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Entièrement d'accord. Personnellement, dans le genre dystopie et classique de littérature, je préfère nettement Fahreneit 451. 

 

Edit: Et puis en littérature de SF, le cyberpunk est quand même le plus intéressant je trouve. Alors y'a des classiques dans tous les genres, dystopie, space opéra, steampunk aussi (d'ailleurs est-ce que Jules Verne en faisant ou non, c'est une question) etc ... Mais de manière générale, je trouve l'ambiance du cyberpunk beaucoup plus intéressante, parce que plus crade. 

Look into my eyes so you know what it's like to live a life not knowing what a normal life's like. 

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Il y a 4 heures, Shelbzzz a dit :

Oui tu as clairement raison mais disons que ton deuxième classement m'intéresse nettement plus car il permet de voir d'autres auteurs notamment.

Sinon je le valide à 200% !

J'ai presque envie de te forcer à pousser vers un top10 voire top15 vu ce que tu me dis ahah !

Tu tournes à combien de livres ?

Je me fais minimum un livre par semaine, la plupart du temps 2 ou 3.
Allez top 10 pour te faire plaisir :P

 

1. Les Russkoffs - Cavanna (de l'autobiographique comme seul Cavanna sait en faire, dans une ambiance fantastique...)

2. Sherlock Holmes (tout le canon) - Conan Doyle (une oeuvre inégale en qualité mais globalement j'adore. Mon préféré étant le premier je pense, Une Etude en Rouge)
3. Le vieil homme et la mer - Hemingway (je l'ai interprété comme une version bien plus fluide que Moby Dick, que j'adore mais qui est très -trop- lourd)
4. 1984 - Orwell (je lis peu de science-fiction, mais ce monde qui n'est pas impossible du tout à imaginer m'a bien plu)
5. Le meilleur des mondes - Huxley (je me souviens être resté hébété quand je l'ai refermé. Il m'a mis une claque celui-ci... le mec écrivait dans les années 30 sur des concepts totalement inconnus à l'époque qui sont aujourd'hui bien réel...)
6. L'attrape-Coeur - Salinger (difficile à dire pourquoi je l'aime bien... j'aime bien Holden quoi. Sa façon de parler, de penser. Le style d'écriture est très fluide)
7. Les Hauts-murs - Le Breton (pour l'ambiance et parce que c'est un des premiers bouquins que m'a fait livre mon grand-père, qui m'a donné le virus de la littérature)
8. J'irai cracher sur vos tombes - Vian (que je préfère au final à l'écume des jours dans mon classement)
9. La quadrilogie de Bernard Clavel : La saison des loups, la lumière du lac, la femme de guerre, marie bon pain (toujours pareil, ça fait partie des bouquins que j'ai lu étant ado... une ambiance riche, des personnages attachants et un style d'écriture fluide)
10. Les raisons de la colère - Steinbeck (l'époque et le thème m'intéressaient particulièrement, les aventures qui s'y déroulent ne pouvaient que me plaire)

Mais il y en a tellement... en vrac... Moby Dick, Les Misérables, Frankenstein, Tokyo Vice, American Psycho, Les hauts de Hurle-vents... et aussi tous ceux qu'on lit quand on est gamin, et qui du coup garde un goût particulier pour toujours... Oliver Twist, L'appel de la forêt, Croc-Blanc, La guerre des boutons...

Modifié par Auré

J'aime Kampberg.

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Il y a 14 heures, Auré a dit :

Je me fais minimum un livre par semaine, la plupart du temps 2 ou 3.
Allez top 10 pour te faire plaisir :P

 

