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Cinéma et films


Invité mikaweb

Messages recommandés

Il y a 4 heures, Sborn a dit :

Bon The Joker... quelle claque monumentale. J’ai pas les mots. Chef d’oeuvre.

 

Joaquin Phoenix est exceptionnel. 

 

Tout pareil. Le film est parfaitement maîtrisé de la 1ere à la dernière minute. Les acteurs, le scénario, la photographie, c'est génial. Ca fait tellement longtemps que j'avais pas ressenti un kiff comme ça devant un film !

Andrey (Arshavin), s’il te plait, raconte moi une histoire de ton enfance, juste en quelques mots, si tu le peux.
[b]Andrey Arshavin : je suis né.[/b]

[center][img]http://img864.imageshack.us/img864/7827/fanart1103large2.jpg[/img][/center]

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En avant premiere vendredi :)

Andrey (Arshavin), s’il te plait, raconte moi une histoire de ton enfance, juste en quelques mots, si tu le peux.
[b]Andrey Arshavin : je suis né.[/b]

[center][img]http://img864.imageshack.us/img864/7827/fanart1103large2.jpg[/img][/center]

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J'ai regardé le nouveau Roi Lion, je sais pas trop quoi en penser.

Je dirai bien que j'en suis déçu mais en même temps, le dessin animé original est mon dessin animé préféré donc il y avait peu de chances que le nouveau le surpasse.

 

Techniquement, le film est bluffant, mais sorti de la claque visuelle, certains petits détails ont tendance à me faire tiquer. Voir des lions parfaits parler, ça fait un effet étrange et surtout, je trouve que leurs dents -les canines- sont plutôt mal faites, en comparaisons des vrais lions.

 

Et la grosse déception vient surtout de la VF. Si j'étais au début très enthousiaste à l'idée de voir Jean Reno reprendre le rôle de Mufasa, le poids des années est malheureusement trop flagrant. Lui qui avait une voix si puissante sur le film de 94, parfaitement à l'image de Mufasa, Roi Lion à son zenith, on dirait vraiment un vieux lion sur ce remake. 

Et la grosse déception sur Scar. Là encore, en comparaison à la performance de Jean Piat (également la voix française de Gandalf ou encore Frollo, pour rester chez Disney), ce nouveau Scar ne transmet rien de particulier.

 

Un bon film nostalgique car les grandes lignes de l'original sont globalement respectées, et la reprise des thèmes musicaux est toujours aussi efficace tant la musique est exceptionnelle.

 

Je suis vraiment pas emballé par ces remake Disney. C'est vraiment une mode qui prend beaucoup de place dans tout les domaines ces remake / reboot, que ce soit au cinéma (les classiques Disney), les séries (Beverly Hills, Charmed...) ou dans les JV. Ca reste sympa pour qui a été touché par les œuvres originales mais j'espère que ça ne deviendra pas la norme et que les nouvelles productions de qualité continuent.

 

J'attends d'aller voir le Joker, je ne sais pas pourquoi je n'y suis pas encore allé depuis le temps ^^.

Ricqo.png

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  • 1 mois plus tard...
Invité Le Lancelot

On a une très belle fin d'année cinématographiquement parlant, j'ai beaucoup apprécié mes dernières sorties ciné :

 

Joker : le gagnant de la Mostra est peut-être le film qui m'a le moins convaincu parmi mes dernières sorties ciné, même si j'ai passé un bon moment, je suis loin d’être aussi dithyrambique que la plupart des gens qui y voient un chef d'oeuvre absolu.

Bon film bien sur, la photographie crépusculaire et angoissante de ce Gotham est fascinante et le scénario tient la route, tout ce qu'il faut d'ombre et de mystères sur les origines d'un personnage aussi populaire que le Joker, sans en faire trop, ça manque peut-être un peu de folie et un soupçon d'originalité, mais passons.. SAUF QUE.

Le film a fait l'erreur grossière de me prendre pour un imbécile au 3/4 du métrage avec un twist à base de flash back (interdit par toute les conventions du bon gout existante, ce n'est pas moi qui le dit) et qui plus est avec un twist que j'avais personnellement cramé  dès le début..."soupir" .

