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Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

RollsReus

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Tout ce qui a été posté par RollsReus

  1. En Allemagne, on a peur de voir partir Robert Lewandowski, et notamment vers le Real Madrid l'été prochain. La rumeur est de plus en plus insistante et Sport Bild rapporte ce matin que ses agents se sont déplacés dans la capitale espagnole pour discuter avec les Madrilènes. En attendant, le Bayern Munich fera tout pour tenter de conserver le buteur polonais, également courtisé par le Paris SG, en lui proposant un très gros contrat.
  2. Le souci de Lortho c'est qu'il n'a pas non plus la force d'accrocher les gens comme Polo. Le mec avait un tel savoir sur chaque équipe. Des punchlines bien placées. Lortho c'est juste une victime quand il parle et il vaut même pas Hermel. C'est triste. Avant pour moi le plus faible était Hermel. Aujourd’hui c'est Lortho c'est dire le niveau....
  3. RollsReus

    [Liga]

    Fermez la tous et lisez moi ce nouveau chef d'oeuvre de Thibaud Leplat http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2015-2016/ligue-des-champions-roma-real-madrid-zidane-ou-lheritage-dun-doute_sto5178804/story.shtml#fr-fb-sh Zinédine Zidane est-il un entraineur français ? Il a été élevé aux principes de l’équilibre et de la constance et son équipe semble plutôt dresser l’éloge du contraire : le déséquilibre et l’instabilité. Son premier match de C1 est l’occasion rêvée d’examiner ce qui fait de cet homme un entraineur à la fois fascinant et inquiétant. Zinédine Zidane est l’héritier d’un doute. Comme il est difficile d’être Zinédine Zidane. Imaginons un instant que nous vivions à l’intérieur de ce crâne brillant. Depuis des années qu’on épiait notre vie et y décortiquait avec minutie la moindre de nos hésitations, on avait fini par perdre devant le monde avide d’exemples et de maîtres à imiter, le bénéfice des doutes légitimes et des questions existentielles. Ce n’est pas la lassitude, ni peut-être la crainte de l’échec qui l’avait fait répondre jusque-là "non, je ne me vois pas entraîneur". C’était quelque chose de plus profond, de plus inexorable. L’histoire était pourtant connue. Depuis tant d’années à traîner ses contrôles de l’extérieur et ses amorties de poitrine sur tous les gazons du monde, Zinédine avait récolté assez d’honneurs et de gloires nationales pour ne plus jamais rien oser attendre du sort ou des anges tout-puissants qui gouvernent nos existences. Il y a longtemps que Zidane était un immortel. Comme Ulysse rentrant d’un si long voyage, il avait gagné le droit à une vie oisive, daignant pour quelques grains supplémentaires, serrer parfois des mains, administrer quelques conseils, embrasser quelques enfants et peut-être parfois aussi, servir à son tour la pitance télévisuelle aux reporters encravatés. Kopa était devenu commercial, Platini président de l’UEFA, Zidane, lui, avait gagné le droit d’être Zinédine. Qui lui en aurait voulu ? Personne, à part Zidane lui-même. Éloge paradoxal de l’équilibriste Car au-dessous de cette conversion tardive au métier d’entraîneur, quelque chose chez lui résiste encore à l’exaltation. Cette prudence à succomber tient d’abord au paradoxe tactique dont ses prédécesseurs à ce poste avaient été les victimes successives : comment faire défendre une équipe si "déséquilibrée", c’est-à-dire remplie de milieux offensifs et dépourvues, depuis le départ de Xabi Alonso, de milieu temporisateur ? Non seulement dans l’équipe de Zidane il n’y a aujourd’hui aucun milieu défensif titulaire (Isco-Kroos-Modric) mais on ne trouvera en outre aucun attaquant réputé pour son exemplarité au pressing (Ronaldo-Benzema-Bale ou James). Non, pour trouver une concession au principe d’équilibre que Zidane, en bon