en secret. Le rôle de Karim Zenati, c’est d’animer l’association de Karim Benzema qui vient en aide aux enfants. Mais dès qu’une affaire le concerne, tout devient dément. Dans l’affaire Zahia, j’ai appris dans Le Parisien la convocation en garde à vue. La mise en examen a été une avalanche de commentaires négatifs, engageant déjà sa culpabilité. Le procureur qui avait sollicité l’ouverture d’une instruction a quasiment fait des excuses à l’audience. Cela a duré quatre ans. Quatre ans de matraquage. Dans le dossier précédent, tout fuitait. Les services qui travaillent avec vous ont fait de leur mieux. On n’est pas dans votre bureau qu’on dit sur BFM TV qu’il a déjà avoué, qu’il a reconnu en garde à vue. On est sur de l’irrationnel. Vous devez l’intégrer dans votre décision. Le fait que sa garde à vue soit plus longue que Djibril Cissé, c’est déjà considéré comme une culpabilité. Vous ne pouvez pas fonctionner comme avec un justiciable lambda. C’est déjà avant l’heure une condamnation médiatique permanente. Vous participez, si vous le mettez en examen, à ce déchaînement. Est-on vraiment sûr qu’il n’y a rien d’autre de possible que la mise en examen ? Cette conversation numéro 46 ne signifie pas une appréciation négative de Benzema vis-à-vis de Valbuena. Ces deux-là s’aiment bien. J’ai vérifié sur le compte Facebook de Valbuena. En juillet 2014, on a une photo de Benzema qui serre contre lui Valbuena. Est-on sûr que Valbuena a vécu la vraie conversation comme celle de la conversation 46 peut le laisser entendre ? C’est une écoute. Ce que Karim vous dit se retrouve dans cette conversation. Il dit à Valbuena de ne pas payer. Karim Zenati n’a pas l’air extrêmement contrarié et lui répond que même lui aurait dit ça. On voit bien que Benzema dit à Valbuena de dédramatiser cette histoire, que le buzz, on s’en fiche, et que si sa famille est prévenue, il doit laisser sortir. Si ces quelques bribes ont attiré l’attention des policiers et que Benzema doit s’en expliquer, on a aussi la fin de la conversation avec le vrai conseil donné à Valbuena. Benzema lui dit que même à son niveau, le buzz, il laisse glisser. Benzema ne peut pas imaginer ce qu’il pourrait éventuellement y avoir de plus important derrière, alors que Zenati lui répond que, lui aussi, il aurait dit ça à Valbuena. S’il était dans une dynamique de chantage, le fait que Valbuena ait prévenu la police aurait dû les alerter et cette information ne contrarie pas Zenati. Si vous le mettiez en examen, vous le mettriez en examen dans le doute. (…) On peut avancer avec cette prudence-là dans ce contexte, surtout avec cette conversation téléphonique qui peut être interprétée d’un côté comme de l’autre si on va jusqu’au bout de la lecture. L’effet comparatif, on ne peut pas faire autrement. Aujourd’hui, il est mis en cause par cette conversation. Mais l’autre aspect de cette même conversation le disculpe. Le statut de témoin assisté me paraît adapté à cette situation très particulière. Nous sommes sur de l’interprétation de conversation téléphonique. Nous ne parlons pas au téléphone comme nous agissons dans la vie. On peut dire des choses que l’on peut regretter par la suite et qui ne sont pas nécessairement conformes à ce qu’on pense réellement. LA JUGE : Nous notifions à la personne qu’elle est mise en examen pour chacun des faits dont nous lui avons précisé la qualification juridique au début du présent interrogatoire http://www.lemonde.fr/affaire-de-la-sextape-de-valbuena/article/2015/12/02/ce-que-benzema-a-dit-a-la-juge_4821898_4803821.html http://www.lemonde.fr/affaire-de-la-sextape-de-valbuena/article/2015/12/02/ce-que-benzema-a-dit-a-la-juge_4821898_4803821.html#MmJgF1XQAbY2MCqq.99
  18. RollsReus

    [Liga]

    Ramos meilleur défenseur. James meilleur milieu. Quelle blague. A la limite James mouai pourquoi pas et encore. Mais Ramos. La palme revient au titre pour CR7. Titre dédié par les fans. Titres inventés vu qu'il n'a jamais existé mais fallait bien qu'il reparte avec un truc. Le mieux ça reste la déclaration de cette buse de Ramos " Que Barcelone profite de leur situation ça va pas rester comme ça toute l'année " oooiuuuuuuuh ça fait peur !!!! faut pas s'étonner si l'équipe progresse pas quand t'as des idiots qui sont capitaine et qui débitent de telles âneries
  19. RollsReus

    [Liga]

    Peut être mais j'y crois pas CR7 sur le podium mdrrrr allez off. On connaît le classement. CR7 second Messi premier
  20. RollsReus

    [Liga]

    Je voulais boycotté le match mais comme d'habitude je n'arrive pas à le faire. Donc j'ai regardé. J'ai vu la première mi temps. J'ai zappé. C'est du football ça sérieux ? Qu'on ne me parle même plus de Benitez. Qu'on ne soit pas flamboyant devant ou dans le placement. Déplacement. Oui ça releve de l'entraîneur. Mais ne pas savoir assurer une passe pour un collègue à 3 mètres. Ça releve de l'incompétence des joueurs. Yen a pas un seul au niveau. Même Modric est moyen. C'est dire le niveau du reste de l'équipe. Le souci est ailleurs. Là c'est plus une question de tactique ou de choix de l'entraîneur. C'est l'équipe qui est à côté de la plaque. James 60% de passes réussies. Bravo l'artiste. Perd du poids. Concentre toi et ça ira mieux. C'est notre meilleur arme offensive avec Benzema mais rater autant de passes faciles....
  21. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    http://www.sofoot.com/de-la-delicatesse-antique-de-mesut-ozil-212693.html DE LA DÉLICATESSE ANTIQUE DE MESUT ÖZIL Mardi soir, Arsenal jouait sa survie européenne face au Dinamo Zagreb à l’Emirates Stadium. Dans ce morceau de modernité qui nous annonce un football au futur plus commercial que culturel, le Nord de Londres a assisté à un combat sensible entre l’authenticité old school de Mesut Özil et la modernité concrète d’Alexis Sánchez. PAR MARKUS KAUFMANN DIMANCHE 29 NOVEMBRE 5 7 De la délicatesse antique de Mesut ÖzilDe la délicatesse antique de Mesut Özil Emporté à toute vitesse par le souffle modernisateur de l’industrie du spectacle et poussé sans frein par sa popularité croissante, le football a changé. Alors qu’il était autrefois la scène d’un théâtre de sentiments populaires et de voix cassées, le jeu est devenu un enjeu commercial. Et dans cette bataille-là, en 2015, l’Emirates Stadium est certainement l’un des vaisseaux les plus futuristes de notre galaxie. Un vaisseau peuplé par une armée silencieuse qui n’a pas fait le poids face à la centaine de Croates présents dans le froid glacial de Londres. Parce que les tribunes anglaises ont changé, et le terrain aussi. La légende raconte qu’autrefois, le football britannique était fait de ballons volants et d’os cassés… Fighting spirit et génie rêveur À la 20e minute, le Barça mène déjà 2-0 au Camp Nou, tandis que les retardataires n’ont pas fini de remplir l’Emirates. C’est le moment que choisit Alexis Sánchez pour faire revivre un moment de pure british football. À la lutte sur son côté gauche, le Chilien se livre à un combat de boxe avec son adversaire direct. Après un coup d’épaule encaissé, puis un deuxième, le Chilien finit par perdre l’équilibre et rendre le ballon. Mais il ne s’arrête pas là. Jamais résigné, il se relève et part harceler son adversaire comme s’il s’agissait d’une affaire de famille. À la suite d’un sprint d’une vingtaine de mètres, il laisse exploser un tacle aussi propre que périlleux et récupère le ballon sous les applaudissements. Le fighting spirit existe encore, mais il s’exprime aujourd’hui dans le corps d’un attaquant sud-américain d’1m69. Seulement, il n’existe pas chez tout le monde. Alors que Sánchez semble vivre pour les contacts et les duels, Mesut Özil vit pour les éviter. Dans ses mouvements, ses courses et ses dribbles, le meneur respire la fragilité. Placé en plein milieu du terrain entre les courses infatigables d’Alexis et l’hyperactivité de Cazorla, Özil trimbale son allure flegmatique avec une discrétion élégante et une discontinuité naturelle. C’est délicat, insaisissable, fascinant, étonnant. Un talent déconnecté. Sur les phases sans ballon, Özil ressemble à un enfant réservé qui ne s’implique pas dans les démarches collectives des groupes de son âge. Il est planté là, sur la pointe des pieds, l’air dubitatif. Comme s’il dormait sans fermer les yeux. Quand Sánchez tacle, gagne un duel, se relève puis enchaîne cinq petits contrôles de la tête pour se dégager du marquage, Özil regarde. Quand Flamini et Monreal se jettent pour mettre le pied sur le ballon, Özil regarde. Quand Bellerín accélère et remonte tout le terrain en un instant, Özil regarde, encore. Vestige et modernité Presque détaché de ceux qui l’entourent, Özil dégage un flegme