Cool mais on en a trop fait, et le lion d'or me parait excessif, les fans qui ne jure que par Disney-Marvel ont tellement été choqué d'enfin voir un bon film qu'ils ont cru redécouvrir le cinéma avec ce "Joker" les pauvres,...mais bon film je persiste.

 

Parasites :  Film très drôle et cinématographiquement d'une justesse incroyable , ça veut rien dire et ce n'est pas un argument mais c'est comme ça que je résumerai le film : une claque technique absolu. Après c'est un film tellement riche qu'il est très difficile d'en faire une critique avec un seul visionnage.

Pas mal, pas mon film préféré de l'année mais assurément du grand cinéma et j'ai hâte de le revoir très bientôt.

 

Martin Eden  Quelle claque non mais quelle claque ! Magnifique relecture italienne du classique intemporel de la littérature de Jack London : dans une Italie du Sud à l'époque floue (sommes nous en 1960 ? 70 ? 80 ? ) un jeune et pauvre marin sans éducation se prend d'ambition de devenir un grand écrivain pour séduire une jeune aristocrate.

Un pur bijou cinématographique, hypnotique,politique, onirique et nostalgique porté par un acteur charismatique  d'une rare éloquence, Luca Marinelli, qui aura réussi à piquer au nez et à la barbe le prix de la meilleure interprétation masculine au pourtant très favoris Joaquin. Phoenix. 

Immanquable !

 

 

Les Misérables  Je m'attendais à un  bon film,mais au final  Ladj Ly m'a complètement bluffé : plus qu'un beau film, l'ancien de Kourtrajme délivre ici un grand film sur l'état des banlieues françaises , probablement même le plus grand film de banlieue depuis La Haine de Kazzovitz.

Avec un sujet aussi sensible, c'est très difficile de ne pas commettre quelques maladresses, mais en bon sociologue et observateur de la cité dans lequel il vit depuis toujours, Ladj Ly ne tombe pas ni dans le manichéisme, ni dans la caricature.

Et puis c'est par moment très drôle, très tendre, très émouvant et dans le climax absolument incroyable on a juste le souffle coupé tellement ça prend aux tripes : un regard humain et lucide sur ces zones oubliées du territoire français, avec une fin mémorable qui dresse un constat froid et nécessaire : on fait quoi maintenant ?

 

Pour moi c'est un futur classique, Ladj Ly est peut-être Le réalisateur français à suivre obligatoirement pour la décennie à venir.

 

Je vais essayer de voir le "j'ai perdu mon corps" de Jeremy Clapin ainsi que "The Lighthouse", "Le lac aux oies sauvages" et "le Traitre" dans les semaines à venir...quel fin de décennie les amis ! et avec ça j'ai même pas mater le dernier Scorsese encore ! 

 

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Ca faisait un baille que je ne mettais plus les pieds au cinéma et depuis quelques mois j'y retourne. Je ne m'attarderais pas sur d'ancien visionnage comme «Vice» ou «Le jeune Ahmed».

Comme toi récemment j'ai vu Joker et les Misérables.

Comme toi j'ai beaucoup aimé les deux.

 

Joker : je m'en fiche des récompenses donc je n'évoquerais pas cette partie concernant le Joker. Je suis fan de Batman, j'ai pas mal de comics à la maison et j'ai trouvé l'approche de ce film novatrice tout en gardant les codes de cet univers. Le film est tourné autour du personnage, ça semble évident mais je vais m'expliquer : tout sert la prestation géniale de Phoenix. Les images, les dialogues, l'histoire et même les choses qui sont moins réussies le sont. A savoir l'une des scènes majeures ou on laisse le méchant faire son monologue sans que les gens ne s'affolent ou l'approche manichéenne des méchants riches contre les pauvres révoltés qui manque donc de nuance.

D'ailleurs contrairement à toi j'ai aussi eu des retours négatifs de pas mal de gens qui ne s'attendaient pas à un film de "super héros" comme ça.