élève, semble prêcher par ailleurs, il n’y a qu’Isco dont l’application nouvelle à l’heure d’entamer la pression sur le rival à la perte du ballon avait attendri jusqu’aux exégètes les plus sceptiques. Le petit mage andalou l’a raconté cette semaine "depuis qu’il (Zidane) est arrivé, il m’a donné la liberté de jouer au football, de faire de ce que je savais faire sur le terrain, tout en maintenant une certaine responsabilité défensive, ce qui est très important pour l’équilibre de l’équipe". Deschamps vs Zidane Ce qui frappe l’observateur attentif depuis les premières minutes du premier match contre La Corogne et jusqu’aux dernière minutes du dernier match samedi contre Bilbao, c’est l’idée défendue par cette équipe : un ballon, avant d’être propulsé dans les filets adverses, se devait d’être conservé et chéri comme une vieille nostalgie. Ce qui étonne ici et semble même paradoxal ce n’est pas cette bienveillance envers le ballon - elle est depuis longtemps à l’œuvre en Espagne - mais la soudaineté de la conversion de Zizou. Car quand il dit qu’au Real "il faut respecter l’équilibre de l’équipe" et que dans les faits, son jeu est constitué de déséquilibre permanent (des milieux, des latéraux) et de construction patiente (Kroos en sentinelle), il semble dire une chose d’une main et faire exactement le contraire de l’autre. Cette affirmation répétée au jour de son intronisation est le symptôme d’une conviction réelle (une équipe de haut niveau se doit d’occuper le terrain le plus rationnellement possible) mais trop subversive pour être énoncée comme telle (une équipe n’a pas besoin de milieu défensif). De là peut-être provient l’étrange prudence qui transpire des innombrables chroniques faisant l’éloge d’un Real retrouvé mais dont les difficultés à défendre semblent dans le même mouvement effrayer les plus méfiants. Un artiste au milieu du béton Zidane est l’héritier d’un doute. Il a grandi dans le football terne des années 1990 dont l’équipe de France d’Aimé Jacquet et la Juventus de Lippi furent les principaux adeptes. Ce n’est qu’au prix de préparations athlétiques démentielles et d’une obsession maladive pour la contre-attaque, qu’il eut le privilège d’être la seule concession tactique faite à l’esthétisme et à la créativité dans ces deux équipes. Si Zidane put briller au milieu du béton et de la rigueur, c’est parce que c’est à Deschamps, à la Juve et en France, qu’on avait confié l’équilibre du jeu. Tout aurait pu en rester là s’il n’était jamais parti de Turin. Pourtant Zidane quitta l’Italie bientôt décadente pour l’Espagne naissante du début du millénaire. Avant le Barça de Rijkaard puis de Pep, le Real Madrid de Del Bosque et de ses Galactiques (+Claude Makélélé) était sur le point de forcer l’admiration du siècle nouveau. Jamais il n’y avait eu depuis les années 50 équipe plus irrationnelle, moins pragmatique sur terre. Jamais on avait compté autant de meneurs de jeu ou d’attaquants réputés incompatibles (Figo, Zidane, Raúl, Roberto Carlos, plus tard Beckham et Ronaldo) dans une même équipe. Pour les adeptes du pragmatisme franco-italien, cette prétention eut valeur de blasphème. Pour Zinédine Zidane parce qu’elle réfuta d’un seul coup tout l’héritage de ses années de jeunesse, elle agit comme une révélation. La leçon de Zizou Devenu à son tour l’entraineur de l’effectif le plus irrationnel du monde, si Zidane peut prôner aussi ouvertement un football qui n’a plus rien à voir avec celui de ses maîtres rigoristes (Jacquet et Lippi dans sa jeunesse, Lacombe dans sa formation à la DTN) c’est que son goût s’était affiné sous le généreux soleil espagnol. On pouvait gagner en jouant bien, on pouvait gagner en jouant beau. Cette leçon ne vient pas de Barcelone mais de Madrid. Rappelons-nous, c’est Zidane lui-même qui nous l’avait enseignée.
  4. RollsReus

    [Liga]

