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99francs, mouais...

C'est sympa pour passer un bon moment mais bon sa qualité littéraire n'est pas spécialement bonne et je trouverais dommage d'en faire un classique moderne.

 

Les caprices de Marianne j'avais trouvé ça assez léger aussi quand même. Enfin ça vaut pour tout ce que j'ai lu du théâtre de Musset ,Lorenzaccio excepté. Pareil, c'est divertissant mais je pense qu'on à fait bien mieux, ou en tout cas ça ne m'a pas du tout laissé un souvenir inextinguible.

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La période du livre ? C'est à dire ?

 

Je comprends bien que la légèreté est voulu et c'est sympa à lire mais j'avoue que j'ai du mal à voir ce qui y justifie tellement ton coup de coeur ^^

 

Tu t'es fais la condition humaine au fait ?

 

Edit :Je vais te faire lire du dostoievski on verra si tu trouves toujours 99francs noir haha :P

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Non il est le prochain sud la liste après Pierre-Joseph Proudhon. ^^

 

Bah moi j'avais beaucoup aimé les personnages et la futilité de l'histoire tout simplement. Bah ça se passe dans une période du romantisme, et ce qui est intéressant c'est que c'est une sorte d'anti-romantisme à cause de Musset qui vit une période très noire de sa vie avec des déceptions amoureuses.

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Heureusement !

 

Ben oui moi aussi j'ai apprécié tout ça mais tu n'attends pas un peu plus de tes lectures ? Mes coups de coeur c'est des trucs qui m'ont carrément ébranlés moi, ou des moments ou j'ai pu me dire "ce type est un génie". Tu retrouve ça dans cette pièce ?

 

Quant a l'anti-romantisme je vois pas. Le romantisme c'est pas l'amour il est beau et nous rend heureux hein :P. Ce serait même plutôt le contraire. Je n'ai plus toute la pièce en tête mais ça m'avait paru très bien correspondre aux codes du romantisme. Même si c'est vrai que chez musset ya une inclinaison vers un romantisme quelque peu débauché.

 

En fait il y à un côté un peu immature dans ses pièces qui m'agace parfois. A ce titre, Lorenzaccio m'a beaucoup plu parce que c'est une pièce beaucoup plus contrasté, justement.

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Oui c'est un bon exemple de grande oeuvre Cyrano, outre la langue qui est magnifique il y à l'exploitation des processus théatraux qui nous font sentir toute la détresse(et la noblesse aussi) de Cyrano au dépend de Roxanne qui reste das l'ombre tout au long de la pièce, l'humour, le personnage de Cyrano qui est vraiment marquant(même si ca reste un idéal)...

 

Bref vraiment des choses à retenir quoi.

 

Les Caprices de Marianne tu vois en fait j'en garde un souvenir agréable mais je crois que deux semaines après je savais plus de quoi ça parlait.

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Merci les gars.

 

Juanma, j'ai vu quelques vidéos de Ariès, c'est très intéressant, j'ai vu que tu as lu son premier livre, tu l'as semble-t-il apprécié. Mais faut-il avoir lu son premier ouvrage pour comprendre le second ?

Graciak, tu n'es pas le premier à me conseiller Lorenzaccio, j'ai envie de me le prendre.

 

Il va falloir que je fasse un choix ! :P

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Non, c'est pas des suites ^^. Après il fait 2-3 fois référence à "La simplicité volontaire..." dans son livre "Le Socialisme Gourmand". Mais après c'est clair qu'il y a une suite dans ses idées du sens que c'est une sorte de continuité de son projet.

 

Dans la simplicité volontaire il est plus dans la démolition de la thèse du "toujours plus", de la constante évolution. C'est un livre très difficile à aborder, c'est vraiment un gros steak à lire, mais c'est ultra-bien documenté et très intéressant, on apprend beaucoup de choses.

 

Dans Le Socialisme Gourmand, il base son projet de société sur le "Buen Vivir", projet qui s'inspire du mode de vie Sud Américain dans les pays avec des gouvernements socialistes. À la différence de beaucoup de philosophes anti productivistes, il a un projet qui finit sur une note optimiste. À l'inverse d'un Proudhon que je suis entrain de lire qui lui par contre te donne envie de te tirer une balle tant sa vision, même si extrêmement intéressante et clairement bien plus optimiste que le système actuel, est ternie par son défaitisme carabiné (mais compréhensible à cause de sa vie).

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99francs, mouais...

C'est sympa pour passer un bon moment mais bon sa qualité littéraire n'est pas spécialement bonne et je trouverais dommage d'en faire un classique moderne.