1. Les Russkoffs - Cavanna (de l'autobiographique comme seul Cavanna sait en faire, dans une ambiance fantastique...)

2. Sherlock Holmes (tout le canon) - Conan Doyle (une oeuvre inégale en qualité mais globalement j'adore. Mon préféré étant le premier je pense, Une Etude en Rouge)
3. Le vieil homme et la mer - Hemingway (je l'ai interprété comme une version bien plus fluide que Moby Dick, que j'adore mais qui est très -trop- lourd)
4. 1984 - Orwell (je lis peu de science-fiction, mais ce monde qui n'est pas impossible du tout à imaginer m'a bien plu)
5. Le meilleur des mondes - Huxley (je me souviens être resté hébété quand je l'ai refermé. Il m'a mis une claque celui-ci... le mec écrivait dans les années 30 sur des concepts totalement inconnus à l'époque qui sont aujourd'hui bien réel...)
6. L'attrape-Coeur - Salinger (difficile à dire pourquoi je l'aime bien... j'aime bien Holden quoi. Sa façon de parler, de penser. Le style d'écriture est très fluide)
7. Les Hauts-murs - Le Breton (pour l'ambiance et parce que c'est un des premiers bouquins que m'a fait livre mon grand-père, qui m'a donné le virus de la littérature)
8. J'irai cracher sur vos tombes - Vian (que je préfère au final à l'écume des jours dans mon classement)
9. La quadrilogie de Bernard Clavel : La saison des loups, la lumière du lac, la femme de guerre, marie bon pain (toujours pareil, ça fait partie des bouquins que j'ai lu étant ado... une ambiance riche, des personnages attachants et un style d'écriture fluide)
10. Les raisons de la colère - Steinbeck (l'époque et le thème m'intéressaient particulièrement, les aventures qui s'y déroulent ne pouvaient que me plaire)

Mais il y en a tellement... en vrac... Moby Dick, Les Misérables, Frankenstein, Tokyo Vice, American Psycho, Les hauts de Hurle-vents... et aussi tous ceux qu'on lit quand on est gamin, et qui du coup garde un goût particulier pour toujours... Oliver Twist, L'appel de la forêt, Croc-Blanc, La guerre des boutons...

Les raisins* pardi !!!

Mais ouais tu connais tes classiques, franchement ton classement est pas mal du tout. Pas de dosto, kafka ou dumas par contre ?

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16 hours ago, GBC said:

Entièrement d'accord. Personnellement, dans le genre dystopie et classique de littérature, je préfère nettement Fahreneit 451. 

 

Edit: Et puis en littérature de SF, le cyberpunk est quand même le plus intéressant je trouve. Alors y'a des classiques dans tous les genres, dystopie, space opéra, steampunk aussi (d'ailleurs est-ce que Jules Verne en faisant ou non, c'est une question) etc ... Mais de manière générale, je trouve l'ambiance du cyberpunk beaucoup plus intéressante, parce que plus crade. 

Disons que 1984 n'a pas du tout la forme d'un roman de SF malgré le sujet. C'est globalement un assez mauvais roman mais un livre formidable. Une seule des 3 parties (la deuxième) prend le temps d'intéresser aux personnages, à la relation entre Winston et Julia, bref de construire une histoire. Pour moi écrire un roman n'a jamais été le but d’Orwell, il s'agit juste d'un support pour explorer ses idées philosophiques.

La première partie permet de décrire ce totalitarisme ultime qu'est l'Eurasia avec l'introduction de tout les concepts géniaux d'Orwell tel que le Novlangue, la Doublepensée, le crime par la pensée, etc... C'est généralement cette partie la que les gens retiennent et qui est restée dans l'imaginaire collectif. Il s'agit plus de philosophie politique que d'un roman de SF, le personnage de Winston ne sert qu'à décrire le système, il lui arrive presque rien.

 

La deuxième partie décrit la révolution à petite échelle de Winston et Julia, simplement par l’insouciance et la sexualité. Elle permet justement de s'attacher aux personnages et d'éprouver de l'empathie. Il y a d'ailleurs un parallèle intéressant, au moment ou les personnages sortent un peu du système de pensée, le lecteur arrive à une partie plus humaine, plus romanesque, plus chaleureuse du livre. Le lecteur et les personnages se libèrent en même temps de la froideur et la rigidité du système décrit dans la première partie.

 

Je vais pas spoiler la troisième partie, mais il y a nouveau un retournement total, on quitte à nouveau le romanesque pour un dialogue entre Winston et O'Brien qui relève plutôt de la philosophie épistémologique. Qu'est que la vérité? qu'est que la connaissance? etc. On a dépassé le totalitarisme politique pour aboutir à une réflexion sur le totalitarisme de l'empirisme (la vérité n'est que ce qu'on voit, ce qu'on nous dit, si on efface toute trace de la vérité alors elle n'existe plus et est remplacé par un mensonge qui devient à son tour la vérité,...), en reprenant des idées des philosophes anglais Locke et Berckley. Cette troisième partie est souvent complétement passée sous silence alors que pour moi c'est vraiment elle qui rend 19984 encore plus extraordinaire.