    Pendant sa conférence de presse d'avant match de champions League
  5. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    http://www.90min.com/fr/posts/2958773-sensationnel-mesut-ozil-depasse-steven-gerrard-et-ryan-giggs-et-s-envole-vers-un-nouveau-record?a_aid=36362 Özil vient de battre le nombre d'occasions créés sur une saison et qui était détenu par Giggs Et Gerrard
  6. RollsReus

    [Liga]

    [#Décla��] CR7 : "Je sais pourquoi Messi a tiré le penalty de cette manière, je n'en dirai pas plus" https://t.co/jG7FPrTP3L Messi n'en a rien à foutre des stats mais je pense que ça doit l'amuser de voir CR7 se tuer au titre de Pichichi. En plus la passe était pour Neymar si je ne m'abuse donc ya pas de complot en mode il fait ça pour que Suarez soit Pichichi pour faire chier CR7. Ou alors il veut dire qu'il ne sait pas les tirer? Mais dans tous les cas c'est ridicule comme déclaration. La vieille pique à 2 balles. Les gars jouent collectifs et nous la mettent depuis des années sans se soucier de qui marque. Lui pleure si il ne marque pas et fête ses titres individuels comme si il avait remporté la C1. Bref. Il a encore perdu l'occasion de se taire
  7. RollsReus

    [Liga]

