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Nice rigole avec le formateur de Xhaka à Gladbach (et Reus), Lucien Favre ! Et cela, avec une équipe tellement nouvelle, en totale construction, qui élabore encore son système de jeu (14 départs - dont Ben Arfa, Germin, Mendy) 13 arrivées... dont 10 jeunes (19-22) ! Favre : "Oui, actuellement, je fais jouer l'équipe plutôt en 3-5-2, car je n'ai pas les joueurs pour mon habituel 4-4-2. Mais nous changeons de système de match en match, et à l'intérieur des matchs : cela ajoute au registre des joueurs qui seront plus complets tactiquement. Je pense que Nice aura son véritable visage au printemps". Cela promet :) Pour le carton rouge : De derrière, il peut faire très mal comme il tape : c'est idiot (du niveau du joueur). Disons que le rouge est peut-être un tantinet sévère, mais pas vraiment excessif. La bêtise, conjointement avec le risque de faire très mal dans un geste gratuit, inutile, se paie au prix fort, ici.
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Le match de ce soir, Nice-Lyon, hypothéqué par la pluie qui s'abat depuis 24h sur Nice (terrain bâché) devrait avoir lieu. La pluie a diminué, la météo prévoit qu'elle cessera en fin d'après-midi, et beaucoup de monde a été mobilisé pour que la bâche ne soit retirée que peu avant le début du match. A propos de Nice, extraits d'un excellent article de l'Equipe (cela arrive... mais payant) sur son entraîneur, Lucien Favre. (Concernant Lacombe et le coach de Laval venu en stage chez Lulu, notons que ce dernier en a fait un à Arsenal, auprès d'Arsène, bien sûr. Il y a env. une dizaine d'années, je crois). Les 10 choses que vous ne saviez pas sur Lucien Favre Qui est donc Lucien Favre, entraîneur de Nice leader de la L1 à l'entame de cette 9e journée de L1 ? Avant le choc contre Lyon, entre sombreros, tableau noir en voiture et quasi-divination de problèmes physiques, voici les anecdotes qui permettent de mieux saisir le personnage... Quand le pare-brise servait de tableau noir Lors de la saison 1997-1998, Lucien Favre, alors coach d'Yverdon en D2 suisse, servait de chauffeur au défenseur Ludovic Magnin, qui n'avait pas le permis. « Il m'emmenait aux entraînements et me ramenait à la maison après, raconte l'ex-international suisse (62 sélections). Pendant ces trajets, il conduisait avec les coudes, et ainsi, il pouvait utiliser ses doigts pour m'expliquer tactiquement des choses sur le pare-brise. Il continuait à me former dans la voiture. On pouvait parler du match passé, et il me montrait sur le pare-brise où j'aurais dû me positionner sur certaines actions. Le pare-brise lui servait de tableau noir. Il m'expliquait tactiquement le foot pendant qu'il écoutait des chansons de l'Irlandaise Enya. » Du même village que... Stan Wawrinka « C'est fantastique pour notre petite commune de 790 habitants d'avoir Stan Wawrinka et Lucien Favre », jubile Dominique Dafflon, maire de Saint-Barthélemy, à quelques kilomètres de Lausanne. « Lucien est né ici, il revient fréquemment et Stan, lui, a aussi grandi ici, où travaillent encore ses parents, poursuit le maire. C'est un souffle d'air pur, ils n'ont pas du tout pris la grosse tête. Beaucoup de communes aux environs sont jalouses parce qu'on parle de nous grâce à Lulu et Stan. » A Saint-Barthélemy, pourtant, pas de boulangerie, ni de bureau de Poste, et l'école est menacée de fermeture. Mais il y a cette fierté liée aux deux enfants du pays. Le maire poursuit : « Lulu est un très bon copain. J'ai arbitré ses équipes en D3, D2 et D1 suisse. Récemment, je rentre chez moi, ma femme me dit : "Mais tu ne salues pas Lulu ?" Je réponds : "Mais il est où ?" Il était sur son vélo, mais avec le casque, je ne l'avais pas reconnu. » Il y a quelques mois, le téléphone sonne à la mairie, Dominique Dafflon