 

Les caprices de Marianne j'avais trouvé ça assez léger aussi quand même. Enfin ça vaut pour tout ce que j'ai lu du théâtre de Musset ,Lorenzaccio excepté. Pareil, c'est divertissant mais je pense qu'on à fait bien mieux, ou en tout cas ça ne m'a pas du tout laissé un souvenir inextinguible.

Par rapport au théâtre de Musset;

Tu as peut-être tort, en tout cas pas entièrement raison, d'ainsi maugréer sur le théâtre "récréatif" de Musset car, s'il y'a certainement un théâtre navrant pour son spectacle de l'intimité (en gros le Chandelier, les Caprices de Marianne, il ne faut jurer de rien...) et pour sa propension à exhiber une figure oisive du poète comme d'un simple charmeur espiègle, c'est un peu gratuit que d'élever Lorenzaccio en dépit de tout le reste.

On ne badine pas avec l'amour n'est pas seulement sympathique par exemple; bien que le thème soit un peu niais et le lyrisme assez pédant y'a une vraie tension dramatique entre les deux personnages principaux qui rend leur amour réciproque tellement malsain puisque inassouvi.

 

Cela dit y'a pas de quoi s'extasier et dans le fond tu auras aussi de raison de penser que Musset ait voulu émailler son théâtre de poésie puisqu'il a fait de sa poésie une mise en scène.

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Oui tu as plutôt raison surtout pour On ne badine pas avec l'amour. Et j'avoue que je n'ai pas lu le chandelier ni il ne faut jurer de rien.

 

Je pense que Musset lui même valait justement bien mieux et était capable de proposer quelque chose de bien plus profond que cette figure que tu décris assez justement. Et que ça se manifeste justement dans Lorenzaccio.

 

Je me demande si sa tentation pour la débauche n'a pas un peu parasité beaucoup de ses oeuvres(mais j'en ai eu une approche très superficielle aussi, j'aurais du le préciser avant tout) en les limitant un peu trop à ce côté là.

 

Ceci dit elles la remplisse parfaitement cette fonction de divertissement et pas seulement parce qu'il écrit bien.

 

Gueux Nerd je te vois souvent réagir mais rarement évoquer tes propres goûts ou référence. Je t'avoue que ça m'intéresserai.

 

Sinon, bonne pioche à la fnac aujourd'hui(même si je me demande quand j'aurais le temps de lire tout ça...)

 

-Les carnets du sous-sol, Dostoievski

-L'exil et le royaume, Camus

-L'antéchrist, Nieztsche

-La métamorphose, Kafka

-Un receuil de fable de la fontaine.

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Tout au contraire Musset fait partie, pour moi, de ces déshérités de la noblesse française, obligés, par la conjoncture, de se façonner eux-même, d'être habiles en affaires. Ces qualités n'ayant pas cours chez Musset, je l'entendais bien se rebiffer dans la littérature qui restait le moyen d'expression le plus libre pour se façonner une image (puisque le moins sujet à des conditions financières). La littérature a toujours été un art précaire par excellence. Donc j'associe intégralement Musset et son image de dandy volubile à sa littérature un tantinet nonchalante. Bien-sûr il reste le cas Lorenzaccio, plus éminent puisque Musset s'y livre à ses contradictions (les scènes de délire de Lorenzo y sont les plus intenses parce que Lorenzo s'exclame sans apathie, sans le lyrisme moite de Musset); cela-dit ça ne m'apporte que du grain à moudre parce qu'il faut bien que l'écrivain sans pudeur parvienne quelque fois à s'exhiber à lui-même.

 

 

[...]

 

Gueux Nerd je te vois souvent réagir mais rarement évoquer tes propres goûts ou référence. Je t'avoue que ça m'intéresserai.

 

[...]

 

Et c'est bien naturel ma foi, la littérature, l'écriture ont beau manier la parole ils n'en restent pas moins des arts peu communicatifs qui ne trouvent leur partisan que dans l'esprit inquiet et curieux du lecteur bredouillant des contradictions. Puis, en terme de culture, il est quasiment impossible de se forger un "terroir" auto-didacte tant les livres sont des outils de propagande et de sélection culturelle, surtout en France. Aussi suis-je un peu précautionneux quand il s'agit d'évoquer mes goûts, je dirais plutôt mes affinités, puisque d'aucuns y verrait un programme d'intoxication universitaire. Ce qui n'est pas faux en soit; mais la langue actuelle, celle qui survit, qui débecte la fantaisie et les affublements gratuits du style, cette langue de Molière, Voltaire, Descartes enfin on la trouve en situation tatônnante chez Chrétien de Troyes, égrillarde chez Rabelais, suffocante chez Céline. De tout cela, je ne suis qu'un héritier, un cobaye, pis un disciple, et tu verras toi aussi, sans nul doute, à la suite de ton parcours universitaire, quel esprit rance d'auto-préservation il règne dans la littérature française. C'est pourquoi je ne peux me vanter de mes goûts puisque ils ne sont que la résultante d'une idée auto stimulante de moi-même.