    Carlos Santillana, considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du Real Madrid, s'est montré très critique à l'égard du club dans un entretien publié sur El Confidencial. Du haut de ses 17 saisons passées au club et de sa place de 4e meilleur buteur de l'histoire de l'institution madrilène, l'ancien international espagnol s'est notamment plaint du manque de titres gagnés ces dernières années : « c'est génial que des joueurs du Real Madrid gagnent le Ballon d'Or, des Pichichis, des Zamoras etc... Évidemment ça donne du prestige au club, mais le Real Madrid doit surtout avoir pour objectif de gagner le maximum de titres possibles tous les ans. […] Ce n'est pas normal, c'est même étrange et préoccupant, qu'en dix ans nous n'ayons gagné que deux Ligas ». Santillana s'est également exprimé sur le cas Florentino Pérez, qui fait de moins en moins l'unanimité auprès des supporters de la Maison Blanche. « Quand il est devenu président, le Real Madrid était en banqueroute. Actuellement, c'est le club le plus riche du monde, mais plutôt que de nous vanter de la situation économique du club, nous les Madrilènes on aimerait bien que l'équipe gagne plus de titres », a ainsi expliqué l'ancien jouer. http://www.footmercato.net/breves/real-mad...-flammes_172142
  8. Il ne veut plus revenir, ça ne l'a jamais interessé et il trouve le journalisme mauvais, il se sentais pas "respecté". Il va sortir un livre avant l'Euro sur l'histoire de la France et ce que l'Allemagne lui a apporté.
  9. Il m'a dit par SMS que la 3eme partie sera encore mieux, il va tout défoncer dedans
  10. Interview de l'ancienne drôle de dame de RMC. Polo Breitner http://www.ecofoot.fr/interview-polo-breitner-bundesliga-669/ Polo, comment cette passion pour le football allemand a-t-elle pris forme ? Mon père avait deux amours, il était communiste et il supportait les Verts. C’était très représentatif d’une France des années 1970 d’ailleurs. Enfin, jusqu’à la « carotte » de Mitterrand et le programme commun. J’ai fait une overdose en l’écoutant et viré Bayern fissa. L’Euro 80…la classe de Schuster – à l’époque, je me surnommais l’ « Ange blond » et j’imposais des noms allemands à la récré – puis Séville 82 est arrivé. Les Bleus s’étaient mis au niveau d’un géant du foot ! Je l’ai vécu comme « l’éveil ou bien la naissance d’une nation ». Platoche, « Gigi », Tigana, Marius contre Breitner (ndlr : d’où le surnom), « Litti », Kaltz, les frères Förster et Rummenigge sur le banc… J’ai eu le droit à une lecture systématiquement politique du match dans les médias franchouillards : « nous gentils » « eux méchants » comme si la société civile de la RFA n’avait pas le droit d’évoluer, comme si la rencontre contre l’Autriche, le comportement de la Nationalmannschaft, le « K » Schumacher n’avaient pas embrasé les débats et choqué outre-Rhin. Certains journalistes, issus des élections de 1981, préféraient même glorifier la RDA, un système totalitaire. La France était donc germanophobe – surtout ses élites – elle l’est d’ailleurs toujours, au minimum dans le traitement médiatique de l’information, ce qui est l’une des explications à l’absence de réflexion sur le « modèle économique allemand ». Il y a donc dans mon cheminement et mon « désir d’Allemagne » également une répulsion du pays où je suis né, en rapport direct à tout ce que j’avais pu lire. L’humus national, pour ce qui touche à minima au ballon rond, est à sa juste place…au ras des pâquerettes. L’image de « ma France » demeurera à mes yeux toujours le public et l’énorme ambiance de mon premier match au Parc des Princes, j’ai à peine 10 ans, un certain France/Pays-Bas, on est en novembre 81. J’étais en communion avec « mon peuple » ce soir-là. Au début des années 1990, je pars travailler outre-Rhin, à Bielefeld, je suis l’Arminia avant de changer d’entreprise. Le week-end, je prends la voiture et je visite les stades, de Brême à Nuremberg, de Berlin à Stuttgart. J’enquille les livres, j’apprends tout. Voilà. Un jour, Daniel Riolo, donc RMC, me propose de passer à l’antenne, et je me retrouve en studio. Justement, parler d’économie dans une émission à forte audience, l’After, ce ne fut pas compliqué ? Oui et non. De par ma formation initiale, ce n’est pas difficile. Et puis l’idée, ce n’est pas de faire une conférence mais de donner deux, trois chiffres significatifs aux auditeurs, juste pour avoir quelques repères. Au début, en 2009, Gilbert Brisbois tiquait logiquement un petit peu. Maintenant, comprendre le succès et le retour du football allemand au premier plan européen passe notamment par une explication économique et des choix stratégiques validés par les autorités du pays. Le ballon rond germanique, c’est l’inverse de l’Anzhi Makhachkala ! Ce qu’il s’est passé depuis le début du XXIème siècle est unique en Europe et dans le monde. Ensuite, mettre en exergue les qualités – mais aussi les défauts – de ce système permet de rappeler, par ricochet, que le football espagnol n’a pas payé ses impôts à l’Etat durant de nombreuses années, de demander des explications sur l’endettement de la Premier League ou le rachat des clubs par des grosses fortunes, et de comprendre comment fonctionne le branlant modèle sportif portugais. Nous ne sommes pas à périmètre constant sur un terrain vert. Il y a donc « compétitivité » et « compétitivité » si vous voyez ce que je veux dire… Maintenant, je constate, et votre site en est une belle preuve, qu’il n’y a jamais eu autant de publications sur l’économie du football et d’intervenants. Reste à l’expliquer correctement et non d’une façon partisane ou seulement émotionnelle. La Bundesliga ne cesse d’enregistrer un chiffre d’affaires en croissance, avec un résultat net positif contrairement à certains de ses homologues européens. « La Bundesliga ne dépend pas des prêteurs comme les banques ou d’éventuels nouveaux investisseurs » Vous avez raison sur la progression systématique des recettes. Le rapport d’activité qui vient de sortir annonce, pour l’exercice 2014-2015, un chiffre d’affaires de 2,62 milliards d’euros. En une décennie, il a été multiplié par deux. La « Buli » génère le double d’argent en regard de la L1. Les recettes sont toujours diversifiées, le fameux « quatre-quarts » est toujours la norme : le ticketing (20%), la publicité (26%), les droits médias (28%) et autres dont les transferts et le merchandising (27%). L’élite allemande ne dépend donc pas, comme en France, des droits TV et pourrait résister à une saturation ou un retournement de marché. Quant au ratio du « Gearing », il est pour la première fois au-dessus de 1. C’est l’une des grandes nouvelles économiques de ce rapport 2014-15, les capitaux propres ont dépassé le seuil symbolique des 1 milliard d’euros et sont supérieurs à l’endettement. Pour faire court, cela signifie que la Bundesliga ne dépend pas des prêteurs comme les banques ou d’éventuels nouveaux investisseurs. En revanche, je relativise toujours le résultat net puisque le football n’a pas vocation à être une activité qui maximise ses profits. C’est important pour se constituer des réserves, pour être indépendant, pour être en capacité de négocier mais pas vital sur un exercice. Je préfère relever le résultat d’exploitation et son « + » 455 millions d’euros. Comment expliquez-vous la réussite du modèle allemand ? Avant de répondre directement à votre question, je pense qu’il faut nuancer tout ce succès car il est fragile comme toute activité liée au spectacle. Mais je souhaite apporter quelques chiffres à votre réflexion. Les recettes de la 2. Liga ont dépassé les 500 millions d’euros en 2014-15. Mieux encore, le résultat après impôt est positif, c’est la première fois de son histoire. C’est donc l’ensemble du football professionnel allemand qui progresse, pas seulement la Bundesliga. « Le succès ne s’achète pas, il se construit » Enfin, vous devez absolument accepter le fait qu’entre un succès sportif à court terme et une viabilité à long terme, les Allemands choisiront toujours la deuxième solution. Le succès ne s’achète pas, il se construit. En 2010, la Bundesliga finit première au classement UEFA, c’est notamment l’année du retour au premier plan du FC Bayern avec sa finale de Ligue des Champions. Cet exercice-là, les comptes sont mauvais, -78 millions d’euros après impôt. Christian Seifert, l’équivalent de Frédéric Thiriez, dans son rapport d’activité 2010, publié en janvier-février 2011, s’époumone, faisant comprendre que la Bundesliga est en surchauffe économiquement. Le message est passé : l’année suivante, les clubs ont été beaucoup moins présents à l’achat sur le marché des transferts. En revanche, ils ont plus vendu. Le delta achat-vente, structurellement déficitaire, s’est fortement comprimé et les liquidités dégagées ont été utilisées, notamment, pour faire baisser l’endettement. Le résultat était de nouveau positif. Mais la Bundesliga l’a payé sportivement en ne terminant que quatrième au classement UEFA. L’Allemagne du football est donc « pilotée » afin de croître sainement, sereinement. La réussite du modèle allemand est avant tout passée par la prise de conscience que cela ne tournait plus rond. Le spectacle produit et proposé n’était plus satisfaisant, l’équipe nationale était tactiquement dépassée et surtout, les clubs professionnels avaient quasiment tous de grosses difficultés financières. Il fallait donc trouver une solution à la fois sportive et économique qui satisfasse tout le monde. Pouvez-vous préciser les problèmes rencontrés par le football allemand à partir des années 90 ? Le modèle sportif allemand a vécu près d’un quart de siècle sur l’héritage laissé par Franz Beckenbauer. Le « Kaiser » a porté au firmament le fameux poste de « libero » avec une aisance technique peu commune. Ce système de jeu devait donc perdurer et il fallait absolument trouver le « nouvel Empereur », Stielike, Augenthaler, Buchwald, Thon, Matthäus, Sammer, Ramelow – je dois en oublier, je m’en excuse – ils y sont tous passés ! La plupart des joueurs cités ont joué dans des positions plus hautes sur le terrain en étant même parfois le véritable régisseur de l’équipe. Fort heureusement, la science du football évolue et Arrigo Sacchi est arrivé. C’est la grande période du Milan AC, pressing et apanage du marquage de zone. En Allemagne, la norme, c’est l’individuel. Il faudra attendre 1998 et un certain Ralf Rangnick – grand fan de Wenger et du « Mage de Fusignano » – alors petit coach à Ulm, pour se mettre au diapason. Les quolibets ne l’ont pas épargné. Les techniciens allemands sont alors dépassés, ils ont cessé de travailler, de réfléchir à cause du titre mondial de 1990 et de la réunification. Je vous coupe, l’Allemagne remporte pourtant l’Euro 96 ? Vous pouvez même dire qu’ils auraient dû ajouter celui de 1992, lorsque vous revoyez la finale contre les Danois ! Mais n’oubliez pas qu’à ce moment-là, Reuter et Kohler sont à la Juventus, Doll et Riedle à la Lazio, Hassler et Völler à la Roma. Enfin, Klinsmann et Brehme sont à l’Inter comme Matthäus blessé. C’est le meilleur championnat de l’époque, celui d’Italie, qui est encore responsable des succès allemands. En 1996, l’ossature de la sélection repose sur le Borussia Dortmund, vainqueur de deux Meisterschale et qui s’adjuge la Ligue des Champions l’année suivante, mais par quels clubs sont passés Kohler, Möller, Reuter, voire Sammer ? Dès sa nomination en 1984 au poste de sélectionneur, et alors que la presse exige d’être en finale du Mondial 86 au Mexique, Beckenbauer annonce qu’il n’y a plus de joueurs de classe mondiale en « Buli ». C’est évidemment exagéré mais la tendance est là. La réunification va permettre de reculer l’échéance, d’offrir une plus grande densité avec Sammer, bien entendu, mais aussi Kirsten, Wosz, Doll, Marshall, Schneider, …. Ou encore Ballack ou Kroos pour le XXIème siècle. Comme il y a un afflux, cela compense les manques systémiques et fausse l’analyse. Après le titre mondial de 1990, Beckenbauer tire sa révérence et estime que l’Allemagne, désormais réunifiée, doit dominer la planète football. « 2001 est une année terrible pour la Bundesliga » Dix ans plus tard, l’Euro 2000 est une catastrophe, Matthäus a 39 ans ! La débâcle de 1998 contre la Croatie, en France, était déjà une césure. L’immense Günter Netzer se lâche : « concernant la formation, nous nous sommes endormis. Il n’y a aucun concept. Nous avons assassiné la créativité parce que nous ne travaillons que le physique ». Comme sélectionneur, la Fédération n’a pas trouvé mieux que de sortir du formol Erich Ribbeck, c’est la période historique la plus infecte du football allemand, puis c’est l’affaire de la cocaïne de Daum ; ils ont même appelé Breitner pour coacher l’équipe nationale…c’est tout dire sur l’état de délabrement. 2001, malgré la victoire du club bavarois en Ligue des Champions, est une année terrible : l’Energie Cottbus aligne une équipe sans allemand sur le terrain en Bundesliga et le groupe Media Kirch, détenteur des droits TV nationaux, annonce sa faillite. Vous percevez la violence du choc ? Si vous rajoutez un Uli Hoeness qui fulmine et déclare : « notre football, c’est de la m… », vous avez un beau résumé de la situation, je pense. Parallèlement à cela, les clubs professionnels sont dans le rouge. Dès 1984, Rummenigge passe du Bayern à l’Inter pour des raisons financières. Les succès du Borussia Dortmund dans les années 1990 ? Le BvB s’était tellement endetté qu’il a failli disparaitre dans les années 2000. Idem pour les trophées du VfB Stuttgart qui doit radicalement