décroche. « C'était un dirigeant de Galatasaray. Lulu avait démissionné depuis peu de Mönchengladbach. Ce dirigeant m'a demandé si j'avais le numéro de Lulu. J'ai alors appelé Lucien qui m'a dit que je pouvais donner son numéro. » Le maire ajoute : « Si Lulu et Stan acceptent de venir ici ensemble, on fera la fête quelques jours et on leur donnera à chacun le nom d'une rue. » Le coach de Laval est venu le voir en Allemagne Guy Lacombe est aujourd'hui un entraîneur national chargé de la formation du brevet d'entraîneur professionnel de football. « Dans ce cadre, Denis Zanko, coach de Laval, avait choisi de suivre une semaine de stage au Borussia Mönchengladbach de Lucien Favre, explique Lacombe. Il avait beaucoup apprécié les méthodes de Lucien, qui est très humble. Pour vous dire qui est Lulu, je vais vous raconter une anecdote. Au retour du stage d'observation de Denis à Mönchengladbach, son équipe jouait un match de Coupe de France qu'elle a gagné. Eh bien, Lulu lui avait alors envoyé un message de félicitations. Denis Zanko m'avait dit : "C'est incroyable qu'un mec qui est en Bundesliga s'intéresse à quelqu'un comme moi coach de L2." » Lacombe, lui, comme joueur, avait eu comme coéquipier Favre pendant une saison au TFC (1983-1984). « Lulu, comme moi, on a été influencés par Daniel Jeandupeux (Suisse comme Favre), qui était alors le coach de Toulouse. » « Il était devant nous comme un danseur, il sautillait » Quand un élève lui consacre une rédaction « Quand on est enfant, on a tous des idoles. Et moi, une d'entre elles, c'était Lucien Favre, qui jouait au Servette et en sélection suisse », narre Ludovic Magnin, double champion d'Allemagne (en 2004 et 2007). L'ex-défenseur, aujourd'hui entraîneur d'une équipe de jeunes au FC Zurich, a grandi à Echallens, à quelques kilomètres de Saint-Barthélemy, la commune de Favre : « A 11 ou 12 ans, j'ai eu un portrait à faire à l'école, et j'avais choisi d'écrire sur Lucien Favre. Je n'avais pas osé l'appeler, c'était mon père qui l'avait fait. Quand il me l'a passé, je tremblais au téléphone, je n'arrivais pas à tenir le fil du combiné. Lucien m'avait donné des conseils, des petits détails par rapport à sa carrière de football. Notamment par rapport à l'alimentation. Je crois que sa femme avait pris la parole en disant qu'elle devait cuisiner très souvent des lentilles à son mari. Ça m'avait paru difficile à suivre comme conseil. Je dois à Lucien une grosse partie de ma carrière. C'est mon père spirituel dans le foot. J'ai beaucoup appris auprès de lui. Aujourd'hui encore, on discute régulièrement. » Interdiction de centrer Ibrahima Traoré, milieu excentré, a eu Favre comme coach au Hertha Berlin puis au Borussia Mönchengladbach : « C'est un entraîneur méticuleux, pointilleux. Il était fâché quand on laissait nos adversaires centrer. Ça l'énervait ! Alors, après, à l'entraînement, il passait quinze-vingt minutes à nous montrer comment défendre, comment éviter les centres de l'équipe en face, avec quel pied intervenir. Il nous expliquait comment ne pas donner d'angle au joueur de l'autre équipe pour centrer. Il était devant nous comme un danseur, il sautillait, nous montrait la marche à suivre. La vérité, c'est qu'il se trompe rarement. Il m'a énormément fait progresser défensivement. » L'international guinéen a gardé un tel bon souvenir de Favre qu'il regarde souvent les matches de Nice désormais à la télé en compagnie de Thorgan Hazard. Ludovic Magnin poursuit : « Après chaque entraînement, chaque joueur avait un programme individualisé de 10 à 20 minutes à effectuer, et Lucien passait dans les rangs pour aider les joueurs. Il insistait énormément sur le jeu de jambes. Pour améliorer la vitesse de la prise de balle ainsi que l'accélération qui suit. » «Quand on faisait le test Cooper, il