 

Les misérables : à l'heure d'une société divisée par le nationalisme et les identités - liées à la nourriture, la religion, le sexe etc - je suis ravi de tomber sur un film qui à un regard aussi neutre sur une situation compliquée; une bouffée d'air frais bienvenue malgré que l'on ne respire pas pendant une bonne partie de ce film. Personne n'est épargné : les dealeurs, la mairie, les frères musulmans, les keufs. Et personne n'est gagnant, pas même les darons ou les plus jeunes.

 

Je vais essayer d'aller voir Martin Eden dont je n'avais pas entendu parler, j'adore Jack London tu m'as donné envie.

Et si j'ai le temps j'essaierais d'aller voir le Traître et peut-être J'accuse.

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  • 1 mois plus tard...
Invité Le Lancelot

 fin d'année 2019-début d'année 2020 j'ai visionné quelques films, dont certains étaient parmi mes plus grosses attentes de cette fin-début de décennie.

 

j'ai vu : The Irishman de M.Scorsese sur Netflix.

j'ai vu : Little Joe de J.Hausner au cinéma (dernière séance de la décennie 2010 pour ma part.)

j'ai vu : The Lighthouse de R.Eggers de manière totalement illégale car pas sorti en salle à Bruxelles.

j'ai vu : Le Lac aux Oies Sauvages de D.Yinan au cinéma (première séance de la décennie 2020 pour ma part.)

 

1) The Irishman.

Peut-être le dernier film de gangster du très très grand Scorsese qui aura eu une carrière indécente de qualité.

Un film crépusculaire, peut-être le plus triste et le plus pessimiste du réalisateur américain, pas du tout le genre de film que le New-yorkais avais l’habitude de nous proposer  avec les Affranchis ou Le Loup de Wall Street entre autre, ou les escrocs étaient, malgré leurs vices, bénéficiaires d'une aura cool indéniable.

Ici les personnages ne sont pas sympathiques, jamais, à aucun moment : un choix curieux qui met à mal la fameuse identification à l'un où l'autre des personnages : Jimmy Hoffa (Al Pacino) est un syndicaliste mégalo irritant, Bufalino (Joe Pesci) un vieux mafieux sur la fin, et Frank Sheeran (De Niro) un minable larbin meurtrier. Dur d'établir un quelconque lien émotionnel avec l'un de ces trois protagonistes principaux.

C'est temporellement très flou (des dates n'auraient pas été de trop durant les flashbascks), la technologie de rajeunissement utilisé dans le film est très perfectible et souvent gênante ; c'est simple j'étais perdu.

Il a quel age Franck Sheeran pendant la guerre ? Quand il rencontre Bufalino ? 25 où 45 ans ? Il se fait appeler Kid par ce dernier quand il le rencontre dans les années 50/60... donc il a quel age ? 

Et quand il a sa fille pareil, on est où dans le temps concrètement ? à un moment il part tabasser un épicier qui a été rude avec sa fille : ça donne un mec de 40 balais qui se fait mettre à tabac par un mec de 80 ans rajeunit qui a des mouvements saccadé de vieillard qui galère à chaque coup...non vraiment cette technologie m'a pas mal sorti du film niveau immersion.

 

Je trouve qu'il y a un gros problème de rythme durant le 2eme tier du film et que la première partie est confuse, ça s’améliore nettement dans le dernier acte et  la fin est réussie.

Une déception certes, mais un bon film.

 

 

 

 

2)Little Joe.

Là on est sur du gros gros film d'auteur qui ne prétend jamais être autre chose qu'un film d'auteur malgré son synopsis "je suis un film de genre, donc je peux plaire à tout le monde".

Esthétiquement et musicalement froid et hypnotique, le film s'axe sur trois sujets principaux :

la maternité :  vu sous l'angle de la paranoïa et de l'égoïsme dont est capable une mère pour sa progéniture.

Le bonheur :  vu sous l'angle de "l'aliénation est-elle la clé pour être heureux ? Faut il faire partie d'une masse déshumanisé pour jouir de ce sentiment ? 

- le classique  "attention Science tu vas trop loin" : bon on a tous vu Jurassic Park.

 

C'est lent, c'est froid, c'est intéressant mais pas tant que ça : au fait le film est à l'image des protagonistes sous influence du fameux polen de Little Joe.

Donc du coup c'est bien en fait ? Peut-être,je sais pas, mais là j'ai pas envie de le revoir.

Le prix d'interprétation à Cannes pour ce film est peu compréhensible.

Pour conclure j'emprunterais cette fameuse maxime "j'en attendais rien, mais je suis quand même déçu"

 

3) The Lighthouse.

Le film de la quinzaine des réalisateurs 2019 que j'attendais le plus, j’attendais un chef d'oeuvre au tournant.

Je vous raconte pas ma déception...quel gâchis.

Quel gâchis de proposer une esthétique aussi léchée et maîtrisée , d'avoir un pitch sur papier aussi prometteur et deux acteurs aussi talentueux pour juste raconter le mythe de Prométhée version loup de mer

ça fais des pets, ça balance des longues tirades sans queue ni tète copié-collé à partir du fin fond d'un journal intime de vieux pécheur de Nouvelle-Angleterre, ça s'insulte à foison , ça se masturbe... la métaphore est celle du vieux mythe grec, pas de mystère supplémentaire, pas d’ambiguïté ésotérique-métaphorique supplémentaire...le réalisateur parlait d'une critique de la masculinité...si on veut. C'est tout ?

 

Tout ça pour ça...visuellement c'est une réussite indéniable, mais tout le reste sonne creux.

 

 

 

4) Le Lac aux Oies Sauvages.

Le meilleur film des 4 que je vous présente aujourd'hui selon moi. Je prépare un très long pavé sur trois films chinois, dont celui-ci entre autre...donc autant m'abstenir de faire une critique express et remplie de fautes.

C'est lent (comme souvent dans le cinéma d'auteur chinois) mais c'est bon.

Regardez le si vous voulez élargir vos horizons et bien vous préparer au proche avènement du cinéma asiatique dans nos contrées.

 

 

 

 

 

 

Modifié par Le Lancelot
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  • 2 semaines plus tard...

J’ai vu 1917 et j’ai été assez déçu. Techniquement c’est superbe et il y a des passages lyriques très beaux, mais je suis un peu sorti du film après l’épisode de la ferme. Je m’attendais à traitement plus réaliste ou plus sombre de la guerre. La on se retrouve avec des personnages beaucoup trop idéalisés. Héroïques, sans peur, pacifiques, les mecs ça devient des archétypes de l’héroïsme alors que pour moi, tout l’intérêt de cette mise en scène en plan séquence c’était d’être plongé dans la réalité du soldat lambda.

J’espérais une vibe un peu Apocalypse Now et on se rapproche finalement plus de James Bond...

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  • 3 semaines plus tard...
Invité Le Lancelot

 

 

Ok ces petits malins de A24 m'avaient bien arnaqué l'année dernière avec le magnifique trailer de "The Lighthouse" qui s'est finalement révélé être une très jolie coquille vide.

Ces salauds reviennent à la charge cette année avec une nouvelle bande annonce somptueuse : The Green Knight.

 

Mon niveau de hype est très élevé, mais expérience "The Lighthouse" oblige, je reste sur mes gardes, et ça même si ce n'est pas la même équipe à la real'.

 

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J'ai enfin pris le temps de mater "Joker".

Ce n'est pas un Oscar que j'aurais donner à Joachim Pheonix, mais 2, 4,10......

Au final il ne se passe pas tant de choses dans le film, mais on est bluffé par le jeu, les réactions, l'interprétation....de Joachim....

Finalement le personnage est attachant, malgré ses tortures. Un " DC" sans effets spéciaux, ni blockbuster...un film dramatique, limite une biographie "fictive".

J'ai adoré, ce n'est que mon avis ^^

Espérer c'est bien, y croire c'est encore mieux.

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  • 1 mois plus tard...

J'ai bien aimé Doctor Sleep (alors que The Shinning j'ai aimé sans plus).

C'est peut être l'ambiance, la musique ou même l'histoire qui m'a plu.