 

Sinon je suis pas très Top, encore moins pour des livres mais si je devais en citer 5 romans la tout de suite sans classement (j'en oublie surement):

- Voyage au bout de la nuit, Céline

- Les particules élémentaires, Houellbecq

- Les Possédés, Dosto

- 1984, Orwell

- L'âge de la raison, Sartre

 

Et un peu de-dessous: Tendre est la nuit de Fitzgerald, La Chute de Camus, les frères Karamazov, Solal de Cohen, Extension du domaine de la lutte de Houllbecq...

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Il y a 6 heures, Stravoguine a dit :

Disons que 1984 n'a pas du tout la forme d'un roman de SF malgré le sujet. C'est globalement un assez mauvais roman mais un livre formidable. Une seule des 3 parties (la deuxième) prend le temps d'intéresser aux personnages, à la relation entre Winston et Julia, bref de construire une histoire. Pour moi écrire un roman n'a jamais été le but d’Orwell, il s'agit juste d'un support pour explorer ses idées philosophiques.

La première partie permet de décrire ce totalitarisme ultime qu'est l'Eurasia avec l'introduction de tout les concepts géniaux d'Orwell tel que le Novlangue, la Doublepensée, le crime par la pensée, etc... C'est généralement cette partie la que les gens retiennent et qui est restée dans l'imaginaire collectif. Il s'agit plus de philosophie politique que d'un roman de SF, le personnage de Winston ne sert qu'à décrire le système, il lui arrive presque rien.

 

La deuxième partie décrit la révolution à petite échelle de Winston et Julia, simplement par l’insouciance et la sexualité. Elle permet justement de s'attacher aux personnages et d'éprouver de l'empathie. Il y a d'ailleurs un parallèle intéressant, au moment ou les personnages sortent un peu du système de pensée, le lecteur arrive à une partie plus humaine, plus romanesque, plus chaleureuse du livre. Le lecteur et les personnages se libèrent en même temps de la froideur et la rigidité du système décrit dans la première partie.

 

Je vais pas spoiler la troisième partie, mais il y a nouveau un retournement total, on quitte à nouveau le romanesque pour un dialogue entre Winston et O'Brien qui relève plutôt de la philosophie épistémologique. Qu'est que la vérité? qu'est que la connaissance? etc. On a dépassé le totalitarisme politique pour aboutir à une réflexion sur le totalitarisme de l'empirisme (la vérité n'est que ce qu'on voit, ce qu'on nous dit, si on efface toute trace de la vérité alors elle n'existe plus et est remplacé par un mensonge qui devient à son tour la vérité,...), en reprenant des idées des philosophes anglais Locke et Berckley. Cette troisième partie est souvent complétement passée sous silence alors que pour moi c'est vraiment elle qui rend 19984 encore plus extraordinaire.

 

 

Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu dis. 

 

Maintenant, j'ai quand même du mal à détacher les deux volets du discours, le volet narratif qui est inintéressant au possible, et le côté philosophique, qui lui est évidemment ultra intéressant. Et du coup, j'ai mal à me dire qu'un livre aussi chiant dans la narration, mais qui se dit être un roman, puisse être un grand livre (dans sa globalité).

 

Et après dans mon imaginaire aussi, l'époque où je l'ai lu joue pas mal sur la façon dont j'ai appréhendé le bouquin. Et je l'ai lu tôt, sans doute trop, et je n'étais pas suffisamment conscient des apports philosophiques qu'un livre comme ça pouvait apporter. Je l'ai lu période collège et à cette époque j'étais le scientifique de base très limité qui lisait parce qu'on lui imposait. Et je l'ai pris comme un roman que j'ai trouvé chiant. 

 

Après, je ne rejette la faute sur personne, mais quand t'es au collège et que t'as un prof de français qui te le présente uniquement par Big Brother is watching you, ça ne fait pas honneur à toutes les idées qui y sont développées. Et c'est dommage. 