finissait toujours premier. Il mettait quatre tours à tout le monde. Avec un genou en moins !» Il commence comme adjoint en U14 ! « En 1991, juste après avoir arrêté sa carrière, après avoir été international, après avoir été un super numéro 10, Lucien Favre est devenu adjoint du coach des U13 ou U14 à Echallens, confie Ludovic Magnin. J'étais dans cette équipe ! J'étais là pour ses débuts. Je n'y croyais pas ! Nous, les jeunes, on avait tous les oreilles grosses comme des cônes quand il parlait. Le plus génial, c'est qu'il a démarré comme assistant ! Au début, on l'avait appelé : "Monsieur Favre." Il a alors répondu : "Arrêtez votre cirque ! Moi, c'est Lucien." Alors, on le tutoyait. » Magnin a un souvenir très précieux : « Quelques années plus tard, quand on faisait le test Cooper (parcourir la plus longue distance en 12 minutes), il finissait toujours premier. Il mettait quatre tours à tout le monde. Avec un genou en moins ! Il a réussi l'exploit extraordinaire de porter Echallens, une petite ville, en D2 suisse avec des paysans, le prof d'auto-école du coin... » Le coup des sombreros Un jour, à Yverdon, alors en D2 suisse, dans les années 90, le coach Lucien Favre se pointe à l'entraînement avec un immense carton. « On s'est dit en souriant : "Qu'est-ce qu'il nous amène encore !?" Parce qu'il était en recherche de nouveautés, se souvient Magnin. Et là, il nous sort des objets en forme de chapeaux mexicains qu'il avait payés de sa poche, vu qu'à Yverdon, on avait un petit budget. Quand on a vu ça, on a tous rigolé, se demandant à quoi ça pourrait servir. En fait, ces instruments, comme des assiettes en plastiques rondes, étaient excellents pour la prévention des blessures. Il s'agissait de stabiliser les ligaments des chevilles et des genoux. Ça travaillait notre équilibre. Et ça marchait ! Lucien avait dix ans d'avance. Il était un artisan, ingénieux. Un jour, il arrive à l'improviste à la menuiserie de mon père. Et demande s'il est possible de lui confectionner un triangle en bois qui servirait pour des une-deux à l'entraînement. Mon père l'a fait et ils sont ensuite allés au stade en camion ensemble. » Quand il sentit quelque chose d'anormal... En 2000, Lucien Favre, entraîneur du Servette, met à l'essai un Brésilien. « Il participe à un entraînement collectif, nous remémore Daniel Visentini, journaliste à la Tribune de Genève et présent ce jour-là. Lucien scrute les gestes, les mouvements, le positionnement de ce joueur. Et à la fin de la séance collective, il le garde pour des exercices individuels spécifiques. Au bout d'un quart d'heure, Lucien se dirige vers moi et me lance : "C'est bizarre, il y a quelque chose qui me gêne chez ce joueur. Mais je ne sais pas quoi. Il y a un truc que je ne sens pas. Il a toutes les qualités que je voulais. Mais, quelque chose dans son positionnement me dérange." Finalement, ce milieu signe au Servette après avoir passé la visite médicale. Et un an plus tard, on apprendra qu'il ne voyait pratiquement pas de l'œil gauche. Il avait adapté une gestuelle et une technique pour masquer ses problèmes à l'œil. Je ne suis pas sûr que pendant la visite médicale sa vue avait été vérifiée. En tout cas, seul Lucien Favre, en regardant ce joueur bouger, avait senti qu'il y avait quelque chose de bizarre.» ---------------- Mon anecdote personnelle, qui montre encore toute la passion de Favre pour le foot. No 10 au Servette avec K-H. Rummenigge no 9 qui y termina sa carrière après avoir joué au Bayern et à l'Inter, le dirigeant allemand qui avait pensé à Favre comme successeur de Heynckes, raconte : "Nous partagions la même chambre. Intéressant, fascinant même, sa passion pour la tactique. On ne pouvait plus l'arrêter, au point que j'ai dû lui dire: "très intéressant Lulu, mais maintenant j'aimerais dormir!"