Je ne suis pas en train de dire cependant qu'il s'agit d'un complot politique et que ses écrivains qu'on nous vend indéboulonnables n'en sont pas moins estimables. Il faut juste faire très attention à ne pas considérer ces écrivains comme dépositaires d'un savoir supérieur. Ils ont juste eu plus de fougue ou de folie que le quidam.

La vertu principale, que l'on peut opposer à mon romanesque libelle contre la littérature universitaire, de la littérature est pourtant de ne s'adresser à personne; libre à soit de poser les questions. Il faut bercer le rêve de la fiction dans les ruminations grincheuses de la contradiction: actuellement je suis en train de lire Hugo (Ruy Blas), espèce de vieux cow-boy à fourche qui voit des pyramides et des monuments là où il n'y a que de la foule. Je ne cache pas que j'exècre le personnage, mais par souci de contradiction, je le lis, afin que si jamais nous ne soyons réconciliés au moins nous soyons nous entendus. Céline doit être l'écrivain le mieux fichu pour cela tant sa haine éperdue suscite l'empathie.

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Pour Musset :

Mais je ne nie pas cet aspect de l'auteur qui me paraît bien réel, voir même omiprésent.

Je trouve dommage qu'il s'y soit souvent limiter, ou presque, quand il a prouvé être capable de bien davantage.

 

Pour le reste :

Je ne pense pas que les littérateurs doivent être considérés comme des détenteurs d'un savoir supérieur, mon scepticisme naturel reprend largement ses droits là-dessus.

 

Si je te suis bien, nos goûts seraient forcément le résultat d'un tri dû à des critères culturels purement arbitraires ?

Je comprends bien cet argument et tu as sûrement raison mais cela n'empêche pas l'affirmation, au sein même de cet élagage, de préférences particulières(toujours conditionnés par des critères culturels certes, mais variés malgré tout).

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[...]

 

Si je te suis bien, nos goûts seraient forcément le résultat d'un tri dû à des critères culturels purement arbitraires ?

Je comprends bien cet argument et tu as sûrement raison mais cela n'empêche pas l'affirmation, au sein même de cet élagage, de préférences particulières(toujours conditionnés par des critères culturels certes, mais variés malgré tout).

Purement arbitraires n'est peut-être pas le terme adéquat: il ne s'agit pas de déterminer "qui" ou "quoi" a choisi pour nous en l'occurrence. Seulement, mais je crois que tu l'as compris, de convenir que l'enjeu culturel, voire même social, est à l'origine, subalterne, de nos choix, de la volonté de connaissance par le biais des livres.

En ce cas les préférences particulière, notre propre hiérarchisation du bien culturel, est en effet un subterfuge, un moyen de varier, selon ton expression, les effets, l'impact de ce patrimoine.

Il y a quelques écrits qui ont bouleversé ma conception de la littérature: Artaud, Rimbaud (tout son parcours est profondément délirant; sans parler de la puissance péremptoire d'une Saison en Enfer), Céline, Dostoïevsky, Shakespeare, Villon, Mallarmé... d'une manière j'appécie d'avantage la poésie par sa capacité systématique à malmener la langue. Après ce sont des noms, il faudrait examiner le style en détail pour absolument apprécier la candeur de ses écrivains.

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Tu semble accorder au patrimoine littéraire une certaine unité en tout cas. Il y à bien sûr une grande part de vérité mais justement les auteurs que tu cites me paraissent(pour ceux que je connais un peu) porteurs d'une novation très importante et d'autant plus marquante qu'elle proviens souvent d'une intuition géniale. C'est un mouvement d'opposition et de réaction à un patrimoine bien sur mais certaines oeuvres me paraissent avoir en elle quelque chose de plus. Mais c'est peut-être une fausse impression.

 

J'essaie de me mettre à Rimbaud à petite dose et l'ouvrage qui m'a justement le plus marqué est une saison en enfer. Pas plus tard que hier je me disais justement qu'il faudrait, largement, que je m'y penche à nouveau. Mallarmé m'est resté complètement hermétique(mais je ne désespère pas de changer cet état de fait), Dostoievski m'a pratiquement traumatisé.

Céline est un cas à part; il y à une telle puissance dans voyage au bout de la nuit que je n'ai pas réussi à le finir.