 

Je dirai que c'est un classique de la pensée, oui. Un classique de la littérature non. C'est en ça, que je suis d'accord avec White Choc quand il dit que c'est surcôté. 

 

Mais quand je parlais de Fahreneit 451, je trouve qu'il allie mieux la narration à des idées philosophiques qui sont dans la lignée de celles développées par Orwell dans 1984, en partie. 

  • Aimer 1

Look into my eyes so you know what it's like to live a life not knowing what a normal life's like. 

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Le 24/08/2018 à 09:47, Shelbzzz a dit :

Mais ouais tu connais tes classiques, franchement ton classement est pas mal du tout. Pas de dosto, kafka ou dumas par contre ?

C'est mon tort, je ne me suis pas encore mis aux auteurs Russes (mais c'est prévu, je viens d'acheter Anna Karenine de Tolstoï et L'idiot (influencé par ce topic d'ailleurs) de Dostoïevski). Kafka pas encore testé.
Dumas étant très prolifique, j'ai encore pas mal à en lire, de mémoire je n'en ai lu que 2 et j'étais très jeune, sûrement trop jeune.

Après je ne sais pas si on peut aussi citer ce type de textes (poésie), mais je suis un grand fan de Poe et notamment du Corbeau.

J'ai oublié de citer tous les Jules Vernes... et sûrement encore beaucoup d'autres.

J'aime Kampberg.

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  • 3 semaines plus tard...
  • 3 mois plus tard...

Wow, je viens de me prendre une claque littéraire !

Le livre "Gagner la guerre" est un pur chef-d'œuvre.

 

Je pense que très peu de gens connaissent ce livre, donc je vais en faire une rapide description.

Gagner la guerre se passe à l'époque de la Renaissance en Italie. Une guerre vient de se terminer, par la victoire de la République de Ciudalia (Rome).

Sauf qu'après la victoire, il faut se partager les gains. Il se lance donc une guerre politique non-dite interne pour récupérer le plus de gains de cette victoire.

 

On suit cette histoire à travers les yeux du maître espion du Podestat, Benvenuto Gesufal. 

 

On passe un excellent moment de lecture grâce au langage cru de Benvenuto, à un humour noir omniprésent, un cynisme incroyable et à un réalisme incroyable.

Malgré la cruauté du personnage principal, on apprend à l'apprécier, on a envie de suivre son aventure jusqu'à la fin.

 

Je vous recommande vraiment ce chef d'œuvre loin d'être aussi connu qu'il devrait l'être 

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Il y a 22 heures, sinestro a dit :

Wow, je viens de me prendre une claque littéraire !

Le livre "Gagner la guerre" est un pur chef-d'œuvre.

 

Je pense que très peu de gens connaissent ce livre, donc je vais en faire une rapide description.

Gagner la guerre se passe à l'époque de la Renaissance en Italie. Une guerre vient de se terminer, par la victoire de la République de Ciudalia (Rome).

Sauf qu'après la victoire, il faut se partager les gains. Il se lance donc une guerre politique non-dite interne pour récupérer le plus de gains de cette victoire.

 

On suit cette histoire à travers les yeux du maître espion du Podestat, Benvenuto Gesufal. 

 

On passe un excellent moment de lecture grâce au langage cru de Benvenuto, à un humour noir omniprésent, un cynisme incroyable et à un réalisme incroyable.

Malgré la cruauté du personnage principal, on apprend à l'apprécier, on a envie de suivre son aventure jusqu'à la fin.

 

Je vous recommande vraiment ce chef d'œuvre loin d'être aussi connu qu'il devrait l'être 

En effet, très bon livre, j'ai juste un méga bémol sur la moitié du livre :

(L'histoire dans le délire elfe avec la forêt et tout, je trouvé ça complètement hors sujet aussi bien dans l'histoire que dans l'ambiance)

 

La fin je l'ai trouvé un peu trop en roue libre également.

Par contre la première moitié du livre c'est un des trucs les plus prenant que j'ai pu lire all time...

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  • 1 mois plus tard...

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En ce moment je veux enchainer pas mal de classiques pas trop long pour aller vite (je me ferais un Dosto ou Tolstoi cet été je pense).