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A propos de l'équipe suisse, pour se rincer l'oeil : Erjona Dzemaili élue supportrice la plus sexy d'Europe C'est la publication italienne GQ qui l'affirme. L'épouse de l'international suisse s'est vu offrir un shooting par le magazine. http://www.lematin.ch/sports/football/erjona-dzemaili-elue-belle-supportrice-europe/story/25000694 Personnellement, je préfère la fiancée albanaise également de Granit. Mais les deux sont "réussies" :ok:
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Le légendaire Hitzfeld "dépassé" par Petkovic ? On joue mieux depuis que Petkovic est arrivé», a dit Xherdan Shaqiri jeudi, à la veille d'affronter la Hongrie. Des paroles qu'il a répétées le lendemain, après la victoire. Dimanche, c'est Granit Xhaka qui est allé dans ce sens. «Oui, on progresse. On joue de manière plus offensive, on va dans le bon sens. De très belles choses nous attendent encore», a dit le milieu de terrain d'Arsenal.
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Un exemple : Dahoud, 20 ans (Gladbach), convoité déjà par de grands clubs (dont Liverpool) s'est révélé la saison passée en duo de demis défensifs avec Xhaka. Cette saison, il est presque mauvais, très moyen : perdu sans Granit, qui colmatait les brèches derrière lui, lui permettant de monter à l'abordage. Avec Kramer, ce n'est plus du tout pareil. (Il y avait aussi une dimension humaine : Dahoud étant réfugié syrien, tout comme le père Xhaka du Kosovo en Suisse). A part ça, but du mois, comme Walcott joueur du mois ! Pas mal pour les deux :) Surnommé en Allemagne "petit Einstein" pour son sens du jeu et du placement, évidemment, cela échappe à certains.
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Granit a rejoint aujourd'hui la sélection suisse (Behrami, Watford, derrière lui) avant le match de vendredi en Hongrie. (Il est suspendu pour ce match, mais jouera contre la redoutable équipe d'Andorre lundi ! En espérant qu'il ne s'endorme pas... :ok: ) A propos des prestations en général de Xhaka, son jeu de placement et sans ballon échappe à pas mal d'observateurs, surtout les adeptes du spectaculaire et des gris-gris. (C'était souvent le cas à Gladbach, entre autres).
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Pas inintéressant, mais relatif. Bien sûr, le bénéfice net, c'est mieux, mai il est intéressant de voir les stades qui rapportent le plus (nbre de spectateurs x prix des places) ainsi que la soif en ces divers endroits ! :wink2: Les charges, c'est autre chose, en effet.
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Répétons ce qui est dit plus haut : Plus champion d'Angleterre depuis 2004, Arsenal, qui tire toute la Premier League dans son sillage, règne pourtant en Europe au niveau des recettes «jour de match» (billetterie, consommation).
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Sommes dépensées par 10 clubs pour constituer leur équipe actuelle : 1. Manchester United: 718 millions d'euros 2. Real Madrid: 634 millions d'euros. 3. Manchester City: 611 millions d'euros. 4. Barcelone: 485 millions d'euros. 5. Chelsea: 481 millions d'euros. 6. Paris Saint-Germain: 455 millions d'euros. 7. Juventus: 395 millions d'euros. 8. Arsenal: 381 millions d'euros. 9. Bayern: 357 millions d'euros. 10. Liverpool: 356 millions d'euros. NB. Le Bayern moitié moins que MU pour des résultats tellement supérieurs ! (Idem, dans une moindre mesure) pour Real et City.
