Aller au contenu

Chers Gooners, pour soutenir le forum, merci de désactiver votre bloqueur de pubs !

Gunners FRANCE, la référence francophone d'Arsenal

Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/20/20 dans toutes les zones

  1. Avant de nous répondre, Arsène Wenger a tenu à préciser, en préambule : « Au-delà des mesures que vous suggérez, je tiens à un principe de base pour le football français : la fin du financement public, même limité. Il n'a plus sa place dans l'économie du football. On ne peut pas demander au gouvernement de venir au secours du football français avec les revenus que génère cette activité. Les clubs doivent être autonomes. En Angleterre, on ne demande pas de l'argent au gouvernement pour lutter contre la pandémie. Les subventions pour les jeunes joueurs, c'est zéro. Et quand vous voulez construire un stade, il faut acheter le terrain, les collectivités locales ne vous donnent rien. Ce n'est pas une vision libérale, c'est une vision indépendante. Les clubs pros n'ont pas besoin de subvention, ils sont assez forts pour être autonomes et cela renforcera leur liberté. » Proposition n° 1 Limiter le nombre de joueurs professionnels par effectif et le nombre de prêts par saison « Je ne suis pas favorable à la limitation du nombre de joueurs par effectif mais favorable à celle du nombre de joueurs prêtés. Cinq prêts maximum, dans tous les clubs du monde, c'est bien. Par la force des choses, ça limitera le nombre de joueurs par effectif. Multiplier les prêts est une façon de contourner les règles du fair-play financier et une façon d'essayer de faire de l'argent avec des joueurs dans lesquels le club ne croit pas vraiment. On prend un joueur et on se dit qu'en le prêtant, on ne perdra pas trop d'argent : on se rapproche du marché d'esclaves. » Proposition n° 2 Fermer le marché des transferts avant la reprise des compétitions « J'ai toujours plaidé pour, en Angleterre. Mais cela nécessite une harmonisation des calendriers dans toute l'Europe. Tout le monde doit partir en même temps et arriver en même temps, sinon, cela entraîne une diminution de la concurrence à l'achat. Le club dont le Championnat n'a pas encore commencé et dont le marché est encore ouvert n'a qu'à attendre la fermeture des autres marchés pour se retrouver seul dans la course aux enchères. C'est déloyal. » Proposition n° 3 Instaurer un « salary cap » (avec la possibilité de le dépasser pour 2 ou 3 joueurs par club) « Je suis contre le salary cap (limitation de la masse salariale d'un club), je suis toujours pour plus de liberté. Mais je suis favorable à la limitation de la part du budget d'un club dédié à la masse salariale des joueurs. À 50 %, par exemple. La moitié du budget du club consacrée aux salaires des joueurs ; l'autre moitié dédiée aux fonds propres et aux frais de fonctionnement. À Arsenal, cette règle nous avait été imposée de facto par les banques : on avait investi tellement d'argent, on avait tellement à rembourser qu'on ne pouvait pas dépasser une part de notre budget aux salaires des joueurs. Ce qui ne nous empêchait pas de verser de très gros salaires. Et puis limiter les salaires des gros joueurs par le salary cap, c'est aussi limiter le salaire des joueurs moins importants. En trente ans, cela s'est toujours vérifié dans les clubs où je suis passé : les hauts salaires tirent ceux des autres vers le haut. Quand tu as un joueur à 300 000 € dans un vestiaire, il va faire passer le salaire de celui qui gagne 50 000 € à 100 000 €. La comparaison sociale est forte dans les clubs de foot. » lire aussi Caïazzo évoque le « salary cap » Proposition n° 4 Instaurer une Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) mondiale « Je suis pour, même si j'imagine sa complexité à mettre en oeuvre. Je suis favorable aux mesures qui renforceront les contrôles de gestion, plutôt qu'aux mesures qui restreignent et plafonnent. Il faut récompenser la qualité de la gestion et l'encourager. Et je suis favorable à plus d'ouverture à l'investissement, ce que le fair-play financier (FPF) ne permet pas. Les clubs qui dominent aujourd'hui l'Europe se sont construits et ont investi à une époque où le fair-play financier n'existait pas. Or le FPF empêche des clubs émergents qui voudraient investir de le faire. Ce n'est pas normal. Ces règles figent la hiérarchie ; les gros clubs historiques sont de plus en plus gros et, évidemment, ils se battent pour que les règles du fair-play financier soient scrupuleusement appliquées aux autres pour ne pas voir arriver d'autres concurrents. Contrôler la gestion de façon rigoureuse, oui, vérifier la provenance des capitaux, oui, mais il faut encourager les gens à investir dans le football. Le FPF doit s'assouplir et faciliter l'investissement. » Proposition n° 5 Créer un "Tracfin du foot" pour surveiller les