Certains le trouve trop lent, mais bizarrement j’apprécie cela.

Il faudrait que je regarde la version de 3h pour voir ce qui a été rajouté à la version ciné de 2h30.

insta : @multimedianewsfr

fb : https://www.facebook.com/multimedianews972

 

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Invité Le Lancelot

Fut un temps qui semble aujourd'hui bien éloigné ou il était possible pour certains individus de s'enfermer dans des salles obscures pour voir des œuvres d'art, du genre qui auront un jour leurs places dans les musées du futur, du genre à participer à de grands festivals d'élites, du genre à soulever des questions absolument existentielles pour notre temps, du genre si j'ose dire à totalement bouleverser nos existences.

 

Les trois dernières fois où j'ai pu me rendre dans un cinéma ( fin février - début mars soit une époque ou absolument personne ici à Bruxelles ne soupçonnait la gravité des choses qui allaient arriver) j'ai eu l'occasion de voir trois films moyen-mauvais dans le cinéma où j'ai l'habitude de me rendre avec ma bien aimée solitude, qui s'adapte tant bien que mal à mon caractère cruel et asocial (heureusement qu'elle n'a pas de libre arbitre)

 

Les dits films en questions vont probablement faire un énorme bide, mêmes si ils seront très rapidement disponibles sur divers plateformes de streaming, probablement qu'ils mettront en pétrin les carrières des réalisateurs/producteurs impliqués (sauf pour le Kore-Eda , faut pas déconner, même si il bide sec on parle d'un réalisateur de renom qui a gagné une palme d'or et qui peu-importe le film qu'il fera sera quoi qu'il arrive sélectionné à Venise ou à Cannes...si tant est qu'il ai encore des festivals à l'avenir)

 

 

FILM 1 :                                   P O M P E I                                               

 

 

 

 

 

 

Premier film que je voyais en avant première de mon existence : en présence des réalisatrice.teurs (c'est bien comme ça l'écriture inclusive?) Anna Falgueres (dont c'est le premier film) et John Shank réalisateur americano-belge de l'hiver dernier (qui l'a vu ? absolument personne) et dont Pompei est la deuxième oeuvre.

A noter aussi que l'actrice principale, Garance Marillier  célèbre pour son rôle dans le film sensation et "choc" Grave de Julia Ducournau était également présente à l'avant première. 

 

J'ai découvert la bande annonce de ce Pompei en janvier dernier,

alors que je me préparais à voir le Traitre de  Marco Bellocchio ( probablement le meilleur film de mafia depuis ...Les Affranchis?)

Et autant vous dire qu'il avait tout pour me plaire !

 

"Dans un monde post-apocalyptique désertique et dépeuplé où le concept d'amour est totalement anachronique et porté disparu, deux jeunes adultes vont le redécouvrir, au grand dam des autres, des "grands", hostiles à cette hérésie d'un autre age  "

 

Ce pitch halluciné avait de quoi faire frémir le  hipster pédant pseudo artiste tourmenté  que je suis, je me voyais déjà bouleversé à la fin de la séance, convaincu que j'allais assister à une oeuvre dont la pureté me renverrait directement à mes premiers souvenirs d'amoureux transit. 

Je me voyais déjà faire la fête à la sortie de la séance, je me voyais déjà commandé le Blu-Ray, sans même l'avoir vu je l'avais classé dans mon "top 10" de l'année...mon intuition ne pouvais pas me mentir, rien ne pouvait m'arriver : j'allais connaitre un moment de pure grâce.

 

    tmxk.jpg

(Moi et ma solitude après l'avant première de "Pompei" : extrait de mon imagination post séance)

 

Bon tu n'es pas un idiot : tu sais que si j'en fais des tonnes à l'intro c'est pour amorcer mon sentiment de déception qui fut tu t'en doute cher lecteur : immense.

 

Loin de moi l'envie de démonter un petit film d'auteur avec peu de moyen, pourtant sélectionné dans une catégorie parallèle de la prestigieuse Berlinale, mais dans ce cas ci, il le faut.

Ce film fut pour moi une purge.