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En ce qui concerne le stade (entrée et consommations) Plus champion d'Angleterre depuis 2004, Arsenal, qui tire toute la Premier League dans son sillage, règne pourtant en Europe au niveau des recettes «jour de match» (billetterie, consommation). L'Emirates Stadium, «cash machine» des Gunners inaugurée en 2006, crache ainsi 132 millions d'euros annuels. Sur les dix stades les plus rentables, cinq étaient donc en Premier League (Arsenal, Manchester United, Chelsea, Liverpool, Manchester City) contre deux en Bundesliga (Bayern Munich, Dortmund) et en Liga (Real Madrid, FC Barcelone) lors de la saison 2014-2015, selon l'étude annuelle du cabinet Deloitte sur les clubs les plus riches. Avec son enceinte de 60'000 places dans le nord de Londres, Arsenal, le club le plus économe du big four, a généré 132 millions d'euros sur la période, soit 30% de ses revenus annuels. A titre de comparaison, le PSG a généré 78 millions d'euros avec le Parc des Princes, seule enceinte de Ligue 1 dans le Top 10. (si/nxp) En Europe (lors de la saison 2014-2015, selon l'étude du cabinet Deloitte): 1. Emirates Stadium (Arsenal): 132 millions d'euros 2. Stade Santiago Bernabeu (Real Madrid): 129,8 mio d'euros 3. Camp Nou (FC Barcelone): 116,9 mio d'euros 4. Old Trafford (Manchester United) : 114 mio d'euros 5. Stamford Bridge (Chelsea): 93,1 mio d'euros 6. Allianz Arena (Bayern Munich): 89,8 mio d'euros 7. Parc des Princes (PSG): 78 mio d'euros 8. Anfield Road (Liverpool): 75 mio d'euros 9. Etihad Stadium (Manchester City) : 57 M mio d'euros 10. Signal Iduna Park (Borussia Dortmund): 54,2 mio d'euros
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Excellente analyse de la part d'Auré :)
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Comme le choix des termes. On parle, et même pas mal de journalistes, d'humiliation quand une équipe a perdu sèchement face à une autre !! Ce genre d'abus de langage, vraiment consternant. Une humiliation, ce n'est jamais perdre contre meilleur que soi, même nettement ! C'est de perdre en ne donnant pas le maximum, de s'en foutre, voire de tricher. Là oui, le terme convient. Mais l'emploi du mot "humilier" témoigne précisément de la mentalité de trop de supporters et même d'observateurs, chez qui les valeurs du sport sont bien obscures... Enfin, elles sont supplantées par la valorisation de certains fans - personnalités peu matures - à travers une équipe, un groupe, voire un joueur. Une identification excessive, vitale. Parce qu'une certaine identification est parfaitement légitime, normale, plaisante, naturelle : mais quand on se sent carrément dépendant des succès des autres, y'a un peu trop. Alors, certains de ces supporters en arrivent à se suicider après la défaite de leur équipe (nationale surtout, Brésil, Italie, etc) dans une compétition importante ? Balancer sa tv par la fenêtre me paraît déjà un tantinet excessif ! :wink2:
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Rien de pire que de connaître un succès permanent ! Les supporters deviennent insupportables, tyranniques, arrogants, et une défaite est alors vécue non pas comme une loi (heureuse) du sport (tout le monde a le droit de gagner, non ?), mais comme une gifle insupportable. Je suis allé quelque temps sur un forum international, en anglais, de fans du Bayern Munich : hallucinant, pitoyable ! Ils se sentent atteints dans leur identité, les pauvres... Déjà un nul, après avoir infligé des claques en séries à leurs adversaires, les rend malades... Il faut changer des choses, n'est-ce pas ! Deux ou trois joueurs, l'entraîneur "si ça continue..." (si on ne gagne pas 95% des matchs, si on ne décroche pas le titre, si l'on ne va pas en finale de la CL. Donc, chez ces supporters (Bayern, Barça ou Real), l'échec d'un jour les laisse sans voix : "Quoi, nous n'avons pas été capables de foutre la pâtée à Francfort ou Leverkusen ?! " Achtung ! Nous sommes sur une pente glissante... Tandis que chez le supporter de clubs formidables mais non ultra-dominateurs dans leur championnat - et presque en CL - on goûte à la victoire, au succès. :) Moralité : rien de plus néfaste que de trop gagner ! :doh:
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La pertinence, l'évidence : oui. Que cela te plaise ou non, mon brave ! :whistling:
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L'équipe la plus jeune de 1ère division européenne, Nice - heureusement qu'il y a Dante, 32, sinon ce serait la maternelle ! Pas au point, en voie de formation : cependant avec Lucien Favre ("L'un des tout meilleurs tacticiens du monde et le meilleur formateur" Guardiola), déjà au top ! Attention dans 2-3 mois, et surtout une saison (Comme Hertha et Gladbach). Mais les Qataris avec Emery et autres Ruskovs de Monaco ignorent tout du foot.... (Sauf que Favre ne serait jamais allé à Paris, comme il a refusé d'autres clubs. Pas son genre....) Bref, conseil d'ami aux Emery et autre Jardim : Soyez humbles, et allez faire des stages de perfectionnement chez Lucien Favre. Voilà le coach qui devrait succéder à Wenger !