commissions liées aux transferts de joueurs, plafonner les commissions d'agents et réintroduire la licence d'agent pour éviter la multiplication des inte « On a déjà avancé sur le "Tracfin du foot" : le secret bancaire a disparu et les moyens d'investigation sont renforcés. Je n'ai aucun problème avec la rémunération d'un agent qui me fait un super deal : quand Marc Roger et Jean-François Larios m'ont amené Patrick Vieira à Arsenal (en 1996), alors qu'il était à deux doigts de signer à l'Ajax, j'étais content de les payer. En revanche, quand je dois payer un agent parce que son joueur prolonge son contrat, je ne suis pas convaincu qu'il ait fait grand-chose. « Il y a des critères subjectifs dans le travail d'un agent et c'est d'abord au club d'estimer sa responsabilité et l'importance de sa contribution » Arsène Wenger, notre grand témoin Ce qui me gêne dans les commissions, c'est qu'un agent puisse toucher des deux côtés - du club acheteur et du club vendeur. C'est illégal mais, en créant deux structures différentes, ils y parviennent parfois. Il faudrait limiter à un certain pourcentage du montant du transfert la commission totale versée à l'agent par les deux clubs. Mais il y a des critères subjectifs dans le travail d'un agent et c'est d'abord au club d'estimer sa responsabilité et l'importance de sa contribution dans chaque transaction. Je suis favorable au retour de la licence d'agent, c'était une bonne chose. Tous les métiers s'apprennent, on pourrait créer un code. Certains ont passé un examen et ont acquis des compétences et ils sont concurrencés par des gens qui n'ont pas fait grand-chose. Et puis, ça permettrait de retirer la licence en cas de problème. » Proposition n° 6 Obliger les clubs à cotiser à un fonds de solidarité en cas de crise « Je suis favorable au financement d'un fonds de secours, dans lequel chaque Ligue, dans chaque pays, pourrait puiser en cas de crise grave, comme celle d'aujourd'hui. Et pour son prélèvement sur les droits télé. Sur le 1,15 milliard d'euros que la LFP (Ligue de football professionnel) va toucher chaque année, elle mettrait 5 % ou 10 % dans ce fonds de secours. Ça ferait un peu moins chaque année pour les clubs, mais ça se gère et ça garantit l'avenir. La LFP a emprunté 220 M€, normalement, elle devrait être assez forte pour ne pas avoir à le faire. » lire aussi Un fonds de solidarité en Allemagne Proposition n° 7 Plafonner le montant des transferts à 100 M€ « Il faut contrôler les clubs sur leur façon de faire mais ne pas leur dire comment faire. Si le club estime qu'il ne prend aucun risque sur son équilibre en achetant un joueur 105 M€, où est le problème ? » Proposition n° 8 Un seul mercato par an « Pour la suppression du mercato de janvier. Les entraîneurs vivent mal ce second marché. En octobre, dès qu'un joueur ne joue plus, il se met à chercher la solution ailleurs et à attendre janvier pour partir, il n'est plus mobilisé, il lâche. Quand tu t'es trompé, le joueur comme le club, eh bien ! il faut assumer. » Proposition n° 9 Mettre fin à la tierce propriété « C'est une vraie perversité du système et il faut y mettre fin. L'origine de cette tierce propriété, c'est le financement des clubs en difficulté. Les prêteurs arrivaient avec une certaine somme et le club garantissait l'emprunt en offrant aux prêteurs un pourcentage sur la valeur du joueur, 20 ou 30 %. Il faut arrêter avec ça. » lire aussi Tierce propriété, mode d'emploi Proposition n° 10 Favoriser l'actionnariat populaire « Il faut ouvrir le capital aux supporters, ils font le spectacle, avec les joueurs. En Angleterre, beaucoup de clubs sont nés grâce aux gens de la rue. À Arsenal, des gens avaient 5 ou 10 actions, ça fait partie de la vaccination du supporter, ça donne une continuité dans le support du club, de génération en génération. Quand je suis arrivé à Arsenal (en 1996), l'action valait 400 £ (environ 449 € au cours d'aujourd'hui), quand je suis parti, elle valait 18 000 £ (environ 20 200 €). Même si tu n'en as qu'une, ce n'est pas mal, non ? En France, on a une trop grande tradition de support public aux clubs de foot, il faut la changer et l'actionnariat populaire peut l'encourager. » publié le 18 mai 2020 à 19h53mis à jour le 18 mai 2020 à 21h02
    4 points
  2. Pour le moment ça reste un sous-entendu. Rien d'officiel. Ils sont casses-bonbons ces communicants, soit tu communiques pour dire que c'est bon soit tu fermes ta gueule. Là ça donne de l'espoir tout en n'étant pas 100%.
    1 point
  3. C'est un Monsieur quand même notre Arsène. Ca me fait regretter de ne pas avoir pris des actions, les revenus du foot n'ont fait qu'augmenter c'était évident que l'investissement valait la chandelle.
    1 point
×
×
  • Créer...

Information importante

En allant sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer..