Le pacte Wenger-Fabregas
La fameuse entrevue a livrée ses fruits. Cesc Fabregas ne quittera pas – sauf retournement inattendu de situation – la cité Londonienne. Après une longue discussion avec son manager Arsène Wenger, non sans remous dit-on, l’espagnol a su convaincre le français (à moins qu’il ne s’agisse de l’inverse ?) : il n’y aura pas de départ cet été, cependant, ce geste de pure bonté sera récompensée l’année suivante par un bon de sortie pur et simple.
Arsenal a donc gagné une bataille, mais pas la guerre. Mais cette victoire pourrait vite avoir des allures bien plus timorées. Dans les faits, les gunners débuterons la saison avec, comme élément clé, un joueur qui n’a aucune envie d’être là. Uniquement motivé à flamber devant ses futurs employeurs, et se projetant une année plus loin, pour un retour au pays salvateur, un retour programmé vers son club formateur, un retour vers ses racines.
Après six, ou plutôt 7 sept ans de loyaux services, plus personne ne pourra empêcher le milieu de terrain champion du monde d’accomplir son rêve. En attendant, ce que tous s’accordent à esperer contempler, pourrait peut être devenir réalité : l’image du joueur, soulevant un dernier trophée, en guise d’un adieu magistral.