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Nice- Monaco 2-0 pour le moment. Avec un 3-5-2 à la Favre ! C'est exactement en jouant ainsi, fort filtrage entre milieu et défense et contre-attaques rapides que le Gladbach de Favre a eu un bilan positif durant 3 ans sur le Bayern de Guardiola : seul club !
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Pour l'amateur de foot allemand, j'ai vu tous les matchs de Gladbach sous l'ère Favre, soit ces 5 dernières années ! Eh bien, qu'il s'agisse du duo Xhaka-Kramer ou Xhaka-Dahoud (oui, Xhaka plus défensif, Dahoud plus porté sur l'avant), Gladbach a eu durant 3 saisons l'une des 3 meilleures défenses de Bundesliga ! Xhaka est très bon défensivement - surtout par son placement qui compense une relative lenteur au démarrage, ce que voient les footix mais pas le placement impeccable la plupart du temps, Dahoud, c'est son point faible, le jeu défensif (très doué autrement) Donc, si Gladbach a été parmi les 3 meilleures défenses de Bundesliga longtemps, avec un Dahoud à la peine défensivement, c'est que Xhaka est également très bon dans le jeu défensif, et pas seulement dans la distribution du jeu. Deux éléments de jugement : la connaissance (voir beaucoup de matchs, et en entier !), et la capacité de comprendre le jeu de placement, sans ballon. Mais ce n'est pas fréquent, les deux ensemble, même chez les "spécialistes" de foot !
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La seule chose qui est sûre, c'est que Walcott vaut 100 fois la moyenne des commentaires qui le concernent.... Mais au royaume de moutons, quelle laine ? sinon quelle haine ?! Si Pogba lui arrivait à la cheville... Vrai que question laine et tonsure, le gaillard s'y connaît ! Plus qu'en foot ! :g:
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N'ai en effet pas compris la passivité de l'arbitre ! Face à un tel cirque, le jaune s'imposait. N'ai pas apprécié non plus sa délirante célébration du but. Autrement, j'ai beaucoup aimé le duo qu'il a formé dans ce match avec Thauvin (lui, encore meilleur), une paire très dangereuse, percutante. (Faudra voir à l'avenir, le 3-5-2 de Favre n'étant pas encore assimilé, loin de là, cela a facilité l'expression du duo Gomis-Thauvin)
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Quelques mots sur Lulu (Lucien Favre). Assez proche de Wenger (a passé 2 semaines à Arsenal, il y a assez longtemps). Guardiola : "Favre est l'un des plus grands entraîneurs du monde. Un tacticien hors-pair. Son 4-4-2 à Gladbach, c'est quelque chose ! je n'ai jamais vraiment réussi à le dominer". En effet, alors que le Bayern écrasait tout - et pour la Bundesliga, entre 12 et 18 pts d'avance sur des équipes comme Dortmund, Schalke, Gladbach, Leverkusen ou Wolfsbourg - Glladbach fut durant 2 saisons le seul club à présenter un bilan positif face au Bayern !" 3 x entraîneur de l'année de Bundesliga (1x avec Hertha, 2x avec Gladbach). Sa carrière suisse ? Juniors et petites ligues pendant plusieurs années (il adore la formation des jeunes) : chaque équipe promue d'une ou deux ligues. Passe à Zurich. Après une première année difficile, il parvient à gagner la coupe, puis le titre national... devant Bâle ! Un exploit jamais réédité depuis 10 ans, Bâle ayant 3x plus de moyens que les autres équipes. Rummenigge qui fut son coéquippier en fin de carrière au Servette de Genève (après Bayern et Inter Milan) avait évoqué sa venue au Bayern pour succéder à Henyckes, avant le choix de Guardiola. Mais Favre avait encore 2 ans de contrat avec Gladbach. En outre, il ne possédait pas encore l'aura, probablement, pour un tel club : Karl-Heinz aurait risqué gros. Bref. Pourquoi Nice ? 