se restructurer. Günter Eichberg sauve Schalke qui a des problèmes pour obtenir sa licence professionnelle dans les années 1980, tandis que Martin Kind fera de même à Hanovre en 1997 alors en troisième division. D’ailleurs, au milieu des années 1980, la moyenne des supporters dans les stades se casse aussi la figure, on passe de 25 000 à moins de 18 000. C’est le même phénomène en seconde division. Comment les clubs allemands sont-ils parvenus à tisser des liens aussi forts avec les grandes entreprises du pays ? En discutant. Et en faisant un bilan complet de la situation. C’est le « sport-roi », vous parlez football le matin, le midi et le soir. L’Allemagne est un pays de corporations, parfois très conservateur, lourd à bouger comme l’explique excellemment Guillaume Duval dans son livre, pourtant à charge, Made in Germany. Mais c’est un pays décentralisé où la place de l’entreprise est légitime et acceptée. Une fois que tout le monde est à terre, la machine se met en branle, le brainstorming fonctionne à nouveau. C’est un grand classique de ce pays pour ses réformes ! Le football est une industrie du spectacle, donc il faut être attractif sur le terrain, il faut former des esthètes, des techniciens. Une recette toute simple a été désignée lors du dernier championnat d’Europe espoirs par Hrubesch : « nous avons commencé petitement en obligeant les clubs amateurs affiliés aux Verein professionnels à ne recruter que des joueurs techniques ». Les joueurs allemands le sont tellement devenus que Klopp, encore coach de Dortmund, se plaignait de ne pas avoir de professionnel capable de mettre un bon coup de tête, à l’ancienne ! On se fiche du résultat, il faut donner du plaisir aux spectateurs donc on modernise, on construit des stades avec en point d’orgue la Coupe du Monde 2006, le fameux « Sommermärchen ». Les centres de formation sont catastrophiques ou inexistants ? Pas grave, les techniciens allemands rédigent des chartes et se déplacent à l’étranger, partout, pas qu’en France, pour analyser et voir ce qui se fait de mieux, puis on reproduit, on adapte en local. Comment les finance-t-on ? La Bundesliga accepte de disparaître de la circulation européenne et de ne plus être compétitif dans les compétitions pendant quelques années : les flux financiers ne sont plus orientés vers l’achat de joueurs mais vers le structurel. C’est le fameux slogan, « Steine statt Beine » (la pierre plutôt que les jambes) qui s’est transformé dernièrement en « Steine mit Beine » (la pierre et les jambes). L’Euro 2008 et la finale perdue par la Nationalmannschaft est le dernier vestige d’une « vieille » Allemagne – souvent conflictuelle – qu’il faut toujours respecter pour son passé mais la victoire des Espoirs à l’Euro 2009 puis la demi-finale en Afrique du Sud en 2010 est celle de la « nouvelle » génération bénéficiant, en plus, de l’évolution du code de la nationalité décrétée par l’ancien Chancelier Schröder. « Le football, ce n’est pas le physique et les jambes, mais la tête et le cœur ! » Aujourd’hui, les centres de formation sont tellement performants que l’on pourrait constituer une sélection turque composée uniquement de professionnels formés en Allemagne. Les Etats-Unis se servent, la Russie cherche à naturaliser tout ce qui est possible. Idem pour la Pologne et certains pays africains. A la question de la nationalité – ce débat miteux en France où ne règne que le communautarisme et son slogan « black-blanc-beur » – se substitue l’excellence, celle de l’éducation. Le football, ce n’est pas le physique et les jambes, mais la tête et le cœur ! Vous vous rendez compte du milieu de terrain « défensif » allemand ? Schweinsteiger, Kroos, Gündogan, Kramer, Khedira, les jumeaux Bender, Can sans oublier les jeunes Weigl et Kimmich ou Geis et Goretzka. C’est juste monstrueux. Faites votre choix ! A partir du moment où un championnat est attractif et où l’image de marque est positive, où il y a du spectacle, les entreprises jouent le jeu. Elles ont apporté le savoir-faire dans la gestion, la rigueur et le marketing, notamment, mais l’ingénierie – donc la conception, l’étude du produit – a été laissée aux mains d’une nouvelle génération de techniciens, dont le Bundestrainer Löw est issu. L’Allemagne a industrialisé son football tout en respectant son identité footballistique. La Bundesliga est le royaume du sponsoring actionnarial. Sauf cas particulier, tous les clubs allemands vont adopter le modèle de développement capitalistique du FC Bayern.
  11. RollsReus