 

Si je dis pas de bêtises Gogol est (avec Pouchkine) l'un des premiers de la vague littéraire russe du XVIIIème, Dosto et les autres arrivent juste après.

 

Le livre est divisé en 2 parties (la 2ème n'est que composé d'extraits retrouvés que Gogol a voulu bruler avant sa mort et effectivement c'est un cran en dessous de la première). A la base il souhaitait refaire une sorte de livre en 3 parties comme Dante avec l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis avec les défauts (partie 1) et la rédemption (partie 2 inachevée) du héros Tchikitov qui se lance dans un business de rachat d' âmes "mortes" (des paysants-esclaves réellement morts dans l'année)  à des bourgeois pour les revendre avant que le recensement national administratif les comptent comme "réellement mortes" à la fin de l'année.

 

C'est clairement de la littérature classique avec tous les défauts humains dépeints avec humour, une sorte de préquel avant Dostoeivski. Gogol a un style omniscient décrivant tout y compris ce qu'il se passe dans la tête des gens, interpellant le lecteur ou encore on disgressant directement sur les thèmes universels de la vie (vie en ville vs province, les femmes des villes, les hommes immatures etc. etc.) C'est très riche. 

 

==> Aussi il y a quelques petites digressions antisémites (alors qu'il n y a aucun protagoniste juifs dans ce roman)

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  • 1 mois plus tard...

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Ça faisait longtemps que je devais le lire celui ci

Je suis pas un gros fan du style de London, qui me fatigue par moment, mais l'histoire est vraiment plaisante, avec un personnage principal fort

 

J ai eu pas mal de difficulté avec l'évolution de Martin dans le deuxième tiers du livre, et d'une manière générale je trouve le perso un peu arrogant et prétentieux

 

Mais par contre cette fin bordel :ohmygod: les 50 dernières pages sont orgasmique, ultra puissante, c'est carrément comme ça que je le voulais le Martin

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Perso je découvre avec joie l’œuvre d'Aldous Huxley qui est très méconnue en France en dehors du Meilleur des Mondes.

Je décrirais ça comme une sorte de Dostoievski de la bourgeoisie anglaise du début du XXème siècle. C'est tout en subtilité, il aborde des grands thèmes à travers les descriptions d'une galerie de personnages qui se répondent, s'emboitent un à un pour aboutir à une grande justesse, tout en nuance.

Son rapport à la science est aussi très intéressant, étant lui même l'artiste d'une famille d'éminents scientifiques. Je crois que je me suis jamais senti aussi proche d'un auteur, même si ça va peut-être me passer.

 

J'ai commencé par "Contrepoint" qui est rentré directement dans mon Top 10 absolu, et maintenant je suis sur "Jaune de Crome" qui semble un peu plus mineur même si très agréable. Il faut dire que la traduction, par Jules Castier, est pour une fois vraiment excellente. J'en suis à regarder ce qu'il a traduit d'autre pour choisir mes prochaines lectures.

 

Malheureusement je pense que ces livres ne sont plus trop édité donc si vous voulez les découvrir il risque de falloir passer par de l'occasion ou une bonne bibliothèque.

 

@rashsenal Je m'étais frotté à Chateaubriand via les nouvelles René et Attla et ça m'était tombé des mains. Tout ce stylisme m'avait paru creux et précieux, et puis cette béatitude rousseauiste sur la beauté de la nature ça m'avait vite emmerdé. Je sais pas si on retrouve ça dans les mémoires, faudrait que je réessaye un jours.

Modifié par Stravoguine
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Contrepoint a toujours été bien côté il me semble, il a souvent été classé parmi les meilleurs romans anglais du XXe siècle.

Je ne l'ai jamais lu, mais ton "Top 10 absolu" m'a bien donné envie je pense aller l'acheter courant du mois du coup. Par contre j'ai regardé rapidement sur le net et en effet il a l'air introuvable ... Tu l'as choppé où ?

 

Je suis en train de me faire le premier Pennac là "Au bonheur des ogres", j'en suis à la moitié ça se lit super vite. Son style est mortel ahah !