2 raisons fondamentales : 1) Favre n'ira jamais dans un club qui jette coaches ou joueurs sans considération, un club qui ne travaille pas dans la durée, sérieusement, sans poudre aux yeux. Donc, refus évident d'aller à l'OM après Gladbach, Pour Lille, il était encore sous contrat. Il a refusé 5-6 clubs autres clubs européens de 1ère division, + Galatasaray. 2) Il a certes de l'ambition, mais rien ne l'intéresse autant, hormis la politique stable et l'ambiance saine d'un club, que la formation. Il a "sorti" Dante (alors peu renommé, et en améliorant le joueur a permis son transfert au Bayern), Marco Reus, Granit Xhaka bien sûr, etc. Alors, le projet niçois, avec un nouveau centre de formation, une équipe très jeune - la plus jeune de 1ère division des principaux championnats européens - cela l'a séduit. Dante est venu grâce à lui. Et s'il n'était pas très chaud au départ pour Balotelli (quel coach l'était ?), une longue discussion entre les deux hommes l'a convaincu au point de donner son accord au président Rivère. Me réjouis donc de voir Nice à l'avenir, comme toutes les équipes de Favre, qui pratiquent un football très séduisant et efficace. Mais il faudra bien 2-3 mois avant de voir le vrai visage de Nice - sur 90 min - et la 2e saison pour que Nice exprime tout son potentiel. Il en a toujours été ainsi avec ses équipes, Zurich, Hertha, Gladbach, car ses exigences tactiques élevées demandent du temps. Xhaka : "Je dois beaucoup à Favre qui m'a fait considérablement progresser. Il fait progresser tout le monde d'ailleurs, les jeunes bien sûr, mais même les joueurs d'expérience. Même en technique individuelle. Alors, j'espère qu'il va réussir à Nice, il le mérite".
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Attention : prendre du muscle doit rester mesuré. Parce qu'une musculature puissance sollicite considérablement plus les ligaments et les articulations : la pression est plus grande, et avec la répétition des gestes, les blessures ligamentaires et articulatoires bien plus fréquentes. On ne compte plus le nombre de joueurs puissants souvent blessés, bien plus que les minces ou gabarits moyens. Evidemment surtout par usure, pas par contact. Exemple Shaqiri, à nouveau blessé et dont la carrière régresse depuis 2 ans malgré son fantastique talent (cf. but euro). Lui, même hyper musclé naturellement (n'a jamais fait d'exercices de développement ! superflu), accumule les blessures. Trop puissant pour ses articulations et ligaments. Idem avec un joueur ayant transité par Arsenal, Senderos, blessé la moitié de chaque saison ces dernières années ! Le corps humain est un tout, un fin équilibre. Aller trop contre la nature (bien des sportifs actuellement, dans tous les sports) dérègle vite la machine : on fortifie certains éléments au détriment d'autres, qui en pâtissent. On ne donne pas non plus le temps au corps d'un sportif d'élite de récupérer (il représente un invenstissement à rentabiliser...) : la médecine sportive pointue a développé un arsenal de traitements rapides qui permettent à un joueur de se remettre d'une blessure en 2-3 semaines au lieu de 2-3 mois pour une autre personne de même âge, en santé, mais simple pékin. Mais cela se paie au fil des ans, avec des récidives, plus graves et des carrières en chute libre. Pire : hormis les innombrables blessures du sport (surtout foot), le régime de la haute compétition est foncièrement négatif à long et même moyen terme. Les ex-sportifs d'élite ont un âge médical de 10 ans plus élevé que la moyenne de la population vers 50 ans ! Beaucoup développent de l'arthrose dès 40 ans. Cerise sur le gâteau (mais cela concerne l'aspect le plus stupide de la compétitivité à tout prix (santé) avec le dopage, un étude récente vient de montrer que les joueurs de football italiens développent un cancer 10x plus fréquemment que la moyenne italienne !) Les jeux du cirque : gagne et crève !