    [Liga]

    Les instances devraient interdire à la MSN de jouer chaque match ensemble. C'est injuste envers l'adversaire lol. Ils me traumatisent
  12. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    comme je le disais, on le sert de près et il se liquéfie. Ca va être beau face à Busquet, rakitic etc. Il va redevenir Casper.
  13. RollsReus

    [7] Alexis Sanchez

    Foiré des dribbles ou rater ses occasions de marquer, ça arrive mais quand il garde la balle 2h pour rien, surtout dans son camp pour faire des relances à la limite de la boulette...
  14. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Vous oubliez une chose. Déjà pour le Barça ils sont dans la m**** pour la masse salariale. Sur le long terme ils vont avoir du mal vu les salaires de Messi et Neymar. Pour le paiement. Même si özil coûte 100M par exemple. Le Barça peut payer en plusieurs fois. Regardez le cas Bale. Le Real avait le choix entre payer 91M sec ou 100M en 4 fois. Ils ont pris la seconde option. Et pourtant. Le Real a un chiffres d'affaires qui augmente chaque saison. Bref. Si le Barça le veut ils l'auront mais je vois pas l'intérêt. Verratti ou Gundogan serait mieux pour eux. Mais Gundogan demande und fortune niveau salaire (d'où le fait que ça ait capoté son transfert au Barça puis au Bayern).
  15. Non mais lui je crois qu'il est de la race des Gourcuff. Diaby etc. Des hommes de verre
  16. RollsReus

    [Liga]

    Le rapport entre ce topic et votre blabla sur le prix des places à Arsenal?
  17. RollsReus

    [Liga]

    Ah ouai quand même.... Mais vous. Vous restez modeste. Ya pas de " on est là meilleure équipe de tous les temps de l'histoire de tous les sports collectif. CR7 meilleur joueur de l'univers blabla "
  18. RollsReus

    [Liga]

    OFICIAL: La demanda contra el cambio de estatutos del Real Madrid, desestimada https://t.co/2abX8i4ZmF #HalaMadrid https://t.co/dmOqkpb5H2 La demande pour annuler les statuts que Perez a changé pour être élu président a été rejeté. Merci au revoir. On va se taper ce tocard toute notre vie on regardera les autres réussir En Europe ou en championnat mais pour se consoler on dira qu'on vend beaucoup de maillots. Que le CA augmente chaque année etc. Fff
  19. RollsReus

    La tactique

    Pour les mordus de tactique. Les cahiers du football sortent leur livre: comment regarder un match de football. http://www.cahiersdufootball.net/mobile//article-comment-regarder-un-match-de-foot-br-le-livre-tactique-6180 Préface par Christian Gourcuff il me semble
  20. RollsReus

    [Liga]

    Bah le mec sera pas présent avec ZZ. Deux solutions. Soit il trouve un autre mec. Soit il attend qu'il obtienne sa licence
  21. RollsReus

    [Liga]

    J'apprends quelque chose aussi. Je me coucherai moins con du coup
  22. RollsReus

    [Liga]

    Rien ya pas du tout hors jeu c'est tout. L'arbitre a du croire que varane dans les buts étaient devenus gardien et que navas était devenu défenseur du coup oui là ya hors jeu mais sinon ya jamais hors jeu
  23. RollsReus

    [Liga]

    Merci Modric. Barcelone et le Real ont bien galéré mais hier j'étais choqué par les erreurs d'arbitrage. Barça but refusé pour rien même si à vitesse réelle ça doit aller trop vite pour l'arbitre. But refusé pour un hors jeu inexistant pour Granada en début de rencontre, avant le but de Benzema. Bref, heureusement qu'on a MODRIC , quel but il a mis, sans parler de sa prestation énorme.
  24. RollsReus

    [10] Mesut Özil

    Je viens de mater la video.... Déjà on voit que niveau occasion ça voulait pas rentrer pour vous mais je retiens surtout la connexion Özil sanchez. les deux ensembles ont réalisé les 3 plus grosses actions du match pour moi. La passe de Alexis pour Özil qui fait le plus dur sur le contrôle mais qui foire la finition. La passe de sanchez pour Özil en seconde période où il le decale et que özil fait un centre à ras de terre. Et le une deux dan la surface où özil se fait stopper dans sa volonté de tirer ( ou plutôt contrer) et sanchez qui se heurte au gardien après.
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