 

- Il n'y a absolument rien d’intéressant au niveau de la mise en scène, on a là un métrage d'une scolarité affligeante qui ressemble à un pauvre exercice de fin d'étude, le genre de devoir du premier de classe qui a  compté sur le par cœur toute sa vie et qui de facto ne prend absolument aucun risque. 

(j'ai beau avoir été recalé deux années de suite à l'IAD, je suis certains que c'est exactement le genre de "truc" qu'on réalise pour cocher des casses dans des grilles de prof).

C'est poseur, prétentieux, faussement contemplatif (allé je sauve le plan du couché ou levé de soleil, je sais même plus) et c'est d'un ennui...et pourtant comme je le dis je suis loin d'etre hermétique au cinéma d'auteur et au cinéma contemplatif.

 

-Le jeu d'acteur est minable : bien sur ils ne sont pas aidé par un scénario catastrophique qui fait d'eux des personnages à une dimension dénué de la moindre profondeur.

En gros : Des jeunes paumés en Provence, creusent le sol pour trouver des "vestiges" pour rembourser une dette contracté par le père du chef de la bande, ils tiennent aussi une pompe à essence minable et font les durs avec les rares clients qui ont le malheur de passer par là (c'est toujours jouissif de voir des petits bourgeois maigrichons jouer les caïds menaçants)

Malheureusement l'un d'eux va tomber sous le charme de la passagère d'un client et avoir le coup de foudre, ce qui va déstabiliser ce microcosme d'insensible qui n'avaient jusque là que l'habitude de voir dans le prisme des relations hommes-femmes des rapports sexuels  tarifés ouverts aux enfants (oulala ça coche la case "subversion" du professeur ça. +1)

 

Mais oui ça joue très très mal, ça récite son texte sans jamais y croire et de manière prétentieuse : impossible de voir la moindre détresse ou dangerosité chez ces personnages, c'est  juste gênant, personne n'y croit et ça se ressent ... si eux n'y croient pas, comment moi pauvre spectateur je suis censé me plonger dans l'univers dépeint par ce film ?

 

- Unique bon point : un morceau de guitare qui passe 3-4 fois dans le film, qu'on entend dans la bande annonce et qui rappelle une ambiance western, il est efficace mais trop bien pour ce film.

 

Très mauvais film, malgré la présence des réalisateurs et de l'actrice principale le 3/4 de la salle est sorti après la projection et pratiquement personne n'a osé poser des questions sur ce film, hormis l'ambassadeur du ciné qui y voyait un bouleversant film qui transcendait la question du genre...ah bon ? Parce que l'acteur principal masculin (flemme d’écorcher son nom)  est imberbe et qu'il y a une scène avec Garance Marillier torse nue ? Mais quelle blague...

J'ai gardé la brochure du film qui contient une interview  des deux réalisateurs sur le projet (désolé je zappe l'écriture inclusive là ta vu le pavé j'ai la flemme),

car j'aime l'humour et la branlette.

 

next !

 

 

FILM 2 :        J   U   M  B  O  

 

 

 

 

 

Une production Belge, luxembourgeoise et française tourné dans la province belge de Liège (Coo).

 

Premier film de la réalisatrice Zoe Wittock qui a réussi un convaincre des producteurs (on se demande bien comment si ce n'est par facilité de classe sociale) de faire un film inspiré d'un fait divers : celui de la femme qui tomba amoureuse et qui épousa la tour Eiffel....devenu de facto Madame Erika Eiffel. (oui tu as raison on ne parle pas assez des "objectophiles" dans notre société pourtant sexuellement libérée) 

Sauf que adaptation oblige ici ce n'est pas de cette femme américaine dont il est question mais de Noemi Merlant qui joue une sorte de jeune femme introvertie qui travaille dans un parc d'attraction et qui tombe amoureuse de la dernière machine à sensation qu'elle renommera affectueusement "Jumbo".

Mais de nombreux obstacles parcourent sont cheminement amoureux et l'expression de ses sentiments sincères pour un objet pas si inanimé que ça : sa mère un peu nympho qui la prend pour une dingue, les jeunes qui squattent le parc et qui se moquent d'elle, son patron un peu beauf qui veut se la taper...