J'ai celui-là qui m'attends une fois le Pennac terminé :

 

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@rashsenal Tu comptes te faire toute la saga "A la recherche du temps perdu" ? Si oui, bon courage ahah

Modifié par Shelbzzz
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Dans un tout autre style, moi j'ai commencé la première trilogie de l'assassin royal. Je suis à la moitié. Franchement, je suis un peu déçu, pas dans le sens où c'est nul mais on me l'a vendu comme le meilleur livre de fantaisy, d'ailleurs un membre était super fan, je sais plus qui et... pour l'instant non, pas vraiment. En fait, moi j'adore les histoires politiques et sur ce point, c'est extrêmement simplifié ( rien que leur nom m'a freiné, ceux qui ont lu comprendront). Bref, je continue mais je sais pas si j'irai au bout des 6 livres. 

Sinon quelqu'un a lu les livres de Rothfuss ? J'essaye de trouver un roman fantastique ces temps-ci et j'ai du mal. 

 

Il y a 11 heures, Stravoguine a dit :

Perso je découvre avec joie l’œuvre d'Aldous Huxley qui est très méconnue en France en dehors du Meilleur des Mondes.

Je décrirais ça comme une sorte de Dostoievski de la bourgeoisie anglaise du début du XXème siècle. C'est tout en subtilité, il aborde des grands thèmes à travers les descriptions d'une galerie de personnages qui se répondent, s'emboitent un à un pour aboutir à une grande justesse, tout en nuance.

Son rapport à la science est aussi très intéressant, étant lui même l'artiste d'une famille d'éminents scientifiques. Je crois que je me suis jamais senti aussi proche d'un auteur, même si ça va peut-être me passer.

 

 

Oui, d'accord avec toi, je le trouve trop sous-estimés, même le meilleur des mondes est souvent décrit comme une copie voir un sous 1984. alors que son univers est tellement riche et juste.

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Il y a 22 heures, Stravoguine a dit :

Perso je découvre avec joie l’œuvre d'Aldous Huxley qui est très méconnue en France en dehors du Meilleur des Mondes.

Je décrirais ça comme une sorte de Dostoievski de la bourgeoisie anglaise du début du XXème siècle. C'est tout en subtilité, il aborde des grands thèmes à travers les descriptions d'une galerie de personnages qui se répondent, s'emboitent un à un pour aboutir à une grande justesse, tout en nuance.

Son rapport à la science est aussi très intéressant, étant lui même l'artiste d'une famille d'éminents scientifiques. Je crois que je me suis jamais senti aussi proche d'un auteur, même si ça va peut-être me passer.

 

J'ai commencé par "Contrepoint" qui est rentré directement dans mon Top 10 absolu, et maintenant je suis sur "Jaune de Crome" qui semble un peu plus mineur même si très agréable. Il faut dire que la traduction, par Jules Castier, est pour une fois vraiment excellente. J'en suis à regarder ce qu'il a traduit d'autre pour choisir mes prochaines lectures.

 

Malheureusement je pense que ces livres ne sont plus trop édité donc si vous voulez les découvrir il risque de falloir passer par de l'occasion ou une bonne bibliothèque.

 

@rashsenal Je m'étais frotté à Chateaubriand via les nouvelles René et Attla et ça m'était tombé des mains. Tout ce stylisme m'avait paru creux et précieux, et puis cette béatitude rousseauiste sur la beauté de la nature ça m'avait vite emmerdé. Je sais pas si on retrouve ça dans les mémoires, faudrait que je réessaye un jours.

 

Tu n'aimeras sans doute pas puisque tous les points que tu cites sont exacerbés dans les mémoires, et qu'en plus c'est quelqu'un qui se met beaucoup en avant et qui peut par là sembler arrogant.

 

Ce qui est drôle c'est que pour moi c'est justement ce qui fait le charme de son écriture. Les plus beaux passages se trouvent dans les descriptions des paysages d'Amérique, et celle de la solitude de son enfance avec tous ces sentiments complètement exagérés. Je trouve que c'est tellement maîtrisée qu'on est à la limite de l'emphase sans pour autant que ce soit gênant.

 

À une époque ça me semblait fou qu'on puisse ne pas aimer le style romantique mais je me rend compte qu'en fait c'est une opinion courante.

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