Comment aimer encore plus Alexis ? Ben en lisant cet article très intéressant à son sujet :
http://www.telegraph.co.uk/sport/football/teams/arsenal/11021243/The-inside-story-of-how-Alexis-Sanchez-went-from-small-town-hero-to-Arsenals-35-million-man.html
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Un passage traduit par les soins de la page Facebook (merci à eux) :
Pour comprendre Sánchez et apprécier sa mentalité, vous devez également en connaitre un peu sur Tocopilla, sa ville natale, c'est une ville qui compte un peu moins de 25 000 habitants. Tocopilla a attiré l'attention du monde en 2007 après avoir été la ville la plus dévastée suite à un tremblement de terre qui a atteint 7,7 de magnitude sur l'échelle de Richter. Ce phénomène naturel a détruit 30% des structures et fait déplacer 15 000 personnes. Sánchez a demandé de l'aide à Messi et à d'autres stars du Barça afin de collecter des fonds et sensibiliser les gens. Depuis, il revient chaque Noël à Tocopilla et passe dans les rues aux cotés du maire de la ville Fernando San Roman pour offrir des cadeaux (en majorité des ballons de foot dédicacés) aux enfants de la région. Lors de sa visite en Décembre dernier, une rue a été rebaptisée à son nom suite à un vote des habitants de Tocopilla. La rue qui se nommait autrefois :"Cuarta Poniente", porte désormais le nom d'Alexis Sánchez. Cela signifie beaucoup pour Sánchez car c'est dans cette rue qu'il a commencé à jouer au football. Juan Segovia, son professeur et premier entraîneur se souvient de lui comme si c'était hier. "Il était né pour jouer en pointe." dit Juan Segovia en référence à la position de Sánchez. "Mais je ne l'ai jamais positionné en pointe, mais plus comme milieu offensif/attaquant de soutien comme à Udinese. En jouant devant le milieu de terrain, il avait une certaine liberté et il était partout en train d'accompagner ses coéquipiers. Mais il n'était pas un buteur, il était plus un créateur." "Ici à Tocopilla, Alexis s'est fait connaitre très rapidement; ceux qui l'ont vu, se sont rendu compte qu'il était unique en son genre." "Tous les clubs le voulaient. Il n'avait pas peur de jouer face à des adultes. Et on pouvait dire que devenir footballeur professionnel était dans sa tête. Il disait : "Je vais arriver au sommet et être l'un des meilleurs joueurs du monde." "Ce n'est pas sa mère ni ses proches qui le poussaient. Sánchez se motivait lui même. Il ne devait rien à personne mais néanmoins il a aidé beaucoup de gens." ------ A l'age de 16 ans, Sánchez a déménagé 150 km à l'Est du désert minier de Calama, une ville qui se trouve à 2260 m d'altitude et qui abrite Cobreloa, un club de première division. Sánchez admirait Marcelo Salas (formé à L'Universidad de Chile) mais Nelson Tapia, son ancien coéquipier à Cobreloa, se souvient l'avoir conseillé de ne pas afficher sa préférence pour l'Universidad de Chile, le club rival de Cobreloa. "Nous lui avons dit de ne pas s'afficher avec n'importe quel maillot même s'il était fan de l'Universidad de Chile et que son idole était Marcelo Salas." "Nous lui avons appris des choses importantes, comme comment être l'homme de la maison. Nous lui avons montré comment plier ses vêtements, comment cuisiner. Nous faisions des salades, de la viande. Il était très bon pour faire des pizzas." ------- Salas qui était devenu un mentor pour lui, est d'accord pour dire que son passage à Calama a été crucial dans le développement de Sánchez : "Le groupe qu'il y avait à Cobreloa, est celui qui a fait le plus pour lui." "Il a eu la chance d'atterrir dans une équipe d'hommes, de bonnes personnes, avec beaucoup d'expérience. Ce sont eux qui l'ont guidé." Le préparateur physique de Cobreloa , Italo traverso, se rappelle comment Sánchez a grandi après avoir été invité