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Il a deux choses à corriger : 1) Ne pas contester aussi souvent les décisions arbitrales défavorables : quelques fois ok, comme tout le monde, mais lui le fait trop fréquemment, et d'une manière péremptoire, autoritaire qui irrite certains arbitres (le style caporal). Sur ce point, il est en progrès depuis un an, mais il y a encore du chemin ! Il ne peut se permettre avec la Suisse et Arsenal ce qu'il faisait la dernière moitié de la saison passée à Gladbach, alors capitaine. Là, il recevait nettement moins de cartons qu'avant qu'il ne soit capitaine. On admet qu'un capitaine se montre pour défendre son équipe. 2) Les tacles. Il tacle très bien - décidé, pour le moins, tel un latéral - mais parfois en retard. Il ne sait pas s'abstenir de tacler quand pourtant il doit savoir qu'il sera en retard. Il doit là vraiment mieux juger. Et surtout être bien plus prudent quand il a été déjà averti ! Cela tombe sous le sens ! Mais il est tellement impliqué dans le jeu, avec la volonté de tout donner, qu'il oublie de modifier un peu son approche. Le "Petit Einstein" (ainsi surnommé par certains de ses coéquipiers pour son intelligence de jeu... n'est pas assez futé sur ce point !) Il doit d'autant plus réfréner parfois ses ardeurs qu'avec sa stature et son poids (85kg), il n'est pas particulièrement rapide au démarrage ! L'élément-clé pour les tacles. Il lui manque la vivacité au démarrage. Garçon charmant à certains égards (disponsible pour les fans, sympa, ouvert, attentif aux autres joueurs, bon pote quoi), il a, par contre, une sacrée caboche et une assurance qui peut parfois passer pour de l'arrogance (un peu le même caractère que Mc Enroe au tennis...cela déplait souverainement aux arbitres ! Ne pas supporter d'être lésé... ou de se croire lésé). Doit apprendre à supporter la mise en cause, sur un terrain. En dehors, il est bien plus souple, modéré.
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A Budapest, Vladimir Petkovic * devra composer sans Granit Xhaka qui sera suspendu. «A mes yeux, ces deux avertissements n'étaient pas vraiment justifiés. Cette expulsion ternit sa performance, souligne-t-il. Granit a livré un très grand match. Il a montré qu'il était le patron!» * l'entraîneur de l'équipe suisse.
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Très bon. Dominateur au milieu. Et la Suisse a une équipe très jeune. Son tacle juste avant la fin du match est un tacle en retard, mais rien de méchant. Mais il doit encore apprendre sur ce genre d'interventions : s'en abstenir, s'il n'est pas tout à fait dans le tempo. J'espère qu'il y arrivera. Sinon, au four et au moulin, le penseur du jeu : et les Portugais, vifs et techniques comme on les connaît, mais trop décousus. Auraient pu, dû marquer un but, mais la Suisse a raté aussi 2-3 belles occasions ! Donc 2 buts de différence : juste ! (Je ne parlerai même pas du cinéma de Nani, qui semble vouloir imiter CR7 questions voltiges et réclamations ! Lui, pas averti, alors que de si mauvais foi...)
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Très dur le 2e carton jaune envers Xhaka ! Mais peu importe : victoire sans discussions face au champion d'Europe et vainqueur de la France. Contre laquelle, la Suisse n'avait d'ailleurs pas perdu, grâce aux 59% de possession de balles due à Xhaka... et au très alternatif Pogba.... :wink2: Rodriguez, tellement fort : dommage qu'il ne soit pas venu à Arsenal. Embolo ? A 19 ans, premier match avec la Suisse comme titulaire (avec 1 semaine d'entraînement avant) et donc bien meilleur qu'à l'Euro. Irrésistible : 1 but et pas mal d'occasions. Puissance.