 

Alors si le film n'est pas bien mémorable, il reste mieux joué et mieux mis en scène que l'autre machin prétentieux vu plus haut.

On a une scène de "sexe" onirique avec un liquide noir ( aka un fantasme du sperme de la machine pour les deux du fond qui ne savent pas ce qu'est une métaphore) finalement assez bien réalisée et des scènes "lumineuses" StrangerThingesque assez convaincantes niveau photographie, lumières toussa.

Après niveau subtilité et traitement des personnages c'est finalement assez limité et premier degré, il y a de l'idée mais finalement très peu d'impact émotionnel...

 

Un film oubliable et finalement pas très percutant , mais on saluera néanmoins l’effort pour un premier long-métrage.

 

 

 

FILM 3            La Vérité                  

 

 

 

Kore Eda est probablement le réalisateur japonais le plus influent du moment dans le registre "auteur".

On lui doit des films salués tant par la critique que par le public comme "Tel Père, tel fils ", " Après la tempête" ou bien entendu "Une affaire de Famille" lauréat de la palme d'or en 2018.

Alors je suis bien loin de connaitre toute la filmographie du réalisateur, je sais que les critiques parlent souvent de Kore Eda comme d'un réalisateur qui switch une fois sur deux entre un film "majeur" et "mineur" et que son obsession d'artiste tourne autour du thème de la famille.

Alors après son film "Majeur" donc Une Affaire de Famille" ( que je n'ai toujours pas vu car je tiens à le voir dans des conditions optimales et que le Blu Ray coûte toujours 30 balles à la Fnac et que j'ai d'autres priorités cinéphiliques dans la vie) le japonais revient avec un film "mineur", le premier qu'il tourne en France et dans une langue étrangère à la sienne : 

La vérité avec au casting deux poids lourds du cinéma français, Catherine Deneuve et Juliette Binoche

 

 

Alors en gros  c'est une chronique bourgeoise un peu ennuyante qui se focalise sur une relation mère-fille particulièrement toxique qui va finir par s'améliorer grâce au cinéma : en effet le personnage de Deneuve (irréprochable et convaincante dans ce rôle sur mesure de vieille vipère sacrée, égoïste et égocentrique à souhait) joue dans une sorte de nanar de compétition, sorte d'Interstellar fauché et qui, face à une actrice prometteuse et plus humaine qu'elle qui lui rappelle une rivale disparue , va peu à peu retrouver une certaine forme d'humanité voir d'instinct de maternité.

 

Bizarrement le film dans le film m'a plus tenu en haleine que la trame principal, le film que le personnage de Deneuve prépare parait tellement con, niais et cheap qu'on en vient à rêver à la fin de voir ce projet réalisé avec ce même casting (voir même avec Kore Eda himself derrière la caméra).

 

Je ne veux pas manquer de respect au maître japonais mais je me sentais vieux devant ce film, j'avais l'impression d’être un de ces anciens profs de philo ou de français, presque à la retraite...bon ok je pensais peut-être ça car j’étais le mec le plus jeune et le moins diplômé de la salle mais tout de même...dire que j'ai passé un moment vivifiant ou même émotionnellement intéressant serait mentir, j'ai au final développé peu de sentiment pour cette famille bourgeoise.

 

Un film carrément mineur dans sa filmographie, c’était bien de le préciser : je n'ai pas passé un moment désagréable mais je n'en retire pratiquement rien, complètement oubliable, un film vieillot en somme qui risque de trouver un public chez les 60+.

 

 

On se retrouve un jour (peut-être) pour une prochaine salve de critique les amis ! Faites attention à vous

 

 

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Mdr on dénote un certain lyrisme dans ta façon d'écrire... 

 

Il y a 13 heures, Le Lancelot a dit :

j'ai l'habitude de me rendre avec ma bien aimée solitude, qui s'adapte tant bien que mal à mon caractère cruel et asocial (heureusement qu'elle n'a pas de libre arbitre)

 

Il y a 13 heures, Le Lancelot a dit :

de quoi faire frémir le  hipster pédant pseudo artiste tourmenté  que je suis,

 

Il y a 13 heures, Le Lancelot a dit :

joue dans une sorte de nanar de compétition, sorte d'Interstellar fauché 

 

 

Tes commentaires sur les films sont très intéressants au demeurant (même si apparemment nous ne sommes pas en présence de chef-d'œuvre). 