par le sélectionneur Nelson Acosta à s’entraîner avec l'équipe du Chili en 2005. "Dans les camps d’entraînements, Marcelo Salas lui parlait ." "La nature gentille et courtoise d'Alexis Sánchez a été la clé. A Cobreloa, il était dans un groupe d'hommes qui avait du vécu et qui avait déjà fait du chemin. Ils l'ont bien accueilli et l'ont protégé." -------- Les jeunes joueurs de Cobreloa vivaient dans des maisons mis à disposition par le club et ils ne touchaient pas beaucoup d'argent. Francisco Piña, un des coéquipiers de Sánchez se rappelle qu'ils touchaient 50 000 pesos (soit environ 45£) par mois même quand ils ont débarqué en équipe senior. "Alexis jouait tous les matchs et ils nous ont fait monter en équipe senior mais ils ne nous ont jamais donné plus que ça (45£)." ------ Sánchez vivait avec un homme appelé Luis Astorga. Il avait deux filles, Barbara et Andrea. "Çà nous énervait tellement quand il disait qu'il allait partir même s'il nous disait qu'on allait lui manquer." dit Barbara. "Puis quand Sánchez est parti c'était comme si je disais au revoir à un frère et pour mes parents à un fils. Mes parents étaient en larmes." ----- La prochaine destination de Sánchez fut Udinese qui avait versé 1.7 millions de livres pour s'attacher les services du jeune chilien (âgé de 17 ans à l'époque). Il fut rapidement prêté pendant plusieurs saisons au Chili et en Argentine où il remporta le championnat de clôture (en 2006) et d'ouverture (en 2007) avec Colo Colo et le championnat argentine (clôture) en 2008 avec River Plate. Sánchez fait ses débuts en équipe national à l'age de 18 ans. En septembre 2007,il évolue pour la première fois aux cotés de Marcelo Salas, le meilleur buteur de l'histoire du Chili. "Alexis sera meilleur que moi." dit Salas. "Il est très apprécié de tous. Il est impossible de le détester." Puis le Barça le recruta pour 25 millions de livres en 2011. Guardiola peu avant de quitter le club "Alexis a conquis mon cœur." "Il est très jeune mais il progresse et se sacrifie beaucoup. Il est très humble. Je pense que le club a recruté un joueur spécial." Il aura vécu un passage mitigé, remporté 6 trophées et a seulement été dépassé par C.Ronaldo, Messi et Diego Costa au classement des meilleurs buteurs de la Liga la saison dernière. ------ Cet été, Alexis était convoité par Arsenal et Liverpool. Quatre facteurs auraient été déterminant dans le choix de sa future destination. Tout d'abord la ville de Londres, le fait qu'Arsenal soit mieux placé pour se qualifier régulièrement en ligue des champions, l'opportunité d'évoluer avec Mesut Özil et l'intervention de Wenger qui parle l'espagnol et qui a rencontré ses représentants lors de la coupe du monde au Brésil. L'admiration de longue date de Wenger pour Sánchez est encore plus facile à comprendre. Il a cette capacité à pouvoir évoluer dans les 4 postes offensifs dans l'habituel 4-2-3-1 des Gunners et cela donnera de nombreuses options à Arsenal. Wenger parle du fait que Sánchez était dans l'ombre de Messi à Barcelone : "A Barcelone c'était un peu plus difficile, mais vous pouvez le voir aussi avec Neymar." "Vous regardez Neymar jouer avec le Brésil et Neymar jouer avec le Barca, ce n'est pas le même joueur." ------ Enfin Alexis s'est exprimé à son arrivée : "Le style de jeu d'Arsène Wenger c'est le genre de style de jeu que l'on joue en équipe nationale, donc je suis habitué." "Jouer régulièrement, ce n'est pas la seule raison qui explique pourquoi je suis venu ici. Je suis venu ici pour gagner le championnat, la ligue des champions. Nous pouvons réaliser de grandes choses. Non seulement l'équipe joue un très bon football mais en plus le groupe est vraiment bon et nous pouvons remporter des titres." Peut être dès demain avec le Community Shield? Espérons.