 

Villon, Shakespare et Arthaud, je connais très peu par contre(excepté La Tempête pour l'écrivain anglais), n'hésite pas à en parler plus longuement si l'envie t'en prends :P

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Dépressif je sais pas, il ne me semble pas qu'il l'était.

 

Mais oui c'est un univers très sombre. Outre le plan purement narratif, ou meurtres, sucides, accidents mortels, déchéance sociale...s'enchainent à une vitesse folle, les personnages sont très souvent torturés, porteurs d'une tension psychologique quasi insoutenable. Les personnages sont aussi souvent dans une misère extrême.

 

Il y à aussi une vrai force philosophique dans ses romans, traversés constamment par la question de l'existence de Dieu(surtout dans les frères Karamazov), la liberté, le rapport aux autres...

 

C'est incroyable Dostoievski, une vrai baffe dans la gueule. Il à une finesse d'analyse psychologique qui, je trouve, tiens du génie, et l'ensemble de son univers me paraît complètement inédit.

 

J'ai hâte de commencer les carnets du sous-sol d'ailleurs. Quelques 300 pages et j'ai finit mes lectures du semestre, va falloir que j'en profite pour lire pour moi, si la flemme ne me tiens pas.

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Villon, Shakespare et Arthaud, je connais très peu par contre(excepté La Tempête pour l'écrivain anglais), n'hésite pas à en parler plus longuement si l'envie t'en prends :P

 

Shakespeare, puisqu'il est mon seul lien affectif avec l'Angleterne outre Arsenal (j'aurais pour les autres quelque dithyrambe à perpétrer, mais plus tard, si je trouve le temps), je me le suis coltiné au lycée, âge où j'avais un farouche appétit de lecture sans la moindre vergogne. Très mauvaise initiative cependant. J'avais dégoté "Twelfth Night, or What you Will" (je crois que la traduction est trop approximative donc je ne la mets pas à dessein) en version bilingue dans le but d'aguerrir mes rudiments d'anglais. La tâche est évidement rude pour qui ne sait pas conjuguer "f***" en ancien anglais (la langue de Shakespeare n'est pas aussi commode pour ne pas dire économique que l'anglais actuel: les structures périphrastiques complètement alambiqués torturent le jeune mousse français habitué, au pire, à l'alexandrin de parade). Bref, il est absolument idiot de s'atteler à Shakespeare sans avoir une connaissance assidu de l'anglais contemporain. En même temps la traduction française est vraiment un écueil pour ingénument apprécier Shakespeare.

On passe alors à côté des évocations du folklore anglais (les chansons égrillardes ou sardoniques célèbres à l'époque), la séduction permanente et oppressive qu'il y a entre les personnages et, outrage ultime, le ton excessivement allègre qu'il y'a entre les personnages. Parce que, en bon petit botin de la la littérature française, t'as dû en rogner des Racine, Corneille, Molière; tu auras ainsi remarqué à quel point la majestueuse rigidité de l'alexandrin offre peu de souplesse et de ce fait, une morosité de ton implacable.

Chez Shakespeare pas l'ombre d'une pudeur, les personnages, tous manipulateurs, courviables et ironiques, s'expriment avec énormément de libertés étant parfaitement sournois.

Tu n'y trouveras point les hiérarchies solennelles, ou déguisées, à peine, qui grèvent le théâtre classique ni même les valeurs morales présupposées (ici elles sont déchues ou altérées) ou du moins ne sont-elles pas associées à un modèle héroïque un pompeux. Enfin l'identité des personnages n'est pas acquise ce qui rend énigmatiques les relations que peuvent entretenir les personnages entre eux.

 

Les plus parfaites de Shakespeare sont le Roi Lear, Romeo & Juliette, Hamlet, Othello... je n'ai pas lu tout son répertoire mais je me doute que la comédie y est fameuse (Twelfth me parut très subtile) et je ne sais quoi décréter de son théâtre historique même si cela m'intrigue beaucoup.

 

Franchement Shakespeare c'est d'une telle richesse que c'est parfois confus.

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La lecture de la tempête m'a laissé la même impression quant à la traduction. Je trouve déjà que c'est perdre que de lire du Ronsard par exemple étant peu familier du vieux français, alors Shakespare c'est sûr que...

 

C'est vrai qu'il y à quelque chose qui me semble très intéressant avec ses personnages et tu as peut-être mis le doigt dessus.

 

C'est vrai que l'alexandrin...J'apprécie les déploiement d'imagination qu'il demande, mais passé l'émerveillement premier devant le talent et la rigueur de ces auteurs, j'ai souvent eu l'impression que ces textes se tenaient bien loin des choses qu'elles exposaient, dans leur façon de se montrer.

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