que les Anglais, au fond, doivent savoir apprécier. Surtout, il transmet une certaine allergie à la violence et aux contacts. Placé à droite sur son pied gauche, sa conduite de balle ressemble à un numéro d’équilibriste. Les yeux à peine ouverts, il a l’air faible, mou, trop doux. Lorsqu’il demande le ballon, Özil se contente d’un signe de la main discret – un seul – et abandonne rapidement sans s’énerver. Un observateur non averti pourrait y voir de la négligence et un manque d’implication grossier. Alors que Messi, Robben ou encore Sánchez aiment répéter et multiplier les touches de balle pour donner plus de consistance et de souffle à leur conduite de balle, Özil semble adopter une tout autre philosophie : dans un autre souci de réserve, peut-être, Özil aime laisser rouler le ballon et le contrôler une fois sa course lancée, et exclusivement du pied gauche. Et même lorsqu’il porte les offensives des siens, ses touches de balle se limitent toujours au strict minimum. En clair, Özil semble venir d’un monde où les écrans de télévision sont encore en noir et blanc. On l’imagine facilement caresser un ballon de cuir lourd et jouer au ralenti au milieu de joueurs moustachus aux shorts courts. Si Özil est aussi énigmatique en cette soirée pourtant anecdotique d’un match de poule de C1, c’est parce que la modernité semble jaillir partout autour de lui, comme si elle venait tester sa résistance. Il y a l’Emirates, en tout premier lieu. Mais ce stade a le secret pour se faire oublier, au contraire d’Alexis. Quand Özil exerce son pressing trompe-l’œil, Alexis part glisser sur une dizaine de mètres pour tenter de sauver un ballon perdu dans le gouffre de la ligne de fond. Le Chilien est l’archétype du footballeur moderne, un vrai attaquant post-Ronaldo. En un même match, son explosivité lui permet de tacler, sauter, rebondir, tirer, dribbler, marquer, passer, gicler. Héros venu de l’autre bout du monde avec un prénom facilement prononçable pour la fanbase internationale des Gunners, Alexis est né pour briller en Premier League. Mais ce n’est pas tout. Si Özil fait contraste, c’est aussi parce que Santi Cazorla. Au milieu des tentatives de jeu ibérique de Wenger, l’Espagnol dicte le tempo, gère la conservation du ballon, oriente et fait parler sa science de la possession, un autre concept adoré par notre modernité. Qui plus est, Cazorla joue parfaitement des deux pieds, comme s’il venait du futur. Délicatesse silencieuse Alors que ces deux joueurs parlent facilement à l’observateur lambda, Özil est bien plus difficile à cerner. Özil est champion du monde avec la Mannschaft, mais il est aussi l’un des plus grands artisans du football de contre de Mourinho à Madrid. Alors que Cazorla joue des deux pieds, l’Allemand ne jure que par l’hémisphère gauche de son corps à l’allure maladroite. Özil, c’est la possession sans le pressing. Özil est un parti pris. Et mardi soir, ainsi, l’Emirates avait les yeux fixés sur les courses d’Alexis plutôt que sur les mouvements furtifs de l’Allemand. Si les efforts répétés d’Alexis sont une œuvre intéressante et révélatrice de l’évolution du football des années 2010, l’œuvre d’Özil ressemble aux vestiges d’un jeu enterré qui n’est plus visible à l’œil nu. À Madrid, après 3 années de bons et loyaux services, 27 buts, 81 passes décisives et une infinité de contre-attaques orchestrées aux côtés de Benzema et Cristiano, Özil avait fini par se faire remplacer définitivement par l’hyperactivité plus « moderne » de Di María et Modrić. L’an passé à Londres, nombreux sont les observateurs de la Premier League qui auraient aussi aimé le remplacer par un milieu offensif plus « concret » . Mardi soir, il a une nouvelle fois joué son jeu de numéro 10 authentique : une note mélodieuse mais presque insaisissable, noyée au milieu d’un concert de football-spectacle. Une note que tout l’Emirates n'a pas remarquée, mais qui a touché le cœur de ceux qui ont bien voulu l'écouter.
  22. RollsReus

    [Liga]

    Zidane était déçu de pas avoir repris l'équipe quand Ancelotti s'est fait jeter.
  23. http://rmcsport.bfmtv.com/football/affaire-de-la-sextape-valbuena-plus-que-decu-par-benzema-933339.html Adieu l'EDF Karim et bientôt le Real
  24. Bordeaux chesnel, nous n'avons pas les mêmes valeurs pardon elle était facile
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