  • Aimer 1
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Le confinement se fait long, je suis plutôt cinéphile, surtout durant ma période d'étudiant ou je pense avoir vu 90 % des très bons, bons et films moyens qui existent en allant jusqu'au cinéma coréen ou les vieux films.

 

Mais je sui totalement novice en séries... je n'ai guère vu que breaking bad ou deux trois autres séries de netflix mais sans vraiment faire le tour. Pouvez vous me donner les meilleures selon vous ?

Je suis pas contre payer Netflix ou acheter sur google play.

 

J'ai vu certains discuter de monsieur robot donc je vais voir celle ci en premier, si vous avez d'autre séries que vous avez vraiment appréciés...

Modifié par na-oukine
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il y a 48 minutes, na-oukine a dit :

Le confinement se fait long, je suis plutôt cinéphile, surtout durant ma période d'étudiant ou je pense avoir vu 90 % des très bons, bons et films moyens qui existent en allant jusqu'au cinéma coréen ou les vieux films.

 

Mais je sui totalement novice en séries... je n'ai guère vu que breaking bad ou deux trois autres séries de netflix mais sans vraiment faire le tour. Pouvez vous me donner les meilleures selon vous ?

Je suis pas contre payer Netflix ou acheter sur google play.

 

J'ai vu certains discuter de monsieur robot donc je vais voir celle ci en premier, si vous avez d'autre séries que vous avez vraiment appréciés...

 

Game of Thrones, Westworld, Peaky Blinders, Vikings et The Boys.

 

Ce sont des séries récentes qui ont buzz ou des séries qui ont marqué cette décennie.

 

Dans ma petite liste mainstream tu en as vraiment pour tous les goûts.

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Il y a 13 heures, na-oukine a dit :

Le confinement se fait long, je suis plutôt cinéphile, surtout durant ma période d'étudiant ou je pense avoir vu 90 % des très bons, bons et films moyens qui existent en allant jusqu'au cinéma coréen ou les vieux films.

 

Mais je sui totalement novice en séries... je n'ai guère vu que breaking bad ou deux trois autres séries de netflix mais sans vraiment faire le tour. Pouvez vous me donner les meilleures selon vous ?

Je suis pas contre payer Netflix ou acheter sur google play.

 

J'ai vu certains discuter de monsieur robot donc je vais voir celle ci en premier, si vous avez d'autre séries que vous avez vraiment appréciés...

 

Sur Netflix, les meilleurs le coup, c'est : The Haunting of Hill House ( vraiment énorme), Orphan Black ( ma préférée), brooklyn 99, Vikings ( y a pas encore la dernière saison) et Casa del Pape. Si t'aimes les séries super héros, Daredevil est pas mal ( les autres varie entre bof et bien par moment). Et quelques séries anciennes comme prison break, community ( :amoureu: ); quelques série un peu sorties de nulle part qui sont sympas : atypical, after life,...

En anime aussi, ils comment a avoir un beau catalogue si ça t’intéresse. 

Si t'es plus cinéphile regarde Westworld, c'est celle qui se rapproche le plus du cinéma ( en même temps série de Nolan produite par JJ Abrams), tout mes amis cinéphiles l'adorent. 

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Le bureau des légendes ? La saison 5 à démarrée hier.

En ce moment je débute House of Cards, et je suis la nouvelle saison de Homeland, de Better Call Saul et celle de Westworld.

 

Le bureau des légendes n'a pas à rougir de ces séries américaines, loin de là, bon casting, bon scénario, c'est vraiment du haut niveau. Les 4 premières saisons ne faiblissent pas, la 5e démarre très bien et on ne peut qu'espérer que la fin soit  grandiose Eric Rochant à décidé de laisser Audiard aux manettes afin de terminer au mieux la série.

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